Ayutthaya vers Chiang Mai, Thailand


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January 24th 2011
Published: January 24th 2011
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22 janvier



Aujourd'hui, c'est ma dernière journée à Bangkok avant de quitter pour le Nord.

J'en profite pour me remettre du décalage horaire.

Je sieste et je re-sieste une bonne partie de la journée.

J'en profite aussi pour observer la vie des travailleurs qui nous servent sur Khao San Road.



Je me promène de rues en ruelles et de commerces en boutiques.



Vous savez, il y a beaucoup de chats errants ici.

Ce n'est pas surprenant avec la quantité de vermines qui se cachent derrière les façades de magasins.

J'ai justement vu aujourd'hui mon premier rat thaïlandais.

Il se promenait paisiblement dans une ruelle sale derrière un resto à touristes.

La bête se cherchait un lunch qu'il partagera sans doute avec les blattes qui infestent les recoins et les crevasses de Bangkok.



Il y a rien de mieux pour prendre conscience de la chance que j'ai de vivre au Canada.





23 janvier



Une mini van passe me chercher au lobby du guesthouse ce matin.

Il est 7h30AM et je quitte pour Ayuthaya.

Je partage la mini van avec plusieurs touristes:

il y a deux indiens à la gachette photographique rapide, deux filles de Nouvelle-Zélande (dont une qui semble avoir des problèmes gastriques aiguës), un couple de mexicains dans la quarantaine, une grande autrichienne nerveuse, trois jeunes russes gueulards qui portent des t-shirts blancs identiques...

et moi-même, accroché à ma Nikon, prêt à dégainer à tous moments.





La ride se passe bien.

Le conducteur conduit,

le guide nous guide,

les touristes font du tourisme.





On nous fait visiter les lieux touristiques d'Ayuthaya:

un Wat avec un bouddha sans tête, un Wat avec un bouddha sans corps,

un Wat avec un bouddha assis, un Wat avec un bouddha couché...

et puis on s'arrête pour nourrir un éléphant avec des concombres (!) aussi.



Le tour de ville se termine, et puis on me dépose à la station de train d'Ayuthaya.

J'ai mon billet pour me rendre à Chiang Mai: départ à 21h01.

Il est présentement 15h00.

Je dois donc perdre du temps dans le quartier... jusqu'au départ de la boîte de ferraille.



À l'entrée de la gare, les chauffeurs de Tuk Tuk m'offrent sans attendre leur service de promenade.

Encore une fois, je me fait proposer l'inévitable ''Boom Boom'' par les taxis qui espèrent mettre la main sur leur cote en m'amenant chez les putes.

Ça vous donne une bonne idée sur le tourisme sexuel en Thaïlande ça: homme blanc + seul = sexe = argent.

C'est bien la preuve que je suis sur les pas du tourisme de masse ça.

Je refuse l'offre des chauffeurs... et part seul visiter à pied les rues environnantes.





C'est plutôt crade ici, mais ce n'est rien pour m'effrayer.

C'est authentique à souhaits.



Je me trouve un guesthouse miteux, question de me reposer un peu avant de prendre le train.

La chambre me coûtera 100 bahts (environ 3.60$).

Pas cher la sieste vous me direz, mais la paillasse ou je m'installe n'en vaut pas davantage non plus.



La pièce que je viens de louer pour quelques heures n'a pas de fenêtre, et ses murs minces sont en écorce de bambous tressé.

Mon lit simple est une planche de plywood sur laquelle on a étiré un drap contour.

Il n'y a aucun meuble.

Normal, il n'y a aucun espace pour en mettre.



Je m'étend et tente de me trouver une position un minimum confortable.

Je ferme les yeux et finis par m'endormir les bras croisés.

Cauchemar: je rêve que je dors sur une planche de plywood avec un drap contour.

...



Il est 21h30 et je suis finalement dans le train pour Chiang Mai.

Je me suis réservé un sleeper coach air climatisée, question d'être le plus à mon aise possible pour ce long douze heures de locomotion vers le Nord.

Je ne suis pas le seul à chercher le confort.



Wagon numero 13: high class pour les voyageurs en moyens.





Je partage ma cabine de train avec un lourd Thai souriant aux allures de bouddha.

Lui, il dormira sur le lit du bas.

Heureusement...

car j'aurais dormi plutôt nerveusement sous le poid du joufflu.





Quelques minutes à peine après le départ du train, des ronflements se mettent a hanter la cabine.

Je m'enfonce alors des bouchons au creux des ouïes... tout en sirotant ma grosse ''Chang beer'' en paix, sous l'éclairage feutré de ma niche ferroviaire.



Etienne X



Notes à Moi-Même:

1- Au Canada, on a des oeufs blancs et bruns. Ici, on en retrouve aussi des roses comme des cocos de Pâques. Peut-être que ce sont des oeufs aux fraises?

2- Je croyais l'avoir appris et intégré, mais je me le répète encore une fois: toujours demander le prix avant de consommer.

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25th January 2011

C'est bon de te lire
..."sous l'eclairage feutre de ma niche ferroviaire". Je te savais plein de talents mais je ne t'avais jamais lu. C'est qu'il ecrit tres bien le buveur de Leo. Et le jaune des oeufs roses...jaune? domage... c'aurait ete bien qu'il change de couleur aussi. (Ici la semaine de fou prend enfin sa fin et on prendra un peu notre souffle.) J'ai hate de te lire encore! Prends soins Myriam xx
26th January 2011

Merci, merci de nous amener en voyage avec toi et pour la rigolade:) Très apprécié! Karine V.

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