Jours 62 à 69


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North America » United States » North Carolina
November 19th 2008
Published: November 19th 2008
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Jour 62
En ce mardi, 11 novembre, Jour du Souvenir : Réveil à 5h!! Il fait froid et humide. On voit de la brume au loin, sur le Pamlico Sound. Il ne vente pas beaucoup. On lève l’ancre les derniers. Nous sortons tranquillement d’ici, en suivant notre route d’hier tracée sur le GPS. Le soleil se lève, dissipant la brume au loin. Tout semble idyllique…. ne vous y fier pas!
Le vent s’est levé, expliquant le départ de la brume. Il faut sortir de Bay River et contourner Mall Shoal Point afin de remonter dans la rivière Neuse jusqu’au canal qui nous mènera à Beaufort et Morehead City. Il faut donc partir vers le SE, tourner au NO pour contourner la pointe et ensuite au Sud dans le fond de la rivière. Le vent NE s’est levé, 10kn puis 15kn , on lève le génois; et la grand voile? On attend un peu…. Mauditement bien fait!!
Arrivés à la pointe, en tournant, le vent qui nous portait par le travers nous pousse maintenant presque de l’arrière; Les vagues sont croisées et le vent a gentiment atteint le 20kn (avec des rafales à 25). Une vague courte et désordonnée nous entoure. On essaie de prendre le tout en photo, mais ça ne rend pas. Une fois bien engagés dans la Neuse, Absaroque se laisse porter par les vagues de 2 à 3 pi qui mettent 7 secondes pour aller de l’arrière à l’avant. On file plus de 6kn avec seulement 1200rpm.
(Nous apprendrons plus tard que c’est ici que Mystic a brisé son génois et son enrouleur, dans une traversée avec des rafales à plus de 50kn)
Nous arrivons dans le canal avec une vitesse de 7kn et des vents de travers. Quatre bateaux rapides de l’armée passent sans nous voir…mais non sans laisser de vagues…
Une fois à l’abri dans le canal, on relaxe un peu. Près de la sortie, nous approchons de la mer, nous voyons nos premiers dauphins (pas facile à photographier)
Nous arrivons à Beaufort (prononcer Bioufaort) « par en arrière », la mer est de l’autre côté. Beaucoup de sable et d’ensablement, il faut louvoyer entre les hauts fonds et ne pas perdre les marqueurs de vue. On croise d’ailleurs un voilier qui en a raté un, bien assis sur le fond…
Nous atterrissons dans un marina (Morehead City Yacht Basin) après avoir été faire un tour
Le canal juste avant Beaufort       Le canal juste avant Beaufort       Le canal juste avant Beaufort

Voyez vous le dauphin devant le bateau? Oui, plutôt la trace dans l’eau…
au mouillage que nous avons trouvé trop petit pour les vents annoncés (nous ne prenons plus de chance, nous voulons mouiller sur 100pi minimum pour dormir en paix)
Accostage plutôt spectaculaire…. avec changement de pilote. Heureusement qu’il y avait du monde sur le quai pour attraper les amarres et attendre qu’Absaroque, arrivé proue première sur le quai, veuille bien se mettre parallèle au dit quai.
Au moins on a dormi en paix (même si la paix a un prix : 73.50$US)

Jour 63
Lever pas trop tôt. On discute stratégie avec Kai Keiki. Zénith avait, hier, continué sa route dix miles plus loin et est à l’ancre dans une petite baie proche de tous les magasins. Compte tenu de la météo maussade annoncée pour les prochains jours, nous décidons d’aller le rejoindre. À midi, nous sommes ancrés dans Spooners Creek, sur 70pi de chaîne, au beau milieu de la place (70pi parce que c’est entouré de maisons et complètement fermé de Bogue Sound, nous sommes donc à l’abri). Il n’y a que nos trois bateaux ici.
Nous passons un reste de journée tranquille, sous la pluie.


Jour 64, 65 et 66
Jeudi, vendredi et samedi sont trois jours identiques. Il pleut beaucoup, il vente beaucoup. Nous n’avons pas levé l’ancre; le vent a fait, durant ces trois jours, un tour complet de compas, et Absaroque a tracé un cercle complet sur le GPS (nous enregistrons la trace du bateau 24h sur 24 quand nous sommes à l’ancre, avec une alarme de mouillage de 80pi). On y voyait très bien les différentes vitesses de vent, donnant des traces en arcs de cercles concentriques. Meilleure preuve que l’ancre a bien tenu!!
Magasinage, partie de scrabble dans l’après midi, et 5 à 7 ont occupé nos journées.
Jeudi, Désirada s’est joint à nous (Monique aussi aime bien jouer au scrabble… pi est bonne!)

Jour 67
Enfin, le vent est tombé un peu. Nous entamons maintenant un troisième type de trajet; nous suivons la côte de près dans des étendues d’eau étroites (donc pas de vagues), cependant il y a beaucoup de ponts à faire ouvrir. Ils n’ouvrent qu’à heure fixe, il faut donc calculer le temps en tenant compte des courants de marées et du vent.
Dimanche, 16 novembre, nous levons l’ancre à 6h15.
Nous nous retrouvons au sein d’un cortège, voiliers et bateaux moteur, tous en migration, à la queue leu leu car le chenal est très étroit. L’appel du « bateau remorque » (TowBoat) guette celui qui rate une bouée ou qui frôle de trop près la bordure du chenal! Demandez à Raksha…
À 9h00, nous entendons sur le 16 que le premier pont que nous allions rencontrer aujourd’hui avait des ennuis mécaniques. Après vérification auprès des gardes côtes, on nous dit que ça peut prendre jusqu’à une demi-journée… Nous décidons d’arrêter à Swanboro, car il n’y a pas d’autres mouillages possibles avant le fameux pont.
À 11h00, on se retrouve tous à la marina Casper (45$US pour la nuit). Absaroque s’est stationner sans broncher… une beauté cette manœuvre. (une fois bien attaché, je me suis demandé comment on allait sortir d’ici… bof, on verra plus tard). Un œil sur l’échosondeur nous inquiète un peu : 6,2pi et le marnage est de 1,5pi, nous sommes à marée presque haute…
Il fait beau, JP en profite pour changer la turbine (impeller) de la pompe à eau du moteur qui est due pour son entretien préventif (heureusement, il lui manque deux ailettes…) et moi je me mets à la couture des bandes de tissus pour renforcer le bimini. Finalement, c’est une bonne chose cet arrêt!!
Sur la fin de l’après midi, la marina est pleine et la baie aussi. Un voisin de quai nous annonce que demain, il y aura des tirs militaires et que le canal sera fermé de 8h à 17h.
Le doute s’installe.
5 à 7 sur Absaroque qui arbore son nouveau bimini. Nous sommes dix dans le cockpit : Yvon et Nicole (Zénith), Christine et Pierre (Kai Keiki), Jean et Monique (Désirada) Nicole et Pierre (Mystic) et nous. Heureusement, on ferme les toiles (full enclosure) et, à la gang, on a presque chaud…
On déclare Pierre (de Kai Keiki) volontaire pour appeler la garde côtière et se renseigner sur ces tirs… Et oui, les militaires vont fermer le canal, demain mais aussi mardi, mercredi et jeudi de 8h à 17h. Et le pont est de nouveau fonctionnel.
Donc stratégie: faire en sorte d’être au mile 235 pour 7h et au pont pour 8h. Nous sommes ici au mile 229. Ce n’est qu’une question de calculatrice!!! (il y a une heure de route avant 7h)
Dernière petite chose, comment Absaroque sortira-t-elle ? Il faudra reculer puis tourner, bien sûr!!! Mais l’espace est restreint et les murs en béton. Le conseil des sages détermine que le bateau reculera jusqu’à ce que le milieu soit dégagé le dernier poteau; Yvon, amarre en main, dirigera l’étrave pour l’aider à pivoter sur place, puis il ne restera qu’à reculer vers la baie; le gros sera fait.
Jour 68
Réveil à 5h.
À 5h45, les amis sont sur le quai, Absaroque doit sortir de son trou. Arrière toute!!! Heu… ça bouge pas. Nous sommes à marée basse… Faite le calcul : 6,2 - 1,5 = 4,7 . Nous avons un tirant d’eau de 5pi.
Le moteur est bon et à force de persévérer, Absaroque se libère et sort en eau libre. Merci à tous!!! Vous êtes très gentils.
Finalement, il est 6h15 quand le cortège des 5 bateaux se met en marche. (Oui, un bateau américain, au quai à côté de nous, s’est joint à nous)
Tout se passe bien par la suite et nous franchissons 57 miles; nous finissons la journée à Carolina Beach.
Nous allons dans une marina (National Point Yacht Club) car on nous annonce des vents de 25kn et plus cette nuit et demain.
Encore une nuit qui sera tranquille (pour un prix de 58$US, électricité compris) et chaude car nous mettrons le chauffage. Les températures frôleront le point de congélation.

Jour 69
Mardi 18 novembre, le réveil est tard et chaud.
On prend le temps de déjeuner tranquillement. Ensuite, lavage des draps et douches au chaud avec beaucoup d’eau chaude!!! La marina est extra propre dans un environnement plutôt bourgeois.
Puis, tour de vélo au bord de la mer qui se termine par une crevaison pour Nicole et JP (on n’avait pas prévu le coup…)
Partie de scrabble en fin d’après midi. Souper au chaud (« vol-au-vent façon bateau » aux fruits de mer, recette de JP) alors qu’il vente beaucoup dehors. Cette nuit la température doit tomber sous 0.



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Les bateaux en attente de l’ouverture d’un pont      Les bateaux en attente de l’ouverture d’un pont
Les bateaux en attente de l’ouverture d’un pont

Le chronométrage est difficile, le courant vient changer la donne
Paysage des rues de Carolina Beach      Paysage des rues de Carolina Beach
Paysage des rues de Carolina Beach

Nous sommes sur les vélos.
Les couleurs sont à la mode ici.     Les couleurs sont à la mode ici.
Les couleurs sont à la mode ici.

Il s'agit de trouver la couleur qui permettra de trouver la maison facilement
La mer et le froid!!!      La mer et le froid!!!
La mer et le froid!!!

Le ciel donne une idée du temps qu'il fait.


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