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Published: October 31st 2015
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On est à peine arrivés que l'on tombe tous les deux sous le charme de la ville. Le sentiment est assez difficile à expliquer, mais il règne dans cette ville une atmosphère harmonieuse, où tout semble couler naturellement.
Il ne fait ni trop chaud ni trop froid, le tram serpente naturellement entre les parcs, les voitures et les rues piétonnes. Les nombreux cafés et restaurant en terrasse accueillent tout autant les businessmen que les écolières en uniforme ou backpackers. La ville semble avoir trouvé un équilibre harmonieux entre nature et culture, entre business et tourisme, entre efficience et joie de vivre.
On arrive à notre auberge, qui se révèle être plutôt géniale. Située plein centre, elle est relativement bon marché, pourvue d'une cuisine immense, d'une table de Ping Pong et d'un billard, offre le petit déjeuner tous les matins, et organise toutes sortes d'activités.
Les quelques jours qui suivent sont passés à se balader dans cette ville que j'ai adorée, au milieu des jardins botaniques, des ruelles pleines de graffitis, ou de l'immense bibliothèque.
Après une visite chez les coiffeur, me voilà chauve comme un voyou, plus un poil sur le caillou. J'avais toujours eu envie de voir
la tête que j'aurais sans cheveux... Résultat: c'est sacrément moche !
On fait finalement une excursion à Phillip Island, petite île préservée non loin de Melbourne. La journée commence avec une escale dans une réserve animalière où on se balade aux milieux des animaux. J'ai un énorme coup de cœur pour les koalas, créature la plus mignonne au monde, et on se met d'accord avec Alexis pour décréter que l'émeu (qui est quand même une figure emblématique de l'Australie, ne serait-ce que sur les pièces), est une créature sournoise et diabolique, qui devrait être éradiquée de la surface de ce monde. Après avoir chillé avec les kangourous, dingos et wallabies, on repart pour une chocolaterie, et une jolie plage. Le bus fait ensuite un arrêt à un point de vue véritablement magnifique, avant de nous déposer sur une nouvelle plage à la tombée de la nuit. De là, on admire les minuscules pingouins arriver depuis l'océan par radeaux de six-sept pour venir trouver un refuge pour la nuit dans les terres de leur démarche comique.
Le séjour à Melbourne se conclue avec un nouveau roadtrip sur la fameuse Great Ocean Road qui va de Melbourne à Adélaïde et
longe la côte Sud du pays. On se pointe à l'agence, on signe les papiers, récupérons les clés, tout va bien. Puis au moment de démarrer la voiture, Alexis me regarde et me dit : "Antoine, c'est une automatique". "Ah...". Et bien entendu, ils n'ont pas de voiture avec boîte de vitesse manuelle à nous échanger. Très bien... En plus de conduire à gauche, on conduit avec une automatique, sans avoir la moindre idée de comment ça fonctionne.
Je vous passe les détails, mais la sortie de Melbourne est épique. Mais, on commence finalement à s'habituer et à acquérir les bons réflexes. C'est beaucoup plus facile que ça n'y paraît, mais c'est vrai que ça nous a sacrément fait peur de nous lancer sur l'autoroute comme ça au début.
On retrouve l'ambiance roadtrip avec un bonheur à peine voilé par ma douleur à l'oreille, et nous voilà lancés sur la Great Ocean Road.
C'est joli et plutôt impressionnant, mais malheureusement, ça paraît assez fade après la West Coast Néo-Z... C'est un des problèmes auquel je commence à être confronté: à force de voir des choses grandioses et magnifiques, ça devient dur de s'émerveiller de tout et n'importe quoi
tous les jours.
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