Tout un mois de février…2015 (avec les photos et commentaires)


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Published: March 13th 2015
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Surprise!Surprise!Surprise!

En nettoyant une dorade, nous avons trouvé ce nid de guêpe en construction; construit durant le séjour du bateau à terre.... Heureusement, c'est dans la boîte extérieure et il y a un moustiquaire à l'intérieur
Cette année, tout le monde le dit (au Nord comme au Sud), la saison est exceptionnelle, dans le sens où elle nous donne de façon intense et continue une caractéristique du climat. Au Québec c’est le froid et la neige alors qu’aux Antilles c’est le vent et la mer…







Ici, le vent souffle toujours en haut de 15 nœuds, principalement de l’Est et presque du Sud-Est, il y a même eu du Sud-Ouest, ce qui donne une mer agitée avec une houle de Sud-Ouest dans la baie de Fort-de-France… et un mouillage agité dans la baie de Ste-Anne. Disons que les nuits ne sont pas aussi reposantes qu’elles pourraient l’être mais ça peut aller. Donc, réparation oblige, nous allons dans la baie des Cyclones; heu… ça n’a pas marché car une fois mon capitaine monté au mât, le vent a décidé lui aussi de monter et le bateau s’est mis à chasser (le fond est une boue gélatineuse qui demande plusieurs jours pour que l’ancre s’enfonce sur du solide). Donc, « tout le monde descend » et on rentre bredouille à Ste-Anne.



Le lendemain, Gervais, du bateau Taranga, vient nous offrir
Le capitaine en haut!Le capitaine en haut!Le capitaine en haut!

Premier essai de JP pour le feu de hune et le réflecteur radar.
ses services pour monter au mât. Il tentera plusieurs fois mais : 1. les fils sont très très courts, 2. le vent et la mer bouscule le travailleur 3. il pleut…. Pas facile et finalement pas faisable malheureusement. Au moins Gervais a réussi à réinstaller le réflecteur radar (installation différente car ce dernier ne voulait pas rester sur son ancienne attache). Finalement, toujours pas de feu de hune mais au moins un réflecteur radar; une navigation de nuit est donc envisageable.



La fenêtre initialement prévue retarde lentement et nous étirons notre séjour juste assez pour voir arriver le bateau Latitude, avec notre ami Benoit et son équipier Christian, qui finissait sa traversée de l’océan Atlantique! Imaginez, après trois semaines de navigation musclée, ils ont jeté l’ancre… juste derrière Absaroque… sans l’avoir remarqué! Nous avons donc pu prendre des photos de leur arrivée et recueillir leurs premiers propos! Cela valait bien le retard dans notre itinéraire.







Le 9 février, nous quittons Ste-Anne en direction Nord avec l’intention de nous rendre à St-Pierre, mais comme le CROSSAG annonce une « houle du nord causant une agitation sur la côte, du Prêcheur au
L'arrivée de LatitudeL'arrivée de LatitudeL'arrivée de Latitude

En plein midi, Latitude jette l'ancre à côté d'Absaroque (sans le savoir cependant). La jetée de l'ancre après 21 jours de traversée océanique.
Carbet » nous décidons de nous arrêter à Case Pilote, C’est un tout petit ancrage, plus encastré que St-Pierre, donc moins exposé au Nord mais ouvert sur le Sud-Ouest et… nous nous sommes faits bercer un peu fort après un magnifique coucher de soleil! Le lendemain matin, nous quittons aux aurores pour la Dominique. Belle navigation, mer agitée (croisée N-E et E-S-E) avec un vent du S-E entre 10 et 18 nœuds, grand-voile avec deux ris, un demi génois de sorti et artimon en fonction, Paul-Arthur, le pilote automatique, travaille fort.



À sept milles de la côte dominiquaise, PA a tellement donné de coups qu’il fait sauté un écrou et le système hydraulique se vide de son huile… plus de direction!!! Après une minute durant laquelle le capitaine se refuse à le croire, c’est le branle-bas de combat : enrouler le génois, enrouler l’artimon, garder un œil sur l’orientation du bateau qui remonte un peu au vent, une personne pour sortir la barre de secours, l’amener sur le pont arrière, ouvrir le bouchon et glisser le tube vertical en place, une autre pour dégager le lit, déconnecter le verin du système hydraulique et diriger le dit tube,
Deux gars heureux de leur exploit!Deux gars heureux de leur exploit!Deux gars heureux de leur exploit!

Il n'y a qu'à regarder leurs yeux pour comprendre leur joie et leur fierté, bien méritées!
fixer la tige horizontale et trouver le mât de drapeau en bois pour le glisser dans la tige (qui est en fait aussi un tube) afin de l’« allonger » et avoir une prise raisonnable sur la barre de secours. Une quinzaine de minutes au plus ont été nécessaires et nous voici en mode manuel reprenant la route vers Roseau. La mer nous secoue pas mal et nous avons hâte d’être à l’abri de l’île; il faut trouver un moment calme pour affaler la grand-voile, ce n’est pas facile quand les bourrasques de vent atteignent les 22 nœuds. Il faut savoir que le vent accélère toujours près des côtes et d’autant plus si elles sont montagneuses, ce qui est le cas de la Dominique. Puis-je vous dire que faire tourner Absaroque pour le mettre face au vent dans ces conditions, avec une barre franche d’à peine 4 pi, demande une bonne paire de bras…! Finalement, tout est possible, il suffit d’y mettre l’effort. Notre arrivée au mouillage de Roseau se fait facilement grâce à SeaCat (un boat boy qui assigne les corps morts) qui comprend notre handicap et nous aide à nous accrocher sous le regard impressionné (ce que nous
2e essai avec Gervais2e essai avec Gervais2e essai avec Gervais

Gervais de Taranga a lui aussi essayé, mais rien y fait.
avons appris par la suite) des navigateurs des bateaux déjà en place. La réparation n’est pas compliquée, il suffit de revisser le « m.. » écrou en place, refaire le plein de liquide hydraulique et purger le système! Pas de problème, sauf qu’on se fait rouler comme pas possible, le vent du S-E amène une houle qui secoue tout l’ancrage de Roseau.







Le lendemain, nous reprenons la route vers la Guadeloupe avec un point d’interrogation sur le comment du pourquoi cet écrou s’est dévissé. Compte tenu de la houle du N-N-O annoncée pour la nuit et les prochains jours, nous décidons de nous arrêter aux Saintes. Nous cherchons une place pour ancrer et finissons pas aboutir entre l’îlet Cabrit et le mouillage du Bourg, sur un plateau sablonneux. Nous relaxons paresseusement et attendons de décider du reste du trajet avant de faire les formalités douanières. Nous passons une nuit très confortable. Suite à la lecture des « buoyweathers » et à l’écoute du Réseau du Capitaine, nous décidons de rentrer sur Pointe-à-Pître afin d’attendre une nouvelle fenêtre météo pour monter sur Deshaies. Nous allons profiter de ce délai pour visiter l’aile orientale du
L'amirale aux aguêts.L'amirale aux aguêts.L'amirale aux aguêts.

Je suis responsable de la personne qui est en haut, je la monte et la descend....
papillon (l’île de la Guadeloupe a la forme d’un papillon) que nous ne connaissons pas.



En route vers l’îlet Gosier, un peu à l’Est de la baie de Pointe-à-Pître, nous entendons un groupe de bateaux québécois qui se dirige vers le même endroit; cependant, compte tenu du vent S-E qui lève une petite houle, le mouillage visé est un peu agité en plus d’être bien rempli. Nous décidons de suivre le petit groupe qui se dirige maintenant sur l’ilet Cochon, dans la baie de Point-à-Pitre. C’est ainsi que nous faisons connaissance avec les trois mousquetaires, Prana, Vomo, Panache, et Odela!



Nous allons explorer la marina de Bas-du-fort pour y faire les douanes et un peu d’Internet. Nous décidons de louer une voiture pour le lendemain afin de découvrir ce que le locateur appelle la « côte armoricaine antillaise ».



Vendredi 13 février, nous changeons nos jambes de marins pour celles d’automobilistes. Belle excursion, photos à l’appui!



Le 14 février, notre groupe décide de se rendre aux Saintes afin de raccourcir la route jusqu’à Deshaies. Une belle navigation au près, évidemment Absaroque est arrivé le dernier. Nous avons fait
Le genoux du capitaine... fait des siennesLe genoux du capitaine... fait des siennesLe genoux du capitaine... fait des siennes

Une vieille réparation au ménisque qui se réveille après 25 ans...
de l’eau avec le dessal et nous soupçonnons qu’elle demeure un peu salée… Denis, de Prana, nous offre de mesurer la salinité de notre eau avec son capteur. Oups, près de 1200ppm! Il y a un problème avec notre membrane. Après un nettoyage basique, nous referons la mesure pour obtenir 1300ppm… nous en concluons que notre membrane a terminé sa vie active. Normal quand on nous dit qu’une membrane est bonne pour 5 ans, celle-ci en a dix et a connu bien des misères avec notre dessal. Donc nous ne l’utilisons plus que pour produire l’eau de lavage et d’entretien. Nous achetons maintenant notre eau jusqu’à ce que nous soyons rendus à St-Martin où notre nouvelle membrane nous attend (commandée chez Defender et livrée chez les BB désormais propriétaires à St-Martin). Vive Internet!



Le lundi 16 février, de Deshaies, nous levons l’ancre à 6h00 et après une belle journée de voile-moteur, nous nous agrippons à une boule dans Jolly Harbour Marina, Antigua. Évidemment, en route nous avons testé PA, il travaille bien quand la mer n’est pas trop grosse et dès qu’il cogne un peu, je reprends la barre. Nous restons là pour quelques jours, questions de
Au revoir Martinique!Au revoir Martinique!Au revoir Martinique!

Haut gauche: La montagne Pelée au petit matin Bas droite: Au fond, la Dominique... Bas gauche: on file à une bonne vitesse (2ème cadran à gauche).
faire venir un expert en hydraulique pour PA et un expert en bateau pneumatique qui confirme ce que mon capitaine me dit depuis notre arrivée à Ste-Lucie : notre annexe est finie! De plus, le moteur hors-bord fait des siennes encore…



Pour Paul Arthur (PA), 400EC$ plus tard, l’expert est formel, tout le système est OK, la pompe n’est pas trop forte (une de nos hypothèses) et les conduites et branchements sont en parfait état. Cependant, il trouve qu’il y a un jeu dans la fixation du vérin avec le safran. Le trou dans le bras du safran est plus grand que la goupille du vérin et en plus, il soupçonne le roulement à bille du safran d’être usé. Ce jeu, occasionnerait un cognement entre le vérin et le bras du safran, cognement qui se répercuterait sur l’ensemble des conduites métalliques du système. Nous endossons cette explication qui est la première réponse que nous avons pour ces bruits que nous entendons tout le temps quand PA travaille fort (Nous avions posé la question à bien des spécialistes en hydraulique, aux EU et à St-Martin).



Nous sommes le 19 février et côté météo, cela ne
Cherchez l'erreur!Cherchez l'erreur!Cherchez l'erreur!

À 7 miles de la Dominique... un écrou s'est dévissé sous les secousses dans le système et nous voilà à la barre franche de secours.
s’arrange guère. Les vents et la mer sont excités et nous voyons passer les jours sans espoir de pouvoir prendre la route vers St-Martin où mon frère André et sa femme Roseline doivent nous rejoindre le 26 février.







En attendant, nous explorons les baies autour de Jolly Harbour puisque nous sommes sur la côte ouest et donc protégés des vagues mais pas trop du vent. Nous pouvons nous déplacer le long de la côte sans nous faire trop brasser. C’est ainsi que nous découvrons Five Island Bay et Deep Bay où nous retrouvons les Mousquetaires. Nous repérons également quelques-unes des 365 belles plages autour de cette île! Je le dis sans gêne, je voulais montrer des photos des lieux à mon frère pour l’encourager à venir nous rejoindre à Antigua…







Et ça a marché. Le 26 février, nos visiteurs ont pris leur courage à deux mains et sont arrivés à 22h30 sur Absaroque! Nous avons eu une belle semaine de plages avec eux car les conditions de navigation étaient toujours très difficiles.







Nos visiteurs nous ont quittés le 5
Le capitaine heureux d'avoir tout réparer à Roseau.Le capitaine heureux d'avoir tout réparer à Roseau.Le capitaine heureux d'avoir tout réparer à Roseau.

Et un magnifique coucher de soleil pour terminer cette journée plutôt stressante!
mars, et nous sommes toujours, en date du 12 mars, sur Antigua. Nous commençons à aimer cette île et songeons même à y laisser Absaroque pour la saison des ouragans si notre assureur nous le permet. Nous y avons retrouvé Saralane, avec Madeline et Skip; toujours aussi agréables nos discussions, surtout quand nous parlons de nos amis communs de Tsamaya!







La prochaine fois que je mettrai un texte sur le blog, ce sera de St-Martin! Il aura été long le chemin vers St-Martin cette année!


Additional photos below
Photos: 48, Displayed: 29


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Les Saintes!Les Saintes!
Les Saintes!

Coucher de soleil, un paquebot quitte au fond... Au matin, en route vers Pointe-à-Pitre, nous contournons cet autre paquebot dans la rade du Bourg des Saintes.
Le mouillage de Pointe-à-PitreLe mouillage de Pointe-à-Pitre
Le mouillage de Pointe-à-Pitre

Haut: vers l'avant du bateau, plutôt Nature... Bas: vers l'arrière, plutôt industriel...
Nous voilà à la Pointe des ChâteauxNous voilà à la Pointe des Châteaux
Nous voilà à la Pointe des Châteaux

Exploration de Grande Terre en voiture
La baie de la Pointe-des-ChâteauxLa baie de la Pointe-des-Châteaux
La baie de la Pointe-des-Châteaux

Belle plage mais agitée!
Guadeloupe (1)Guadeloupe (1)
Guadeloupe (1)

Haut: l'îlet Gosier ... Bas: Les rues de Ste-Anne
Guadeloupe (2)Guadeloupe (2)
Guadeloupe (2)

Haut: La région de Grande Terre est agricole, entre autres la canne à sucre pour le rhum Bas: Routes des plus panoramiques
Haaa... Antigua!Haaa... Antigua!
Haaa... Antigua!

Et voilà une première plage, dans la baie de Five Islands, le complexe de l'Hermitage


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