Arrivée à Sydney

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Nous arrivons à Sydney ce lundi 04 avril aux alentours de 6h30.

Pour cette 1^ère semaine australienne, nous avons une fois de plus fait appel au système airbnb pour dénicher un appartement tout équipé pas loin du centre-ville. L’entrée dans notre logement n’étant possible qu’en fin de matinée, nous prenons notre mal en patience et profitons du temps disponible pour nous procurer des cartes de transport, une puce locale Vodafone et de quoi petit-déjeuner.

Après avoir fait connaissance avec David, qui nous cède son appartement après nous avoir donné quelques conseils et informations pratiques, nous consacrons le reste de la journée aux courses et au repos. L’occasion aussi de goûter à du steak de kangourou, viande plutôt tendre J.

Les jours suivants, nous effectuons diverses recherches comparatives sur les modes de déplacement afin de déterminer le meilleur moyen de rejoindre Perth où nous souhaitons retrouver Monique et Gustave, le couple de français rencontré 3 mois plus tôt à Sapa (au Vietnam) et avec qui nous avions sympathisé.

L’avion est le plus économique, mais est écarté par Julien. Restent le train, le bus et la location de voiture. Le trajet en bus est trop long et ne semble pas évident, avec de nombreuses correspondances à prévoir ne se goupillant pas toujours bien. Le train est très également long et assez cher. La location de véhicule s’avère elle aussi onéreuse si le lieu de dépôt diffère du lieu de prise en charge.

Nous découvrons la « relocation », qui consiste à ramener un véhicule d’un état à un autre pour le compte d’une agence de location. Il s’agit principalement de camping-cars ou de 4*4. Le nombre de jours disponibles et le kilométrage alloué pour effectuer le trajet varient d’une compagnie à l’autre, on ne paie quasiment rien pour la location et une partie du carburant dépensé est remboursée si le véhicule est rendu dans les délais. C’est pour cette dernière option que nous optons ; reste à trouver une offre qui nous corresponde.

Vendredi est consacré à la visite du quartier de Camperdown, et samedi à l’exploration du centre-ville de Sydney.

Au sein des « Royal Botanic Gardens », nous découvrons une diversité de plantes et un parcours piéton à double lecture : d’une part la conquête de l’Australie du point de vue des « découvreurs » anglais, et d’autre part son invasion du point de vue des aborigènes autochtones.

La ballade se poursuit près de l’opéra de Sydney et de l’ « harbour bridge », avec un arrêt dans une galerie d’art aborigène où sont vendus de nombreux boomerangs, toiles et bijoux, ainsi que des didgeridoos. Le « didgeridoo » est le nom donné par les colons à l’instrument à vent joué par les aborigènes du nord de l’Australie et dont l’usage pourrait remonter à l’âge de pierre, il y a 20 000 ans. Généralement en bois, ce grand cor dispose d’une cinquantaine de noms chez les aborigènes (en fonction de leur ethnie), et son intérieur est creux sur toute la longueur qui varie de 100 à 180 cm.

Nous quittons la galerie pour le terminal du ferry, et assistons en chemin à plusieurs spectacles de rue : un joueur de didgeridoo, puis un chanteur métisse aborigène interprétant différents classiques occidentaux dont « I believe I can fly » de R. Kelly, et un peu plus loin une contorsionniste surprenant le public jusqu’à rentrer entièrement dans une boite en plastique pas bien grande…

Poursuivant notre route, nous arrivons au marché du quartier « The Rocks » et terminons la journée par la visite de la cathédrale Ste Mary et du Hyde Park qui abrite l’Archibald fountain. De retour à l’appart, nous nous laissons tenter par le McDo voisin, où il est possible de créer son propre sandwich, avec une base de pain ou de salade !

Dimanche j’assiste à la messe à l’église St Joseph située non loin de notre logement, puis nous finalisons notre itinéraire pour les jours suivants : le prochain stop sera à Melbourne, que nous rejoindrons en bus et d’où nous prendrons une relocation pour Perth. Côté hébergement, nous réservons 4 nuits dans un appart’hotel à compter de mardi.

Lundi, nous quittons notre logement en fin de matinée.

Après avoir déposé nos affaires dans une agence de stockage du centre-ville pour la journée, nous nous rendons en bus à la plage de Bronte. Elle n’est pas très fréquentée, ce qui est plutôt agréable. Des toilettes et douches propres sont à disposition pour se nettoyer à la sortie. Nous empruntons ensuite le chemin piéton qui relie cette plage à celles de Tamarama et de Bondi, ballade au cours de laquelle nous croisons plusieurs coureurs et marcheurs. Nous reprenons ensuite le bus pour rentrer au centre-ville, récupérer nos bagages et nous rendre à l’agence Firefly pour le bus de nuit.

Notes du séjour :

- Les salles de sport sont très courantes à Sydney, et il est courant de voir de nombreuses personnes s’adonner à des activités sportives dans les parcs et espaces verts. Ces derniers sont d’ailleurs souvent dotés d’équipements sportifs.

- Il est tout à fait possible de faire attention à son alimentation ici : en supermarché de nombreux produits sont indiqués « sans gluten », « sans additifs », « sans conservateurs », « sans sucres ajoutés », « produit en Australie », « allégé en graisse », etc. Même McDo indique les calories de ses sandwichs, et si l’on fait soi-même son sandwich on peut consulter la valeur énergétique de chacun des ingrédients choisis. Sauf… de la mayonnaise ;-).



- Le système de transport de Sydney est étonnant. La carte Opal permet de prendre les différents transports en commun (bus, tramway, train) à des prix réduits. Mais particularité propre à la ville, les tarifs des bus varient selon les heures pleines et creuses, ou encore le dimanche. De même, au bout d’un certain nombre de trajets en bus, le tarif du déplacement est plafonné.

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