Des nouvelles, enfin!


Advertisement
Grenada's flag
Central America Caribbean » Grenada » Saint David
September 8th 2010
Published: September 8th 2010
Edit Blog Post

Enfin des nouvelles…début septembre.
Bien voilà, nous nous excusons de ce silence. Pour répéter une phrase que JP aime particulièrement : les plans sont faits pour ne pas être suivis!
Alors, croyez-le ou non, nous sommes actuellement, 1er septembre, au QUÉBEC!!!
Hé oui, notre retour précipité dans le Sud ne nous a pas permis de « purger » nos 183 jours exigés par la RAMQ, donc nous sommes de retour jusqu’au 27 octobre.

Mais, retournons un peu en arrière et voyons ce qui s’est passé depuis le 18 juin…

Après une superbe descente de St-Martin (voir l’entrée précédente dans le blog), nous avons particulièrement aimé notre séjour à la marina Port-Louis. Installations de première qualité, service expérimenté et courtois, tout pour vous rendre la vie facile!!
Nous y avons rencontré plusieurs bateaux québécois qui passeront la saison des ouragans ici : Namar, Marie-Galante II, Julia Maria, Desirada, 1ère Escapade, Myriam, Pierre de Lune, etc. Nous avons également fait connaissance avec des bateaux français : Vanille, Hydra Blue, Keops II, Lafko… Pourquoi toute cette énumération? Ben, pour vous dire que cette année, on parle français depuis notre arrivée. Ça fait tout drôle, on se sent moins étrangers dans ces lieux
Eric, conjoint de Jo, prépare la Caïpirinha           Eric, conjoint de Jo, prépare la Caïpirinha           Eric, conjoint de Jo, prépare la Caïpirinha

sorte de ti-punch brésilien : cachaça, sucre et jus de lime dont les proportions sont un secret bien gardé!
que nous avons appris à découvrir depuis l’an dernier mais, en même temps, on a l’impression d’être ailleurs puisqu’on parle presque tout le temps français!
Compte tenu des petits « bobos » d’Absaroque, nous faisons venir le médecin de bateau. Toujours au quai de la marina, nous faisons réparer la corde de la petite génératrice et le presse étoupe de safran. Les muscles impressionnants du mécanicien (et la clé de presque deux pieds de long) sont venus à bout de la résistance du contre écrou de deux pouces de diamètre! Il nous a dit, avant de partir : « j’ai tout nettoyé et graissé, maintenant vous serez capables de faire l’entretien annuel par vous-mêmes »… Ouais, pour ma part, je ne savais pas que cette pièce existait et qu’elle nécessitait un entretien… on en apprend tout le temps!
Même chose pour les électrodes sacrificatrices :
Saviez-vous qu’il y en a dans le chauffe-eau? Y parait que oui, et nous n’avons pas réussi à dévisser ce qui est sensé être cela sur le nôtre… Que faire? Pourquoi, risquer d’endommager notre chauffe eau alors que seulement quelques gouttes tombent de la soupape de sureté? Nous changeons donc seulement la soupape.

Tout
La Cachaça        La Cachaça        La Cachaça

alcool brésilien obtenu par distillation du jus de canne; contrairement au rhum, une fois atteint 40% d’alcool, on l’embouteille immédiatement.
le monde sait qu’il y en a dans le moteur, nous aussi (quand même, on sait quelques petites choses…). Nous avions en effet déjà changé celle-ci dans le nôtre. Cependant, nous avons appris que l’usure prématurée de l’électrode sacrificatrice est un indicateur intéressant (lisez plus loin).
Pour notre cher dessanilisateur cependant, les nouvelles sont moins intéressantes. Il faudra démonter encore l’unité moteur avec la bielle, c’est par là que la fuite d’huile s’est faite. Il faudra faire venir encore des pièces de rechange.
Lorsque nous quittons enfin la marina, nous allons nous ancrer dans la baie de Grand Anse, à moins d’un quart de mille, question de s’assurer que tout va bien avant d’aller plus loin. Ben, devinez quoi? Quand on veut repartir le lendemain, la batterie de démarrage est morte! C’est vrai que depuis quelque temps elle montrait des signes de fatigue, en fait depuis avant que nous changions l’alternateur (en Dominique). Donc, achat d’une nouvelle batterie.
Bon, le retour à l’eau est difficile pour notre chère corneille!

Depuis notre arrivée, il a plu plus que durant les quatre mois que nous avions passés ici l’an dernier! Les ondes tropicales sont également plus puissantes. Comme je veux terminer
Pierre et Lucette de Pierre de Lune,         Pierre et Lucette de Pierre de Lune,         Pierre et Lucette de Pierre de Lune,

des québécois rencontrés pour la première fois à Antigua à Noël 2009. Nous sommes heureux de les revoir.
les toiles qui entourent le cockpit, nous allons nous mettre à l’abri dans Egmont Bay. La première nuit, nous avons droit à un spectacle son et lumière comme jamais je n’avais vu depuis notre départ en 2008! Une des nombreuses fois où elle a touché terre, la foudre est tombée si proche que nous avons entendu le bruit en même temps que l’éclair… Ouf. Nous passons au moins sept jours dans notre abri durant lesquels je ne fais que coudre du matin au soir. Enfin c’est terminé, il peut pleuvoir et nous pouvons demeurer dehors sans nous faire mouiller! JP en a profité pour faire le grand entretien de la toilette arrière. Cela lui a pris presque autant de temps, deux boulons récalcitrants l’obligeant à faire refaire les pas de vis dans la base en bronze. Nous avons également découvert une fuite dans le refroidisseur d’huile de transmission, un tout petit geyser qui émerge de la pièce et qui, depuis sans doute plusieurs jours, remplit la cuvette sous le moteur. J’ai eu la puce à l’oreille par le fait que j’entendais maintenant la pompe de cale partir au moins deux fois par jour (puisque je restais sur le bateau tout
Des francophones        Des francophones        Des francophones

qui s’apprêtent à prendre le bus pour aller à Whisper Cove marina (la marina des québécois).
le temps et qu’aucun bruit de moteur n’interférait). Je peux vous dire que cela a nettoyé le dessous du moteur de toute huile et dépôts accumulés… cependant, vous pouvez imaginer notre embarras quand nous avons découvert ce qui se passait dehors à chaque fois que la pompe de cale fonctionnait…! Heureusement que nous étions le seul bateau dans la baie, et loin des rives. Nous avons rapidement fait de notre mieux pour enrayer cette menace écologique (savon de cale, aspiration, etc.) et JP a réussi à colmater la fuite avec une pâte époxy.
Enfin tout est terminé. Nous participons alors à deux rencontres à Whisper Cove Marina, « la marina des québécois » de Grenade. En effet, Gilles a transformé cette petite marina; il a monté une boucherie, un comptoir de vente pour sa viande, un atelier « faites-le-vous-mêmes », une buanderie… Un truc super quoi! Sans compter l’accueil.
Lors de ces rencontres, nous apprenons que plusieurs ont souffert de la DENGUE; c’est une fièvre causée par la piqûre d’un moustique. Certains se sont retrouvés à l’hôpital pour trois jours (Jean et Monique de Désirada), de quoi s’inquiéter et se protéger encore plus des moustiques.
Mi-juillet, voilà des vacances :
Le mécanicien  Le mécanicien  Le mécanicien

démonte et nettoie notre presse-étoupe de mèche de safran.
nous recevons la visite de mon frère André (celui de Denise). Nous revisitons avec grand plaisir la Grenade, le « Fry-fish », les chutes Seven Sisters et même une petite navigation jusqu’à Sandy Island, Carriacou. Chaleur, beau soleil, plongée en apnée… Wow, ça fait du bien de relaxer.
Début août, nous devons déjà préparer le bateau pour son remisage. En effet, nous avons décidé de le laisser ici, à Grenade, au chantier Grenada Marine dans la baie de St-David. La sortie de l’eau est prévue pour le 6 août, notre avion est lundi le 9.
Tout se passe très bien. Suite à notre séance de travail dans l’espace moteur (pour la fuite), nous décidons de demander au mécanicien de venir vérifier visuellement le cœur de notre bateau. Le verdict : le joint du couvercle de valves nécessite un remplacement (ce qui expliquerait les coulisses d’huile le long du moteur) et deux échangeurs de chaleur doivent être remplacés compte tenu des dépôts verts qui apparaissent aux extrémités. Et c’est là que nous apprenons encore quelque chose d’intéressant! (décidément, nous ressortirons moins niaiseux de ce court séjour sur Absaroque) Le mécanicien nous dit que nous devons avoir un problème électrique à bord;
Il faut de la force et de bons outils.        Il faut de la force et de bons outils.        Il faut de la force et de bons outils.

JP est allé s’acheter la même clé par la suite
là, notre capitaine est touché en plein cœur. Un problème électrique sur SON bateau sans qu’il le sache? Le verdict est inébranlable, lorsqu’il n’y a plus d’électrodes sacrificatrices, ce sont les pièces elles-mêmes qui se désagrègent (d’où les dépôts verts observés). Un des points importants de ces fameuses électrodes sacrificatrices (engine zinc anodes en anglais) c’est qu’elles servent d’indicateurs de fuite de courant. Leur usure prématurée indique un problème de mise à la terre du moteur entre autres.
Nous passons alors en revue les derniers événements.
Lorsque nous avons remis le bateau à l’eau, j’avais insisté pour que JP vérifie l’électrode du moteur; et il n’en restait rien!!! Il est vrai qu’elle avait un an. Il en avait mis une nouvelle.
Nous avions plusieurs fois observés des courants mystérieux sur l’ampèremètre central même quand tous les circuits étaient fermés.
Les derniers temps, le moteur avait toujours une hésitation au démarrage (indiquant une faiblesse de la batterie de démarrage).
Lors des ennuis rencontrés en Dominique, nous avions découvert le fil de « ground » de l’alternateur complètement corrodé et presque arraché …
Ouais, nous venons de nous en faire passer toute une!
Nous prenons la décision de faire faire les réparations durant notre absence et, à l’avenir, de vérifier nos électrodes tous les six mois!!!

Donc voilà, notre court séjour dans le Sud aura été source d’apprentissage pour nous. Nous en sommes toutefois très heureux; nous avons fait de la voile comme jamais nous l’avions fait, nous sommes beaucoup plus confiants envers nous et le bateau, nous avons à nouveau un cockpit complètement fermé, nous avons pu profiter d’une belle vacance avec André et Roseline et nous sommes moins niaiseux côté entretien du bateau.

Nous serons de retour sur Absaroque le 27 octobre prochain (si les plans se maintiennent…)







Additional photos below
Photos: 43, Displayed: 28


Advertisement

Soleil?        Soleil?
Soleil?

Non, pleine lune à la plage de Sauteur, au nord de l’île
La plage de Sauteur,La plage de Sauteur,
La plage de Sauteur,

de nuit, pour l’observation des tortues « leather back »
Cette espèce en danger, vient y pondre ses œufs         Cette espèce en danger, vient y pondre ses œufs
Cette espèce en danger, vient y pondre ses œufs

ici, une tortue en action, l’éclairage est rouge pour ne pas la déranger
Le fruit de la ponte       Le fruit de la ponte
Le fruit de la ponte

les scientifiques de l’université de St-George’s viennent superviser les pontes Ils recueillent et enterrent les œufs à des endroits sécuritaires car la plage actuelle se couvrira de lierre avant que naissent les bébés; ils seront alors incapables de se rendre à la mer.
Deux heures plus tard,Deux heures plus tard,
Deux heures plus tard,

ils ne restent que les traces des tortues qui ont regagné la mer après leur ponte
Absaroque dans Egmont Bay         Absaroque dans Egmont Bay
Absaroque dans Egmont Bay

C’est petit, peu peuplé et bien protégé
Le sport favori de JP?     Le sport favori de JP?
Le sport favori de JP?

À voir son sourire forcé, on en doute!
Le plus difficile c’est d’enligner les boulons pour fixer le bol.       Le plus difficile c’est d’enligner les boulons pour fixer le bol.
Le plus difficile c’est d’enligner les boulons pour fixer le bol.

Cela se fait à deux, un qui tient le bol et l’autre, couché entre ses jambes, enfile les boulons. Le tout dans un espace plus que restreint…
Le nouveau vernis des bordures de comptoir      Le nouveau vernis des bordures de comptoir
Le nouveau vernis des bordures de comptoir

question de changer un peu le mal de place, entre deux toiles, j’ai appliqué un vernis en gel que l’on essuie ensuite. Un résultat d’aspect « cire ». Très facile.
La tournée de l’île avec mon frère      La tournée de l’île avec mon frère
La tournée de l’île avec mon frère

c’est toujours le même enchantement de sentir les épices


12th December 2010
Pierre et Lucette de Pierre de Lune,

demande de renseignement
Bonjour Denise et Jean-Pierre! Pourriez-vous me donner l'adresse e-mail de Pierre et Lucette? Nous les avons connus à Rosario, sur le Parana en Argentine en septembre 2008. Plus tard nous avons perdu leur trace "internautique" et j'aimerais bien les retrouver! Nous sommes maintenant en Nouvelle Zélande, sur notre voilier "Sangoma", que connaissent Lucette et Pierre. Merci d'avance et bon vent, Verena et Toby (S/V Sangoma, South Africa)

Tot: 0.204s; Tpl: 0.018s; cc: 11; qc: 57; dbt: 0.0989s; 1; m:domysql w:travelblog (10.17.0.13); sld: 1; ; mem: 1.2mb