Deuxième retour au Québec en 2010

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Nous avons quitté la Grenade le 9 août afin de rentrer au Québec et compléter nos 183 jours (RAMQ) et, ce faisant, nous avons évité le plus gros de la saison des ouragans.
Ce voyage au Québec fut cependant une « aventure » dans le monde du transport aérien.
Avant de partir sur Absaroque, nous n’avions pris l’avion que de rares fois; l’excitation étant toujours présente. Cette fois-ci, nous avons eu droit au grand jeu…des pannes et des retards (ça ressemble au jeu des échelles et des serpents). Debout à 4h30, le 9 août, le départ de Grenade sur Liat prévu à 6h00 : retard d’une heure, on ne sait pas trop pourquoi (de mauvaises langues disent que certains pilotes de cette compagnie se lèvent en retard…). Arrivés à Trinidad sans encombre, nous avons encore quatre bonnes heures avant l’enregistrement de notre vol pour Miami. L’aérogare est moderne mais les chariots pour les bagages ne sortent pas de la zone de débarquement. Nous devons trainer nos valises ou prendre un porteur (nous avons deux grosses valises pleines de vêtements chauds et de couvertures que nous ramenons à Montréal, je ne sais pas trop pourquoi…hi.hi). Dans cet aérogare, il n’y a pas beaucoup de restaurant, on se trouve un coin pour « déjeuner », je ne sais pas trop ce que je mange. Notre avion de American Airline est prévu pour 14h00. L’embarquement se fait sans problème et la porte de l’avion se ferme. Rien ne bouge. Au bout d’une demi-heure, le pilote mentionne qu’ils attendent un technicien pour vérifier un voyant lumineux. Une heure plus tard, le verdict du technicien : changement de pièce nécessaire. Encore une demi heure plus tard, on nous apprend que la pièce n’est pas disponible ici et qu’il faut la faire venir de Puerto Rico ou de Miami. Donc, après plus de deux heures, la porte de l’avion se rouvre et tout le monde descend… On récupère nos bagages, les tirent à travers l’aérogare encore une fois jusqu’au comptoir de AA où on nous donne de nouveaux billets pour le lendemain et des coupons pour la nuit à l’hôtel et les repas. Nous aurons donc l’occasion de « voir » la ville de Port-of-Spain, capitale de Trinidad. Nous sommes surpris par l’autoroute et les hauts buildings dans la ville (il y a 1.3 millions d’habitants dans cette île). Nous arrivons les premiers à l’hôtel Marriot et, au réceptionniste qui nous demande si nous sommes déçus de ce retard, nous avouons que nous le prenons comme un cadeau d’anniversaire de mariage! En effet, demain, le 10 août, ça fera… euh… 36 ans que JP et moi sommes mariés. Cela nous vaudra un superbe morceau de gâteau et des fruits lors de notre souper à l’hôtel, gentiment offert par la maison!!
C’est pas mal les retards en fin de compte…
À 05h30, nous sommes dans le lobby et reprenons le taxi pour l’aéroport. Il a tellement plu cette nuit que l’eau s’est infiltrée dans la salle des serveurs de l’aérogare, AUCUN ordinateur!! Tout doit se faire à la main, y compris le transport des bagages. L’aérogare est plein à craquer, des lignes de voyageurs partout, dans un désordre…! AA a deux avions réguliers de prévus, à 7h et à 8h, et notre vol reporté est supposé être à 8h30. C’est un véritable b…. Il est 8h30 quand nous passons enfin à l’enregistrement. À 9h00, nous sommes à la porte d’embarquement et constatons que l’avion de 8h00 n’est pas encore parti : il manque un passager. Après 10 minutes d’appel, ils sortent les bagages de l’avion et les préposés déposent sur le tarmac deux valises, sans doute celles reliées à ce passager. Il est finalement 10h00 quand nous montons à bord de notre avion. Il est évident que nous allons rater notre correspondance à Miami… prévue pour 13h15. Finalement, nous quittons Trinidad et tout se passe bien; la météo oblige cependant notre avion à zigzaguer entre les cellules orageuses à l’approche de Miami. À notre arrivée, à 14h00, c’est la course pour récupérer les bagages et se présenter au comptoir des « ajustements », nous recevons encore un coupon pour un repas et notre carte d’embarquement pour Montréal, sur le vol de 20h15.
Nous nous écrasons dans un resto pour faire de l’Internet et tenter de nous reposer un peu. Il pleut passablement dehors. L’embarquement se fait sans problème, Nous sommes assis dans l’avion et la porte se ferme 10 minutes avant l’heure prévue, WOW! L’avion s’ébranle et … tout s’arrête. Une demi-heure plus tard, le pilote nous dit que le bras de traction s’est brisé lorsque le tracteur a commencé à déplacer l’avion et qu’il veut avoir une inspection du train avant, par souci de sécurité. Au bout d’une heure, on nous dit que tout est OK mais on attend qu’une équipe de « poussage » se libère pour venir nous mettre sur la voie… C’est à Miami!!! Il tombe des clous dehors… Enfin, le retour sur Montréal se passe bien et il est près de 02h00, le 11 août, quand nous foulons le sol de Montréal. Tout un trip!

Nous sommes en août et il fait bon. Nous nous trouvons deux vélos et retrouvons nos anciennes amours. Nous courons les magasins de bateau, achetons sur Internet et faisons livrer à Champlain, juste de l’autre côté de la frontière : radio AIS, poignée inox pour se tenir lorsqu’on sort du cockpit, fils pour le système Dutchman de retenue de la grand voile, tissu moustiquaire, pompe de Wash-down, vis à tête carrée, etc.
Au bout d’un mois, on se dit qu’il faut arrêter; où mettrons-nous tout cela?
En effet, le poids excessif nous oblige à acheter un autre sac…
D’autre part, nous avons profité de nos petits enfants et rencontré les membres de nos familles respectives, nos amis. Il fait quand même bon de les revoir tous.
Mais, déjà octobre! Diantre, il faut déjà penser au retour. La météo se met de la partie pour nous aider à ne pas trop regretter notre départ…Il pleut et il fait froid!!
La veille de notre départ, la neige fait son entrée dans certaines régions du Québec…

OK, nous retournons dans le Sud, au soleil!! Nous baigner dans la mer… (Déjà entendu cela chanté par Charlebois)

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Photos

Nous retrouvons aussi notre fils,
de passage à Montréal, et qui en profite pour faire connaissance avec son nouveau neveu Matteo et lui apprendre les joies du liquides pétillant doré…

Le baptême de Matteo
est une occasion de revoir plein d’amis, ici notre Françou.

De grands voiliers visitent Montréal,
on ne peut pas manquer cela. Ils viennent des EU et d’Allemagne.

On se promène sur les pistes cyclables de la région de Sorel
(avec Luca qui s’est endormi)

On initie Luca au canot dans le parc du Mont Tremblant,
la fin de semaine de l’Action de Grâce. Brrr pas chaud, et cela demande une bonne dose de patience de la part de JP qui s’y prête volontiers.