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Nous avons dû laisser passer la fenêtre… Nos amis Emerald Seas et Southern Cross sont partis lundi vers midi. Ils ont eu une belle traversée jusqu’à la baie de Samana. Nous sommes restés pour attendre nos pièces de dessalinisateur.
Elles sont arrivées le jeudi!!!
Le mardi 5 mai, nous sommes allés à Santiago avec Blue Moon (Will et Susan). Nous avons fait des réserves en prévision d’un départ imminent. Faux départ…
Nous utilisons le temps à notre disposition pour remonter le dessalinisateur; et ça marche!!!! JP a enfin réussi à faire l’épissure pour la deuxième ancre en avant. Désormais, plus besoin de clé anglaise pour jeter la Fortress; il a même attaché le câblot à la planche de retenue. De mon côté, j’ai fait une housse pour le BBQ. Nous avons pris le temps de nettoyer le dessous de l’annexe; ce n’était pas un luxe. Il faudra sans doute faire nettoyer la coque et l’hélice du bateau avant de partir.
Nous en avons assez d’attendre sur le bateau, aucune fenêtre ne s’annonce à l’horizon. Nous décidons de louer une voiture et d’aller explorer l’île!! Nous partons de Luperon mercredi matin, le 13 mai, à la pluie battante… et prenons un taxi
Les tondeuses à gazon locales
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Et le bureau du ministère de l’agriculture qui inspecte les bateaux arrivant dans le port!!pour Puerto Plata (1000pesos); c’est mieux compte tenu de nos bagages.
Wow, attention, en RD, routes en déconstruction…. Il faut être un très agile conducteur pour ne pas endommager la voiture sur ce qui tient lieu de routes ici…. Ce qui vaut la peine d’être vu ce sont les montagnes; et donc il faut rouler sur des lacets qui serpentent le long des côtes abruptes des différentes cordillères qui composent le paysage de la RD. Au détour de la route, ATTENTION! Une vache ou un âne qui broute, ou un « perro » (un chien) couché en travers… ou encore une moitié de route seulement : le ravin a ravi la moitié de la chaussée!! Il faut une attention de tous les instants et on n’est pas trop de deux pour tout voir.
Et les maisons le long de la route… nous sommes dans un autre monde. Un « tiers » monde. Elles sont d’une simplicité déroutante : faites de pierre, de bois ou de tôle, avec d’épaisses persiennes de bois en guise de fenêtres, une seule porte en façade et, de ce que l’on aperçoit, deux pièces : un salon-salle à manger (avec table et chaises) et une chambre,
Le port au lever du jour
tout est calme. Mais dans deux heures le vent soufflera à 15noeud pour toute la journée et retombera vers 18h00. séparés par un rideau… Cuisine? Je ne sais pas, un demi baril dehors sert de fourneau… un autre baril recueille l’eau de pluie qui coule du toit de tôle… et les enfants s’y abreuvent directement en y trempant une tasse. En plusieurs endroits, il y a comme une cabane qui semble faire office de « cuisine du coin » et qui offre de la viande grillée et du riz. Partout des bananes, des mangues et du plantain sont exposés au bord de la route et offerts à des prix ridicules. Régulièrement, on croise une cabane qui fait office de boucherie; la viande est suspendue aux poutres ou déposée sur les planches. Les chiens sont légion…
Mais partout des gens souriants, jamais menaçants.
Nous sommes passés par Boca Chica (à l’est de Santo Domingo) pour le seul magasin de marine digne de ce nom sur l’Ile! Puis nous avons couché dans San Pedro de Macoris. De là, nous sommes montés vers la baie de Samana en traversant le plateau central et la cordillère septentrionale. Nous avons visité le parc de Los Haitises. Il faut avouer que les installations et leur organisation ressemblent à ce que nous avions au Québec il y
a plus de trente ans… On ne peut rien faire seuls, il faut toujours un guide! Là bas, nous découvrons le seul hôtel de la place… un hôtel d’écotourisme!!! Le détour vaut la peine!!! La bouffe y est excellente et on est totalement dépaysé; ça repose du bateau…
Les routes sont presque impraticables pour la petite voiture que nous avons loué; Van Sant dit d’ailleurs dans son livre de louer un VUS, on sait maintenant pourquoi!
Beaucoup de kilomètres plus tard, nous rendons la voiture à l’aéroport de Puerto Plata (car il est trop tard pour le bureau, en ville, qui ferme à 12h00 le samedi). Il nous a fallu quelques heures pour trouver l’aéroport international de Puerto Plata; il se trouve à 20km au nord-est de la ville, il n'y a aucune indication le long de la route; la structure touristique est faite pour les groupes organisés, pas pour les autonomes comme nous….
Le samedi 16 mai, c'est le retour de Puerto Plata par autobus et guagua (genre de « taxi bus » où on monte 6 personnes, en plus du chauffeur, dans une Toyota Camry); le tout nous revient à 160pesos… mais pas de place pour les gros
bagages (heureusement, nous avions fait le détour par Luperon pour laisser nos bagages)
Toute une histoire ce périple routier en RD !!!
Dimanche, 17 mai, nous reprenons contact avec le Réseau du capitaine et apprenons qu’une possibilité de fenêtre météo se pointe pour mercredi le 20. Nous nous croisons les doigts!!!
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