Advertisement
Published: December 1st 2010
Edit Blog Post
Vue de la chambre d’hôtel
la pluie nous accueille pour ce premier matin Dans l’avion de Liat qui survole la côte sud de la Grenade, ce 27 octobre 2010, je suis surprise par mon contentement d’être de retour « à la maison ». Dans quelques heures, nous serons en effet dans ce qui est maintenant notre maison, Absaroque. Après une nuit à l’hôtel et une grosse épicerie, notre gentil chauffeur de taxi, Cutty, nous dépose au chantier de Grenada Marine, à St-David.
C’est dans un endroit assez perdu, plein de bateaux (et de moustiques) qui attendent sagement de retourner à l’eau. Tout est là, pas de vols ni dégâts. Les réparations demandées au moteur ont été réalisées proprement. Nous commençons à tout remettre en ordre. Nous avons cependant des invités à bord : les fourmis!! Nous découvrons des nids dans les cordages du coffre de cockpit et des planchers. Le frigo fonctionne, la génératrice, non, le radar non plus. JP décide de nous brancher sur le secteur, tout marche mais une mauvaise surprise nous attend plus tard (voir plus bas).
Il fait chaud et le temps est menaçant… l’ouragan Tomas est en route!! Une inquiétude envahie les propriétaires présents. Mais les « locaux » n’ont pas l’air inquiet, à part un achalandage extraordinaire au
Absaroque attendait patiemment notre retour
les courroies de retenue au sol sont en place IGA pour acheter de l’eau et des vivres. Nous avons un bon Internet et surveillons de très près le trajet de Tomas. Finalement, tout ce que nous avons le samedi et le dimanche, c’est de la pluie et 13 nœuds de vent!!! OUFFFF.
La préparation du bateau se poursuit après ce court intermède. Mise à l’eau pour mercredi. Nous savons que nous ne sommes pas prêts, nous demandons une journée de plus : mercredi 3 novembre ou mercredi 10 novembre. Nous ne voulons pas attendre une semaine de plus à terre. Ce sera donc demain et nous finirons la préparation sur l’eau.
La mer est encore très houleuse du passage de Tomas et on se fait brasser le québécois dans la baie; nous n’avons pas encore nos jambes de marin (sea legs) comme disent les anglais. C’est supportable (pour le mal de mer) mais impossible d’installer les voiles ou de travailler à l’extérieur. Nous décidons de nous rendre dans notre baie fétiche : Egmont Harbor. Nous partons le vendredi matin et ohhhhh! la mer ballotte Absaroque comme un vulgaire bouchon et tout, tout, dégringole à l’intérieur. Nous avions préparé notre maison, mais oublié que notre maison était aussi un bateau…
ça ne durera pas…
Nous avons encore une fois tout nettoyé l’hélice; cette fois nous avons mis du Lanacote sur les surfaces, on verra... Heureusement, le trajet de deux miles nautiques ne dure qu’une demi-heure. Message compris : Absaroque est avant tout un BATEAU.
Nous découvrons que nous n’avons plus d’inverseur, nous croyons que l’alimenter avec du 50Hz n’était pas une très bonne idée…
Tout est maintenant prêt. Dimanche, nous quittons Egmont pour la marina de St-Georges pour aller chercher nos nouvelles batteries.
Heureusement qu’ici, à Port Louis Marina, c’est presqu’une semaine à l’hôtel que nous vivons tant cette marina est confortable. Nous retrouvons nos amis de Hanco, Sandy et John, et ceux de Marie-Galante, Richard et Lucie; nous apprenons tristement que nous ne nous reverrons sans doute pas dans les eaux de la mer des Caraïbes. Enfin, les nouvelles batteries sont installées, et tout fonctionne bien (mais toujours pas l’inverseur qui nous fournit du 110V à partir des batteries). Nous en avons même profité pour nettoyer un peu la salle des machines.
Nous quittons la marina pour retourner à Prickly Bay où nous retrouvons Jim et Renate d’Emerald Seas; ils nous annoncent qu’ils partiront vers l’ouest et remonterons sur Cuba et la Floride. Eux aussi nous ne les reverrons sans doute pas dans ces eaux-ci.
Cela nous attriste, mais nous voulons vraiment prendre
le temps de visiter l’arc Antillais, ce que nous n’avons pas vraiment fait. Alors, nous attendons de terminer les réparations importantes, radar et inverseur, de faire le plein de vivres et la bonne fenêtre météo avant de quitter cette île que nous aimons toujours plus à chaque séjour.
Nous en profitons pour nous faire de nouveaux amis,
Advertisement
Tot: 0.154s; Tpl: 0.016s; cc: 11; qc: 56; dbt: 0.0602s; 1; m:domysql w:travelblog (10.17.0.13); sld: 1;
; mem: 1.2mb