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Published: April 23rd 2009
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Depuis Klaipéda, 5h30 de bus à travers la campagne lithuanienne et lettonne m'ont mené jusqu'à Riga, la plus grande ville des pays baltes. J'en avais déjà eu un petit apercu en Lithuanie, mais ici les mannequins défilent dans les rues à un rythme étourdissant. Jamais vu ça ailleurs! Bienvenue au pays du mètre quatre-vingts, des bottines sur jambes fuselées, des déhanchés redoutables, des crinières ondulants sous le vent et des yeux clairs sous les Gucci noires. Comme si cela ne suffisait pas, le pays compte un taux d'alcooliques, touchant avant tout les hommes, parmi les plus élevés du monde; c'est d'ailleurs ici qu'on a enregistré le record mondial... 7 pour mille!! Bref, un paradis sans concurrence pour le célibataire en quête de l'âme soeur ou pour le buveur invétéré à la recherche de concurrents à sa mesure. Une halte des plus dangereuses à ce stade de mon voyage ; mais, à coup sûr, une escale de choix sur le chemin du retour...
Lorsque, parfois, le regard arrive à décrocher des citadines et à se porter un peu plus haut, on s'émerveille, aussi, de la beauté architecturale de la cité. De splendides demeures Art Nouveau aux facades sculptées de visages ont
notamment valu à la vieille ville d'être classée à l'UNESCO.
Un "free walking tour" en ville, sous la conduite d'un étudiant, m'a permis d'en voir et d'en connaître un peu plus sur l'histoire tourmentée de la ville et sur le quotidien de ses habitants. Ainsi, le vaste marché couvert, occupant cinq anciens hangars à zeppelins allemands, est l'un des plus grands d'Europe. Il est vrai qu'on y trouve presque de tout, des épices orientales aux harengs fumés, en passant par des fleurs ou des pulls tricotés en laine. Pourtant, pas si impressionnant que ça pour qui s'est déjà perdu dans le souk de Marrakech ou dans le marché central de Phnom Penh. Le marché noir fut aussi une expérience intéressante : toute sorte d'équipements électroniques, puces, natels ou autoradios aux origines plus que douteuses. Nous sommes même tombés sur d'anciens uniformes soviétiques, ainsi que des casques et des couteaux de combat gravés de l'aigle et de la croix gammée. Se fournir en arme plus létales ne serait d'ailleurs pas chose difficile par ici. Pas question de prendre des photos nous a dit notre guide, pour notre propre sécurité, et la sienne. Il est vrai que les marchands du coin
n'ont vraiment pas des gueules de portes bonheur. Nous effleurons là un autre visage de Riga. La moitié de la population locale se considère avant tout comme russe et l'on dit que la ville est le centre mondial du blanchiment d'argent en provenance de Russie. Une mafia connection à peine voilée pour peu qu'on sorte un petit peu des artères pour touristes...
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CaseyRyback
Vekis
C'est dingue comme c est classe ! à cotes la suisse c'est pauvre Oo