Séjour 1 à Tokyo


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Asia » Japan » Tokyo
March 11th 2016
Published: March 30th 2016
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Nous arrivons à Tokyo le lundi 29/2 aux alentours de 20h.

Comme beaucoup de touristes débarquant pour la 1ère fois au Japon, une des premières choses qui surprend est la technologie présente dans… les toilettes : nombreux boutons et voyants pour régler la pression ou la température de l’eau, ajuster le volume ou varier le bruitage de la chasse d’eau et j’en passe.

La sécurité passée et nos bagages au dos, nous nous dirigeons vers les douanes.

Les nombreux tampons dans nos passeports piquent la curiosité du douanier qui est intrigué ; il nous pose quelques questions sur la durée de notre séjour au Japon, le poids de nos sacs et la suite de notre voyage. L’échange en anglais est fluide et sympathique.

Une fois l’agent quitté, nous allons à la recherche d’un comptoir d’informations pour nous procurer des cartes de transport en commun. Le système est le même qu’à Singapour ou à Hong Kong (carte individuelle rechargeable), sauf qu’ici on a plusieurs options pour le crédit initial.

Nos cartes SUICA et un plan du réseau en poche, nous nous lançons à la conquête des transports tokyoïtes. Dans le métro, les noms des stations sont donnés oralement en japonais et en anglais, et également affichés sur écran. De plus les stations sont numérotées, ce qui rend la mémorisation et le décompte faciles.

Nous avons réservé un appartement typique japonais dans le secteur de Shinjuku, un des quartiers les plus denses de Tokyo.

Au cours des échanges précédant notre arrivée, la logeuse nous indique que l’entrée dans le logement doit s’effectuer avant 21h ; or il faut environ 3h pour récupérer nos bagages, effectuer les différentes démarches (contrôles sécurité et douane) et rejoindre l’appartement en transports en commun depuis l’aéroport de Narita. La proprio nous invite donc à passer la 1ère nuit dans un autre appartement qu’elle gère et pour lequel l’enregistrement se fait tout seul (« self check-in »), puis de déménager le lendemain matin vers notre logement définitif.

Nous ne sommes pas du tout emballés par l’idée d’atterrir dans un logement différent de celui que nous avions réservé et de déménager le jour suivant, mais acceptons la proposition faute de choix.

Notre logement d’une nuit se trouve dans le quartier « Kabukicho », qui fait également partie du secteur de Shinjuku.

Nos sacs déposés, nous explorons les alentours pour nous restaurer. Le repas sera constitué de boissons et plats cuisinés achetés au 7-11 du coin. Les plats proposés dans les supérettes ne sont pas comme ceux qu’on pourrait trouver en France ; il s’agit de vrais plateaux repas composés de différents mets locaux : sushis, nouilles sautées, riz et curry, etc. Ils ont l’air fait maison et sont ce qu’on appelle ici des « bentos ». Ils constituent le repas de beaucoup de gens pour le déjeuner ou le dîner, la taille et les équipements de beaucoup d'appartements n’étant pas propices à la cuisine.

Mardi matin, la proprio frappe à la porte pour savoir si nous sommes bien arrivés, et nous donner les indications nécessaires pour rejoindre notre second logement. Un de ses collègues nous attendra à la station de train la plus proche pour nous y conduire.

Nous gagnons l’appartement en fin de matinée. Il s’agit d’un 2 pièces avec salle de bain et toilettes séparées, meublé et doté d’une cuisine équipée. Seuls points d’adaptation : les lits sont des tatamis peu épais posés à même le sol, et la télécommande de l’air-conditionné (A/C) est en kanji (caractères japonais). Pour le 1er point il faudra faire avec ; pour le 2e, quelqu’un d’autre a déjà rencontré cette difficulté et mis à disposition une notice en anglais sur un blog en ligne. Merci internet !

Nos nous rendons dans l’après-midi au supermarché du coin pour faire les courses, puis Julien se charge du repas du soir : soupe de nouilles japonaises au choux chinois et au poulet. Demain ce sera mon tour, pour des spaghettis à la bolognaise.

Nous sommes en plein hiver, venons de perdre une dizaine de degrés par rapport à Hong Kong, et avons fait le choix de ne pas prendre de vêtements trop volumineux lors de notre départ de Paris il y a 4 mois. Nos sacs étant déjà blindés, il n’était pas non plus envisageable de faire des achats supplémentaires en route. Alors autant dire qu’on « caille »... Pour éviter de tomber malades, nous décidons de limiter nos déplacements des premiers jours à notre quartier, jusqu’à ce que la météo soit plus clémente.

Jeudi, nous contactons la proprio pour prolonger notre séjour de 3 nuits.

Vendredi après-midi, nous allons à visiter le Tokyo Metropolitan Government Building, qui dispose de 2 observatoires pour admirer la ville. Nous accédons à l’observatoire nord situé au 45e étage, à 202 m au-dessus du niveau du sol. La vue sur les différents gratte-ciels est impressionnante, par contre il ne faut pas avoir le vertige…

Nous rejoignons ensuite le bar SpeakEasy, qui accueille ce soir un évènement couchsurfing. La soirée démarre timidement, l’organisatrice étant absente. Mais au fil des heures des petits groupes se forment et nous rencontrons de nombreuses personnes sympa.

Avec Dominique, un étudiant de la région parisienne qui suit des cours de japonais pendant un an avant de passer un examen similaire au TOEIC mais axé sur la culture japonaise, nous discutons en français de France et du Japon.

Avec le japonais Kosuke, nous abordons en anglais les difficultés respectives à s’exprimer dans la langue maternelle de l'autre. Il nous apprend quelques bases de japonais, et nous corrigeons sa prononciation de quelques mots français.

Avec les japonaises Seko et Yumi, nous abordons les spots de Tokyo à ne pas manquer.

Avec les allemands Bastian et Jane, nous discutons des difficultés à trouver un hôte à l’aide du site couchsurfing, en particulier pour les personnes n’ayant que peu de références ou qui n’ont pas encore accueilli de voyageurs chez eux via la plateforme. Nous abordons également les sites et villes touristiques que nous prévoyons de visiter, en fonction de la durée de nos séjours respectifs.

La russe Anastasia et son copain japonais Daisuke nous parlent de leur expérience d'hôtes Couchsurfing et nous proposent de nous héberger quelques jours si besoin. Julien et Daisuke discutent ensuite de nombreux mangas et animes japonais.

Dimanche, nous nous rendons à l’église St Ignatius dans le quartier Kojimachi près de la station Yotsuya, pour la messe de 12h en anglais. Puis poursuivons la journée par une ballade à travers Shinjuku, la visite d’un parc et d’un shrine (temple) et des courses. En chemin nous sommes passés devant 2 écoles, une maternelle et un établissement de type collège / lycée. Nous avons été surpris d’y apercevoir des élèves en ce jour de weekend, et constaté que les établissements sont dotés de pas mal d’infrastructures : aire de jeux pour le 1er, terrains de sport bien équipés pour le 2e.

Mardi 8/3, nous étendons notre réservation de logement de 2 jours afin d’organiser au mieux la suite de notre voyage, puis sortons en fin de journée pour visiter le Yoyogi Park que nous trouvons fermé. Nous le visiterons demain.

Mercredi, nous étudions les différents itinéraires possibles et optons pour Osaka comme destination suivante. Nous envisageons également Kyoto, Nara, Kobé et Hiroshima comme autres destinations.

Jeudi, nous commandons 2 Japan bus pass « 5 jours » proposés par la compagnie Willer Express et réservons notre 1er voyage. Disponible au format 3 ou 5 jours, le pass permet d’emprunter jusqu’à 3 bus par jour (dont 1 bus de nuit) sur certaines lignes du réseau pendant plusieurs jours non consécutifs et dans un délai de 2 mois. Cette solution nous paraît raisonnable en termes de souplesse et de coût, en comparaison avec le train.

Vendredi, nous quittons notre logement. Le check-out étant à 11h et notre bus pour Osaka n’étant qu’à 22h, nous décidons de stocker nos sacs à dos dans les fameux « coin lockers ». Présents dans beaucoup de gares, il s’agit de casiers de tailles différentes. Généralement employés pour stocker ses affaires pour la journée, il faut y insérer des pièces de 100 yens pour les utiliser, et débourser de 200 yens pour les plus petits à 500 yens pour les plus grands.

Ne trouvant pas de casier suffisamment volumineux à la station de métro la plus proche de la station de bus, nous nous rendons dans les locaux de la compagnie Willer Express. Dans la salle d’attente, 2 grands casiers assez grands pour nos sacs sont libres ; nous nous empressons d’y laisser nos affaires puis quittons le building Shinjuku Sumitomo pour la visite du quartier Akihabara.

Connu par les amateurs de nouvelles technologies, de mangas et de jeux sous le nom d’Akiba, ce quartier héberge de nombreuses arcades, des « manga café » (où l’on peut lire des mangas en libre-service tout en disposant d’une connexion internet, avec paiement à la durée) et des magasins où on peut acheter du matériel informatique en pièces détachées. On y trouve également différents restaurants où les serveuses sont costumées : soubrette, magicienne, etc.

Après le déjeuner dans un restaurant de la chaîne Coco’s, nous nous rendons au National Art Center Tokyo (NACT) du côté de Roppongi. Le centre accueille plusieurs expositions, dont 2 présentées par des associations d’artistes amateurs.

La 1ère concerne des calligraphies. Cet art consiste à dessiner ou peindre des caractères de manière artistique en faisant varier la grosseur ou la précision des caractères, ou encore le sens de l’écriture. Difficile de l’apprécier à sa juste valeur sans savoir lire le kanji. Sur le côté de chaque tableau, un petit écriteau indique en kanjis standards le texte représenté, ce qui nous permet quand même d’apprécier les différences par rapport à l’écriture de l’artiste.

La 2ème exposition présente des peintures, sculptures et impressions.

Les peintures sont très colorées et abordent différents thèmes : chaos, scènes de vie, nature et paysages, divinités, figures géométriques.

Au détour d’un stand, nous avons l’opportunité de croiser un sculpteur qui nous explique certaines de ses œuvres. De religion protestante, il a choisi de faire transparaître sa foi à travers ses œuvres, en représentant certaines scènes bibliques : entrée de Jésus à Jérusalem, Marie-Madeleine lavant les pieds de Jésus avec ses cheveux, la tête de Jean le Baptiste apportée sur un plateau.

De retour à l’agence de bus aux alentours de 20h, nous récupérons nos bagages et embarquons pour une nuit de voyage.

Bye bye Tokyo, en route pour le Kansai (région de Kyoto et Osaka) !



Notes du séjour :

- Nous avons constaté que les japonais sont très polis. Cela se ressent à travers les nombreuses expressions et formules de politesse employées à l’arrivée ou à la sortie d’un magasin, en croisant quelqu’un en route ou en écoutant les annonces vocales dans les transports en commun.

- Plusieurs personnes nous ont proposé leur aide de façon spontanée, que ce soit dans le métro ou dans la rue, pour s'assurer que nous savions bien comment rejoindre notre logement. Et à chaque fois que nous avions une question, même si l'interlocuteur n'était pas à l'aise en anglais, il faisait de son mieux pour nous donner des indications claires ou nous orienter vers quelqu'un parlant anglais.

- Il existe à travers le Japon diverses cartes de transport en commun similaires à SUICA. Les différents opérateurs se sont mis d’accord pour que cela soit transparent pour les utilisateurs, qui peuvent naviguer d’un réseau à l’autre. Pour autant, toutes n’offrent pas à priori la même couverture à travers le pays.


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