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Published: October 25th 2020
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Et nous revoilà…. Pourquoi donc s’obstiner à passer l’automne et peut-être même l’hiver sous un ciel gris… Alors qu’à quelques kilomètres de là, le soleil ne joue pas tellement à cache-cache…
Ceux qui nous connaissent bien savent que nous apprécions beaucoup cette région qu’est l’Andalousie….
Nous y sommes venus il y plus de 40 ans pour la découvrir pour une première fois… nous l’avons aimée et nous avons continuer à l’explorer…. Je peux vous assurer qu’on n’en a pas encore fini… Des routes qui tournent, des paysages sans fin, des montagnes qui nous entourent, des sourires que l’on devine sous les masques, une méditerranée qui nous offre tout au loin l’Afrique mais aussi Gibraltar… Une fois de plus comme en janvier cette année nous pouvons par moment observer tant les côtes de l’Afrique du Nord, que Gibraltar que l’Europe et son Andalousie… Bref, ici à chaque fois nous découvrons une joie de vivre…
Il est vrai que nous sommes arrivés sous une drache nationale espagnole… Par bonheur, ne connaissant pas tout à fait notre location, nous avions pris la décision qu’arrivant l’obscurité tombée, il serait plus prudent de passer notre première nuit près de l’aéroport de Malaga, notre
nid nous attendant à 90 km de là…
Et nous avons bien fait car mieux valait prendre ce chemin de jour vu les litres et les litres d’eau autant sur le parebrise de notre petite Panda louée, que sur la route et ses caniveaux…. Mais, oh, bonheur, à 5 km de Bahia de Casares, plus une goutte, ou une petite de ci, de là…
Nous attaquons donc la découverte de notre futur foyer pour cette semaine et si Señor Covid nous le permet pour une partie de l’hiver…
Première étape, trouver le bon endroit pour entrer dans ce qu’on appelle ici une « Urbanización », c’est-à-dire pour nous un lotissement mais en mieux… souvent surveillé par un gardien, n’entre pas qui veut mais passe par une barrière, propriété entretenue, pourvue souvent d’une piscine et j’en passe….
Deuxième étape et pas la plus facile : arriver à ouvrir la porte d’entrée… JJ n’est pas toujours très patient… alors Mme Z est venue pourvue de son disque dur cervical et sa ténacité mais aussi avec l’aide du gardien, Alex… et oups… en trois tours de clé la porte est ouverte…
Grâce aux belles explications de la propriétaire
nous trouvons le tout immédiatement et nous sentons bien…. (Merci Véronique…). Le soleil s’installe en même temps que nous et tout au loin, la mer nous offre son plus beau sourire…
Trois petits tours et puis s’en vont, il faut remplir le frigo… nous savons où aller et rapidement on est comme à la maison…
Vous nous connaissez bien, nous ne tenons pas souvent en place très longtemps… Vendredi sera pour différentes petites choses à faire dans le coin, samedi on décide de prendre la route afin d’explorer un coin que nous avions découvert en janvier mais où nous n’avions fait que passer… (vous apprendrez plus loin que nous n’y sommes jamais arrivés…). Une des photos vous montrera que les routes ici ne sont pas toujours droites… tu tournes, tu tournes et tu tournes encore mais tu montes et tu descends toujours aussi souvent, pour finalement arriver dans un terrible beau petit village….
Notre premier arrêt sera Casares… village mémorable que nous connaissons depuis plus de 40 ans et dont JJ était tombé amoureux de son cimetière tout là-haut dans la montagne… rêve qu’il a dû oublier car « c’est complet »… Par-contre de la route on
peut observer un magnifique panorama avec une montagne appréciée par les aigles… Prenez votre longue vue pour mieux les découvrir sur la photo….
Ces petits villages blancs connus dans le temps ont fortement changé… nous dirons souvent « en mieux » : il y fait propre, les maisons sont entretenues, mais les rues ne se sont malheureusement pas élargies et c’est souvent que nous nous disons que Pollux est bien à la maison… car jamais il ne passerait par ici…
Casares passé nous nous rendons à Gaucin… Là on s’aventure plus dans le village… un petit casse-pipe mais j’ai vraiment envie d’aller jusqu’au château en ruine et son point de vue…. On n’y est pas arrivé tout à fait car un superbe cimetière nous a séduit… n’oubliez pas… nous sommes à la veille de la Toussaint et ici aujourd’hui une bonne dizaine de familles est là pour nettoyer, bichonner, entretenir, fleurir… les tombes de leurs familles… Une merveille et des gens qui vous accueillent comme s’ils vous connaissaient depuis toujours… j’avais seulement demandé à une dame si l’ambiance qui régnait dans le cimetière était due à l’approche du 1
er Novembre ou si c’était comme cela tous les samedis…
? Du coup j’ai eu droit à toutes les explications de tout le cimetière… son entretien, son agrandissement, les questions sur le Covid de chez nous et j’en passe. Seule désolation du Monsieur : nous sommes envahis par les anglais… ils n’apprennent pas notre langue et nous sommes nous obligés d’apprendre l’anglais pour leur parler… Par-contre il me félicite pour mon espagnol… et m’aurait bien gardée tout l’après-midi pour papoter…
On oublie les ruines et on continue la route, pensant qu’on trouverait pour midi un petit endroit sympa à Genalguacin, pour quelques tapas… Jamais trouvé… on remonte et nous arrêtons à Algatocín ou leurs tapas feront l’affaire…
Bon, le but était de retourner en passant par Jimena de la Frontera… ne cherchez pas sur la carte, c’est tout à gauche mais un petit arrêt pour prendre ce que sera la dernière photo de la journée… fera que Madame Panda ne veut plus démarrer pour reprendre la route… ouf… j’ai un GSM mais surtout j’ai la 4G… Nous sommes sur le parking d’une ancienne auberge-restaurant de campagne qui est à louer… mais ouf encore… il y a là une dame et sa fille qui y habitent…. Je contacte le
loueur de la voiture qui me promet de l’assistance…. Je prédis une panne de batterie… après deux heures d’attente, trois fois ouf… cela se confirme, la batterie est remise en marche et interdiction de s’arrêter avant 30 à 40 minutes !!!!
Nous prenons donc la route du retour immédiat tout en s’arrêtant tout de même à une boulangerie… J’apprends encore quelque chose : en espagnol on ne dit pas comme en argentine à la boulangerie « très media lunas » por favor mais bien « trois croissants » (tout simplement comme en français) … Car la media luna est inconnue ici… la petite vendeuse et moi avons bien rit…
On arrive bien chez nous et le contact avec notre loueur se terminera à l’annonce d’une autre voiture qu’il nous apportera dès demain matin avant 10 h. et ce fut fait.
Dimanche, jour de marché à Estepona (9km de chez nous), on ne saurait manquer d’aller au petit marché où l’on découvre toujours l’une ou l’autre chose sympa… On retourne dans notre restaurant préféré d’il y a 40 ans et moins… et on s’en retourne en passant par trois golfs afin de prendre rendez- vous dans l’un d’eux
pour que JJ puisse jouer demain (Gaston Golf à Puerto Bañus a sa porte toujours fermée, ne re- téléphone pas quand on lui laisse un message…) donc on laisse tomber et on s’organise tout aussi facilement soi-même. Demain devrait être une belle journée et mardi sera un autre jour…
Vu la panne que nous avons eue, nous prendrons nos précautions afin de ne pas louper notre arrivée à l’aéroport mercredi… faudrait tout de même pas rater l’avion… nous arriverons certainement à l’heure du couvre-feu, mais nous avons pu lire que pour ceux qui rentrent de voyage que cela ne compte pas…En plus nous avons pris la navette aéroport-maison donc Cool… on va rêver du prochain voyage…
Nous pensons revenir ici en novembre pour quelques semaines d’hiver… Tout cela en fonction de ce qu’il nous sera permis de faire ou ne pas faire… J’ignore si vous aurez encore un blog de nos trois derniers jours… ce sera en fonction de photos prises ou pas… En attendant prenez soin de vous… cette cochonnerie n’est pas prete de nous quitter et il nous faudra encore une tonne de patience pour arriver au bout…
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Domi&Pitje
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Andaloisie 2020
Vous nous rappelez notre agréable séjour à Salobreña, veinards ! Avion + Panda: pas de nostalgie de Pollux ? Je lis au début la perspective optimiste "et une partie de l'hiver si possible", mais vers la fin "ne pas rater l'avion mercredi" ? Nous vous embrassons.