Découverte du Kansaï


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Asia » Japan » Osaka » Osaka
March 21st 2016
Published: April 5th 2016
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La première journée à Osaka est consacrée au check-in, aux courses, à la recherche d'une église à proximité de notre logement et au planning des prochains jours.

Dimanche nous nous rendons à la cathédrale Ste Marie (Santa Maria) d'Osaka, où un office en anglais est proposé à 14h.

Sur le chemin, nous apercevons l'immeuble de la chaîne Yomiuri TV qui diffuse la série télévisée d'animation du manga « Détective Conan », puis quelques groupes japonais en pleine prestation musicale à proximité du château d'Osaka.

Bien que les chrétiens soient minoritaires au Japon, il est finalement assez facile d'assister à l'office du dimanche dans les grandes villes. Je me suis adaptée au déroulé en anglais et apprécie particulièrement les chants, la seule difficulté réside désormais dans le suivi des homélies.

Si depuis le début du voyage nous avons choisi de nous rendre à pied à l'église, cela nous amène souvent à marcher 5 à 6 km d'affilée (la palme revenant à Chiang Mai où nous avions cheminé pendant plus de 2h pour rejoindre la chapelle St Ignatius).

Alors que les premières expériences étaient plutôt éprouvantes et nécessitaient de prendre de la marge, nous réalisons que nous avons gagné en endurance au fil du temps : nous mettons environ 1h30 pour rejoindre une église située à 6 bornes sans « courir », avons stabilisé notre vitesse de marche et avalons chaque semaine une trentaine de km.

A la fin de la messe, nous nous rendons au musée d’histoire d’Osaka.

La visite commence au 10e étage, et au fur et à mesure que l’on descend les niveaux on se familiarise avec 4 époques de l’histoire d’Osaka : celle du palace de Naniwa avec reconstruction partielle du Daikokuden, mannequins en habit de cour et vidéos décrivant l’époque ; époque moyenâgeuse nommée « période Edo » où Osaka était connue comme « ville de l’eau » et garde-manger du pays ; âge du Grand Osaka où un challenge archéologique est proposé ainsi que diverses activités sensibilisant les enfants aux fouilles ; images représentant Osaka en phase de développement économique et industriel, et la transition entre tradition et modernité.

On découvre une ville au passé riche, qui a servi de capitale secondaire lorsque Nara était la capitale principale du Japon.

Lundi, nous sillonnons notre quartier et découvrons une galerie marchande, un supermarché et un vendeur de spécialités locales. Nous dégustons avec plaisir l’okonomiyaki (« crêpe » au chou), les takoyaki (boulettes à la pieuvre) et des pâtes chinoises sautées (sorte de « pad-thaï »).

Mardi, nous poursuivons la découverte d’Osaka à travers un arrêt à l’Umeda Sky Building, gratte-ciel de 173m qui abrite en son sommet un jardin suspendu reliant les 2 tours de 40 étages qui le composent. S’ensuit une halte au parc Utsubo, puis la visite du quartier « Amerikamura » où se succèdent de nombreuses enseignes américaines et européennes. Nous terminons par le quartier « Namba », connu pour abriter la très touristique rue Dotonbori. Cette rue grouille de monde et de panneaux publicitaires, et est réputée comme lieu concentrant les diverses spécialités d’Osaka.

Mercredi, nous préparons notre prochain voyage : recherche de logements et d’une église pour la messe du dimanche des Rameaux et de la Passion, à partir des destinations accessibles depuis Osaka.

Nous découvrons à cette occasion l’ampleur de l’engouement des japonais pour la floraison des cerisiers : avec l’arrivée du printemps et du beau temps, il devient difficile de trouver des hébergements. Nous renonçons à visiter Kyoto au cours de ce voyage, et décidons de rejoindre Hiroshima lundi.

Jeudi est consacré à la visite du Shinmori Central Park et du Tsurumi Ryokuchi Park, qui abrite en son sein le jardin botanique d’Osaka.

Vendredi, nous prenons contact avec notre agence de voyages parisienne, puis la compagnie aérienne « Japan Airlines » pour confirmer la date de notre départ de Tokyo pour Sydney. Ce sera le dimanche 3 avril au soir.

Alors que nous souhaitons nous enregistrer en ligne, nous prenons conscience pour la 2e fois d’un aspect de la société japonaise auquel nous avions jusqu’ici accordé peu d’importance : l’anticipation. A 15 jours du départ, le vol du matin était déjà quasiment plein, et sur notre vol la quasi-totalité des sièges sont affectés.

La journée de samedi démarre par un déménagement, puis est consacrée à la visite de la ville de Nara à 1h de train.

Nous sommes surpris par le nombre important de cerfs en liberté dans le parc de Nara, et nous familiarisons avec les jardins japonais. Notamment lors de la visite du « Issuien Garden », pour lequel nous bénéficions d’un commentaire en anglais dispensé par une bénévole du site. On apprend à cette occasion que la taille des pièces est généralement exprimée en tatamis (ex : 4 tatamis et ½ pour une pièce du site servant à la cérémonie du thé).

Nous nous arrêtons également devant plusieurs temples, et apercevons en chemin la préfecture de Nara ainsi que des pousse-pousse locaux (jinrikisha). Le porteur se déplaçant à pied, ce mode de transport reste cantonné à des circuits touristiques.

Sur le chemin du retour, nous apercevons plusieurs salles de pachinko. Jeu très populaire au Japon, il utilise de petites billes métalliques à insérer en guise de jetons au sein d’un appareil entre la machine à sous et le flipper. Par curiosité nous sommes rentrés dans l’une des salles, le bruit est à en devenir sourd et les lumières sont éblouissantes ; on en perdrait la notion du temps.

Nous terminons la soirée par des clichés dans la rue commerçante qui mène à la tour Tsutenkaku (littéralement « Tour qui mène au ciel »), fameuse pour ses néons servant d’indicateurs météo pour le jour J et le lendemain.

Sur la face orientale de la tour on peut voir la plus grande horloge du Japon ; elle héberge également une statue du Dieu Billiken dont on retrouve plusieurs représentations devant les commerces des alentours.

Dimanche, la messe est matinale du côté de l’Umeda Church, aussi connue sous les dénominations « Holy Family » et « Sacra Famiglia ».

Au début de l’office, des rameaux de tailles différentes sont mis à disposition à l’entrée de l’église. A la fin de la célébration, les nouveaux paroissiens sont invités à se lever et se présenter à la communauté.

Grâce à cette démarche, je discute en français avec une parisienne mariée à un japonais et qui séjourne désormais à mi-temps dans chacun des 2 pays, puis avec un japonais ayant fait ses études en France il y a une vingtaine d’années. Je rencontre aussi 2 jeunes nigérians installés à Osaka, pour le travail et les études.

Au retour, nous nous arrêtons dans l’enseigne japonaise Don Quijote pour des courses. La superficie du supermarché est grande, mais l’agencement des rayons donne un côté pratique aux déplacements.

Lundi, check-out et départ en bus vers Hiroshima où nous arrivons en soirée.

Notes du séjour :

- Les japonais semblent très à cheval sur la ponctualité et l’ordre… On part toujours à l'heure prévue et on arrive soit à l’heure, soit en avance. Et quelque soit le transport en commun à emprunter, on s’aligne pour rentrer.

- Bon plan pour les courses en supermarché : faire ses achats en fin de journée, une à deux heures avant la fermeture pour bénéficier de rabais allant jusqu’à 50% sur certains produits (viandes, plats cuisinés et sushis du jour, etc.).


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