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Published: October 29th 2015
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L'aventure australienne commence plutôt bien. On a prévu de loger chez Ken et Karen des amis d'une amie d'Alexis qui nous ont proposé de nous héberger.
Et quand on arrive chez eux, on voit qu'ils ne sont pas du genre à blaguer... "Mi casa es su casa". On se retrouve dans une villa, avec des pièces à foison, des plafonds sans fin, et une piscine presque olympique. Cerise sur le gâteau, ils partent en week end pour la semaine, et nous laissent la maison à nous tous seuls. Well...
Notre séjour à Brisbane se passe donc pour l'essentiel dans la piscine ou à regarder les matchs de rugby sur leur écran géant. On fait toutefois quelques excursions vers le centre ville, la plage (2:30 pour y aller en train et bus, record à battre!), ainsi que vers Noosa, ville sur la Gold Coast qui fait face à Fraser Island.
La banlieue où nous résidons, et même Brisbane en général, me marquent par la très importante immigration, notamment asiatique. Dans la zone où nous sommes, plus d'une personne sur deux vient du Japon, de Chine, de Corée, d'Indonésie, ou d'Inde par exemple. Ce qui est assez impressionnant, c'est que tout
ce petit monde semble cohabiter parfaitement : le grill de ribbs australien jouxte le restau cantonnais, et le liquor store voisinne le barbier pakistanais. Les gens se respectent et se saluent les uns les autres... Ça change du pays.
On a vraiment sous estimé la taille du pays (qui a lui seul est plus grand que l'Europe toute entière), ce qui fait que les trajets durent des heures. Nous qui voulions visiter Fraser Island, risquons d'être un peu courts si l'on ne veut pas rater le dernier train. On se contente donc de Noosa qui se révèle finalement être une excellente surprise. L'auberge complètement hippie est des plus folkloriques, avec des réceptionnistes dans le futur. La plage immense est véritablement magnifique, et l'on se trouve une belle balade à se faire le long de la côte. Le soleil est à son zénith, la mer étincèle, les surfeurs sont au rendez vous, et on aperçoit même des baleines à bosse qui semblent bien s'éclater à quelques centaines de mètres de la côte.
Sur la voie du retour, le stéréotype australien s'offre à nos yeux: le lourd soleil orange qui éclaire les vagues de sa lumière chaude, les groupes qui
se posent sur la plage pour le regarder se coucher autour d'une bière ou d'un joint, les surfeurs qui sortent de l'eau en exhibant leurs abdos ou leurs poitrines généreuses... la totale.
Le chapitre de Brisbane et de la Gold Coast me donne un aperçu de l'Australie plus sauvage. Les arbres semblent pleins de sagesse, les perruches rouges ou les aras jaunes ont remplacé les pigeons dans le ciel. D'une certaine façon la nature semble plus agressive qu'en Nouvelle Zélande. Les conditions sont plus extrêmes, les animaux plus présents et dangereux : araignées géantes, chauves souris vampires, requins pour ne citer qu'eux sont monnaie commune (Danielle la fille de K&K nous annonce très calmement qu'il y a un serpent qui vit dans le grenier d'une maison sur trois environ), et même les couleurs semblent plus profondes. C'est très dur d'expliquer pourquoi, mais ce que j'ai préféré ce sont les arbres, qui semblent à la fois plus majestueux et plus chaleureux, s'élançant jusqu'au ciel azur pour nous couvrir de leur ombre bienfaitrice.
Ni d'une ni deux, on saute des notre retour dans l'avion pour Melbourne que l'on nous a chaudement recommandée. Et à juste titre, car la ville est
vraiment géniale.
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