Au sortir du Gobi, sur la route qui nous mène vers Karakorin, les paysages se transforment à une vitesse étonnante. Les plaines arides à perte de vue font place aux vertes collines, les hardes de yacks remplacent les troupeaux de chameaux, les aigles dominent les cieux et les premiers arbres épars se manifestent. L'ambiance au sein de notre petite troupe est plus que jamais au beau fixe. Jo, la petite Irlandaise aux yeux pétillants, intarissable sur les aventures qui l'ont menée aux quatre coins du globe depuis deux ans, est devenue la mascotte du groupe en nous enseignant un jeu de cartes populaire appelé "Shithead" (inutile que je traduise!). Pas une soirée ne passe sans que l'on élise quelques nouveaux shitheads, autour d'un verre de vodka, de vin ou de bière. Peter, jeune retraité australien, et ... read more

C'est avec de tres bons souvenirs en tete que j'ai repris le train en 3e classe, pour rallier Irkutsk a Ulan Ude. Huit heures dans ce train de nuit, fort calme, m'ont paru etre huit minutes. Au petit matin, dernier regard dans le wagon en quittant le transsibérien russe, a bord duquel je ne remonterai plus au cours de ce voyage. 6h10 en gare d'Ulan Ude et Natalia est au rendez-vous pour m'accueillir sur le quai. Elle est guide (mais pas blonde ; dommage pour Bécaud, on y était presque :D) et propose des séjours chez l'habitant dans le centre ville, solution que j'ai adoptée, tant le choix d'hotels bon marchés est pauvre dans le coin. J'ai donc posé mon sac a dos durant trois jours chez Valeria et Nicolai, qui se partagent un trois pieces ... read more

23h00, un soir de mai en gare de Yaroslav, à Moscou. Deux Écossais et un Suisse déambulent sacs au dos à la recherche du train n° 10 à destination d'Irkutsk, en Sibérie. Après quelques errements, on les aiguille sur le bon quai. Le train, le mythique Baïkal, est déjà fin prêt pour le départ. Devant la voiture n° 14, les trois larrons présentent billets et passeports à la provodnitsa, la responsable de l'intendance à bord de ce wagon. Un demi sourire aux lèvres, elle leur débite un flux de paroles en russe, sans visiblement attendre de réponse précise de leur part. La formule de bienvenue probablement. Les trois voyageurs entrent dans ce qui sera leur ''chez eux'' pour quatre nuits et trois jours et s'installent sur les couchettes numérotées correspondant à leur billet. Quelques minutes plus ... read more

7h23 en gare d'Helsinki. Le confortable train Sibelius démarre. Destination St Petersburg, dans approximativement 6 heures. A mi-chemin, passage de la frontiere russe. Controle des passeports tranquille, douane limite négligée et visas tamponnés sans avoir a se lever de son siege. La routine, l'époque des controles serrés parait révolue. Me voila déja en Russie. Espérons que ce sera aussi facile pour sortir du pays. Je ne vous apprends rien en vous disant que St-Petersburg est vraiment une belle ville. On dit ici que cette cité, construite a l'époque selon les plans d'architectes italiens et francais, est plus européenne que russe, contrairement a n'importe quelle autre métropole de Russie. J'aurai bientot l'occasion d'apprécier la justesse de cette affirmation. Pour moi cependant, c'est déja bien la Russie. Pas grand monde ne parle autre chose que le russe et ... read more

A plus de 300 km au nord de Riga, escale a Tallinn. Faisant face a Helsinki, que l'on atteint en 2h00 de ferry, la capitale estonienne a des airs bien plus scandinaves que Riga. La vieille ville, qui s'étend a flanc de colline, est un dédale de ruelles pavées et de places que ceignent de hautes murailles, garnies de tours de garde. La ville a décidé de se la jouer médiévale pour séduire le touriste : figurants en costume, musique moyennageuse sur les remparts et taverne ou l'on vous sert, parait-il, la cuisine de l'époque. Le charme opere presque instantanément et l'on se retrouve plongé a l'époque des guildes et des chevaliers. En visitant une église, je suis tombé sur la plus incroyable collection de blasons qu'il m'a été donné de voir. Ici, on a pas ... read more