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Published: February 6th 2015
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Début des travaux
Enlèvement de la peinture. Hé oui enfin, nous sommes de retour sur notre belle corneille. Elle nous a attendus durant dix-huit mois, au gros soleil et à la poussière du chantier. Nos désirs de travaux n’ont pu être réalisés qu’à moitié; en effet, nous voulions faire refaire la peinture de la coque au complet, œuvres vives et côtés, mais la CARRA en a décidé autrement. Nous n’avons pu que faire refaire les œuvres vives. Absaroque doit donc garder son vieux « plumage ».
Ce contrat a été très bien effectué par Kelly Bernard au « Rodney Bay Boatyard ». Le travail a été très dur, je dois avouer que je suis bien contente de ne pas avoir eu à le faire.
Donc, nous sommes descendus à Ste-Lucie le 1
er novembre, moi pour une semaine et JP pour la saison; mon contrat finissant le 19 décembre. Nos assurances ayant demandé un « survey », une inspection du navire, nous avions pris rendez-vous avec le seul inspecteur de l’île (apparemment) pour qu’il vienne durant cette semaine où nous étions tous les deux au bateau. Island time… il est venu une fois le mercredi pour voir la surface
Et voilà le travail...
Et le nombre de gallon de décapant... des œuvres vives avant qu’on y applique l’Interprotect et la nouvelle peinture antisalissure. Il a dû revenir plusieurs fois par la suite; en tout, cela aura pris UN MOIS avant de recevoir son rapport final! Il a demandé à ce que l’échappement du moteur diesel soit changé (ce que je savais comme étant dû), quelques bricoles et c’est tout! Notre vieille corneille a passé le test et nos assureurs étaient satisfaits (nos portefeuilles aussi!). La seule difficulté rencontrée a été le fait que nous étions coincés entre l’inspecteur qui voulait que le bateau soit à l’eau pour inspecter le mât et les assureurs qui voulaient recevoir le rapport de l’inspecteur avant la mise à l’eau du bateau… Heureusement qu’il y avait le téléphone et que Digicel maintenant permet d’appeler partout dans les Antilles avec votre carte SIM, peu importe l’île d’origine de cette carte.
Effet de tout cela, mon capitaine a passé un mois à la marina. Il avait hâte de bouger un peu. Des amis sont venus lui tenir compagnie pendant trois semaines, Michel et Claudine; des habitués d’Absaroque qui aiment venir le bichonner (c’est Claudine qui a peint la transformation du
La coque avec sa nouvelle peinture anti-salissure
Encore du bleu pour le dessous! Mais avec un nouvel Interprotect (couche époxy pour sceller la fibre de verre) nom d’Absaroke en Absaroque). Il y a eu aussi deux belles dames qui se sont ajoutées, Diane et Louise (belle-sœur de Claudine), pour une semaine. Malheureusement pour ces dernières, le rapport de l’inspecteur n’est arrivé qu’à la veille de leur départ et elles n’ont donc pas pu naviguer avec Absaroque. Elles devront se reprendre une autre fois!
Puis, comme les choses ne sont jamais vraiment fixées dans notre vie de retraités navigateurs, notre fils nous ayant annoncé sa venue à Montréal pour les Fêtes, il en coûtait moins cher pour JP de rentrer au Québec pour trois semaines, de passer les Fêtes en famille (ce qui n’était pas arrivé depuis 7 ans) et pour nous deux de revenir à Ste-Lucie que pour moi de descendre sur Ste-Lucie avant Noël. Donc Absaroque a passé trois semaines de plus dans le lagon de Ste-Lucie. Patient quand même ce bateau!
Notre saison de navigation a donc officiellement commencé le 6 janvier, lors de notre retour. Et quel retour! Nous passerons sous silence le fait que le 5 janvier (jour officiel de notre départ) était le lendemain de la tempête de verglas, que les
départs d’avions étaient tous chamboulés et qu’Air Canada aussi ne s’y retrouvait pas dans ses ordinateurs, ses pleins de carburants, ses horaires d’équipages de cabine… si bien que nous avons mis deux jours pour arriver à Ste-Lucie, nos bagages ont mis une semaine de plus!
Nous avons eu le plaisir de débuter cette saison avec la visite de notre nièce Sarah. Deux semaines dont une dans le lagon à finaliser la remise en marche du bateau et à réparer le moteur de l’annexe (ramer ça peut aller dans le lagon, mais ailleurs, pas question!).
Heureusement, nos amis de SilverHeels étaient là et comme Sarah avait apporté ses bottines de marche, Lynn lui a organisé une balade à partir de la marina jusque sur les hauteurs du nord de l’île. Puis, enfin, Absaroque a pris son vol et est descendue jusqu’aux Pitons, avec un arrêt obligatoire à Marigot. Trois jours plus tard, nous jetions l’ancre dans Rodney Bay.
Le séjour de la coque dans les eaux de la marina et du lagon avait cependant permis, malgré la peinture toute neuve, le développement d’un tapis de ta….. de «
barnacles » (coques) qui ralentissait lamentablement le bateau. Nous (Sarah et moi) avons pris notre courage à deux mains et avons débarrassé Absaroque de ces parasites.
Après le départ de Sarah, une fenêtre météo s’est ouverte pour monter sur la Martinique. Alors nous avons rapidement fait les provisions nécessaires (conserves de maïs, de betteraves, céréales, jus d’orange, papiers…) des choses qu’on trouve mais plus chères dans les îles françaises. Le 22 janvier, donc nous arrivons au mouillage de Ste-Anne après une très belle traversée durant laquelle des dauphins nous ont accompagnés presque une demi-heure.
Ahhh, la Martinique! Vivement un tour au Marin pour faire le plein de vins, de fromages, de lardons, de saucissons, de flageolets…
Pour le moment, nous effectuons les petites réparations nécessaires aux différentes toiles (dodger, bimini, couverture de survie, de génératrice…), aux accessoires qui quittent leur place (réflecteur radar) et aux changements d’ampoules qui se transforment en réfections de filages (demandant d’être effectuées à la hauteur des barres de flèches du grand mât… yééé mon capitaine trépigne de joie). La météo ne nous annonce rien
Le nouveau morceau.
La partie en bas à droite est toujours bonne et n'a pas été remplacée. de bon avant une semaine environ et mon capitaine demande un ancrage moins mouvementé pour effectuer les réparations. Donc, nous irons passer une journée dans la baie des Cyclones (face à la marina du Marin).
Et bien sûr, nous fréquentons les marins québécois qui se prélassent dans le coin! Ils sont tous nouveaux pour nous; les années passent et les flottes se renouvellent. Nous avons donc fait connaissance des équipages de Leeloo, Nan Shan, Jo Na Lisa, Grands Pas, Signet, Grand Style… en plus de retrouver ceux de Julia IV et de Au gré des vents.
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Janice & Bob
non-member comment
great update
We enjoyed getting this update - glad things went well with the survey even if slower than hoped - you are in the islands again! Nice that you have had visitors already and that you have met some new cruisers to spend time with. Will look forward to further updates and of course the photos too!