MYSORE ET MAMALLAPURAM


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March 6th 2019
Published: March 6th 2019
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Retour en arrière.
Date : 11 janvier dernier.
Etat d’esprit : le cœur léger et le bagage mince, j’étais heureux d’enfin quitter Paris.
Lieu : Charles-de-Gaulle.
Je réalise cette envie de départ sans billet retour, sans date avérée qui serait une contrainte. Je peux rentrer dans 15 jours (peu probable, sauf catastrophe humanitaire, fuite de gaz ou diarrhée sévère !), dans un mois ou dans trois mois. J’ai juste fixé un délai maxi pour retrouver Tom durant les vacances de printemps. J’aurai toujours le choix dans la date (Haha !) et le choix du lieu (ça marche moins…). Je veux être libre, libéré, libertin, libertaire, même si tout cela n’est que temporaire et pas forcément dans le bon ordre ?

Cette liberté cérébrale m’est vite retirée par des contraintes réglementaires dès l’enregistrement de mon sac. On me refuse l’accès au check-in faute de pouvoir présenter un billet retour, en tout cas un billet de départ de l’Inde avant expiration du visa. C’est bien la première fois que je n’en ai pas, et la première fois aussi qu’on me l’exige, en tout cas depuis très longtemps. Pas de billet retour, pas de départ. Pas de bras, pas de chocolat. Je sens bien qu’il est cause perdue de vouloir expliquer mon projet, qui est justement de ne pas en avoir et je pars tout penaud pleurer dans un coin, en traînant mon gros sac à roulettes et ma mauvaise humeur rentrée.

Le visa touristique pour l’Inde, qui est - ouvrez la parenthèse beaucoup plus facile à obtenir aujourd’hui par Internet qu’il y a 10 ans où on perdait facilement une journée à faire la queue au consulat fermez la parenthèse - ce visa est donc de 60 jours. Cela porte ma présence possible en Inde jusqu’aux alentours du 12 mars. Ayant un vague (mais forcément tenace) projet de continuer ma route vers l’est, Thaïlande et Laos, si je n’attrape pas le mal du pays au préalable, je saisis mon smartphone et vais chercher un vol pas cher de Chennai à Bangkok le 7 mars. Il sera peu probable que je l’utilise, ne sachant si je tiendrai le coup en Inde. Jusque-là, mes expériences indiennes, particulièrement réjouissantes, m’ont malgré tout montré qu’au bout d’un certain temps (celui du fût du canon), les indiens commençaient à me taper sur le système. Par ailleurs, je souhaite justement me laisser entièrement libre de mes trajets, en fonction de mes envies, de mes rencontres, de ma fatigue et de divers aléas que je ne peux préciser puisqu’ils sont justement des aléas. Et, me direz-vous, pourquoi le choix du 7, et pas du 12, ou du 6 ou du 8 ? A cette question, je laisse planer le mystère, pour la fondamentale raison qu’il est entier pour moi-même. Certainement la prise de décision très rapide que je dois faire au moment de l’achat du billet, ayant encore un enregistrement, un passage à la sécurité, une visite des boutiques duty-free qui puent le parfum et une attente réglementaire à observer avant l’embarquement. Il n’y a pas si longtemps, 5 ans peut-être, j’aurais été dans l’impossibilité de réserver un vol au pied levé comme cela. Merci donc malgré tout aux nouvelles technologies de communication ! Agaçantes parfois, j’en ai maintes fois parlé, mais aussi facilitatrices donc. Notre-Dame des Nouvelles Technologies de Communication, priez pour nous pauvres voyageurs !!!

Je réserve donc un vol Air Asia à 70€ (la non utilisation sera noyée dans le budget total), effectue le paiement en ligne, m’assure que les détails du vol apparaissent dans l’email de confirmation que je ne tarde pas à recevoir et, soulagé par le succès de mon entreprise et fier de mon incroyable réactivité face au problème, je bombe le torse, affiche une mine réjouie et vais présenter mon dossier complet au personnel de l’enregistrement. Tout est conforme, plus rien ne s’oppose à mon départ ! Il s’avère que ce billet du 7 mars, je vais bien l’utiliser (sauf aléa de dernière minute, le taxi qui crève et fait une embardée fatale assortie de quelques tonneaux, une chute de ski (peu probable) ou un pot de fleur en chute libre sur ma tête en sortant de l’hôtel, ou encore une diarrhée carabinée (décidément !) nécessitant un repos total en chambre stérile…). Comme quoi, on a beau vouloir se libérer de la plus petite des contraintes, rester absolument ouvert à la spontanéité, il demeure dans un coin des dates, des raisons et des repères.

Certes j’ai bien failli être obligé de revenir à Paris dès le début du mois de février, certains le savent, pour cause de fuite d’eau importante au niveau de mon appartement parisien. Voisins, syndic, experts, assurances, locataires et entrepreneur à gérer… Cela m’a bien pourri ma vie voyageuse pendant plusieurs semaines. Mon ami Sylvain a eu l’énorme gentillesse de bien vouloir me représenter sur place et dépatouiller ce qu’il fallait dépatouiller. Cela qui m’a permis de poursuivre mon séjour au pays des Maharadjahs. Mille mercis Sylvain. C’est grâce à lui (ou à cause de lui) que vous avez pu recevoir de mes nouvelles indiennes hebdomadaires. Si vous voulez l’en remercier (ou l’insulter) en fonction du plaisir (ou du déplaisir) que vous avez eu à me lire ?, écrivez-le moi et je transmettrai. Reste qu’à nouveau, il y a 5 ans seulement, il ne m’aurait pas été possible de gérer cette affaire à distance ! Sim card, whatsapp, emails, archives dans mon disque…

Amis lecteurs, me voici donc dans ma dernière semaine indienne…



ITINERAIRES

MYSORE/ MYSURU

Ne pouvant poursuivre vers l’est depuis les Adaman, l’aéroport de Port Blair n’ayant pas de vocation internationale, ce qui était mon projet d’origine, je reviens donc sur le continent, vol direct pour Bangalore en 2h30. Parfaite organisation, je récupère mon bagage très vite, change de l’argent (mauvais taux) et trouve rapidement le car qui va m’emmener à Mysore en quatre heures pour la modique somme de 800 rps (10€). A croire que le car m’attendait car il démarre immédiatement après que je m’asseye. Quasiment vide et luxueux, ça change. Le Karnataka (dont la capitale est Bangalore) semble d’ailleurs porter un soin particulier à son réseau de transports et sans doute à l’ensemble de ses services publics.
- Le Palais :
Mysore est connue pour son palais, c’est pour lui que je fais ce retour à l’intérieur des terres.
Mysore est une grande ville, mais pas immense, de taille raisonnable selon les standards indiens, plutôt propre à ce que je peux en voir, j’ai vu nettement pire. Je me pose non loin du centre, au Banyan Tree Comforts (1.450 rps avec l’air conditionné – 18€, 950 rps avec le ventilo – 12€). Le gars de la réception me salue d’un Commandant ou Captain, la main au front, à chacun de mes passages. Ses renseignements sont bons.
J’attendais beaucoup du palais dont on voit les tourelles de style très indiens de loin. Il n’est pas très vieux, une centaine d’années, reconstruit après l’incendie qui a ravagé le précédent. Magnifique à l’extérieur et incroyablement vaste, il promet plus qu’il ne donne et donne une excellente vision de ce que pouvaient être les fastes des régnants d’alors, maharadjahs, ranis et toute la clique. Il en ressort cependant un aspect vieillot, mal éclairé si ce n’est les quelques salles importantes. Je pense à l’arrière petit neveu qui reçoit une superbe maison en héritage d’un ancêtre inconnu sans avoir les moyens de refaire la toiture en berne et se contente de colmater l’urgent. Cela est particulièrement visible dans les appartements résidentiels, sales d’une crasse ancestrale. Dans ces pays de moussons, le salpêtre et la crasse s’installent rapidement, il faut de l’entretien permanent. Il y a une collection de portraits et de peintures intéressants qui auraient avantage à être présentés de façon plus contemporaine. Donnez-moi un peu d’argent et de la liberté d’action, et je vous remettrai tout ça au propre et au figuré tant qu’à faire !
- le Devaraja market :
Grand marché de fruits et légumes principalement, non loin du palais, il déborde de couleurs fabuleuses. J’ai un peu plus de mal qu’ailleurs à portraitiser les vendeurs, moins de conviction ou banalisation, il est temps que je parte.
- le Jaganmohan Palace Art : j’aurais beaucoup aimé vous en parler, d’autant qu’il était proche de mon hôtel et abritant une collection de peintures ; mais il est en rénovation pour une durée indéterminée. D’après mes lectures, il en avait bien besoin !
- le Parklane hotel :
C’est un endroit sympa dans la ville pour petit déjeuner à l’occidentale (ou indien), déjeuner ou dîner, la terrasse est très agréable. Il y a une piscine où j’aurais aimé tremper mes orteils le dernier jour de mon séjour mysorien, en attendant le bus du soir, mais c’est réservé à la clientèle, même en payant ou en offrant son corps (le mien qui ne vaut plus rien donc) !
- Chamundi Hill :
Pour s’extraire de la ville, le bus 201 y mène facilement pour 30 rps. Aucun intérêt monumental, mais vue sur la ville. Au sommet se trouve un temple qui attise la ferveur de son monde (hindouiste). Vous savez ce que je pense de la ferveur, de quelque religion ou politique que ce soit, ferveur obnubilée, resserrement des esprits, etc. Nous sommes samedi, c’est jour de sortie pour les fervents. Je commence à faire la queue (monstre) pour entrer, je frise agoraphobie et claustrophobie conjuguées, puis m’aperçois qu’en payant 100 rps (1,20€), on peut entrer directement. C’est dégueulasse de faire ça, mais je ne me gêne pas, et je fais bien, ce temple n’a aucun intérêt pour les non-hindous.
- le zoo et le rail museum :
C’est vraiment parce qu’il faut que je tue le temps avant de partir, je n’aime pas trop les zoos, vous zici, vous n’êtes pas zozo ? vous aussi ? Celui-ci est plutôt très agréable, plein d’ombre et donc d’arrêts lecture. Pour les animaux, je les trouverais mieux dans leurs savanes plutôt qu’en exhibition aux familles excitées…

MAMALLAPURAM / MAHABIDAPURAM

En Inde, on aime changer le nom des villes… Mamallapuram, première destination de mon deuxième voyage indien, consacré au sud. Ce sera mon dernier stop du 4ème voyage. Que s’est-il passé en 10 ans ? Je regarde mes photos d’alors, mon historique photographique arrive à me poursuivre. La station balnéaire s’est un peu transformée, mais pas trop. Les guesthouses de qualité, les restaurants en roof-top, la wifi et les boutiques de souvenirs se sont multipliés, mais cela demeure à taille raisonnable, nous ne sommes pas à Goa. Cette fois-ci, dans une partie de la ville qui accède à la grande plage, l’accueil du tourisme occidental l’emporte sur l’indien. J’avoue que ce n’est pas désagréable, offre de services adaptée, qualité des boutiques et produits d’artisanat et la plage est fréquentable. Il y a beaucoup de français en goguette, vraiment la majorité, c’est le temps des vacances. La proximité de Pondichéry (100 kms) et la série de petits temples de la ville doit y être pour quelque chose, les français aiment le patrimoine et qu’on parle encore de la France.
Il est dommage que les pêcheurs occupent la partie de la plage où se fait l’accès depuis le quartier des guesthouses, c’est donc proprement dégueulasse (admirez l’oxymore). Je serais conseiller municipal chargé de l’urbanisme, du tourisme et de la pêche réunis, je repousserais les pêcheurs plus loin, la plage est la même, mais malheureusement, ils y ont planté là de jolis resorts, Radison entre autres, on ne peut lutter contre l’emprise du Capital ?. En s’écartant un peu, c’est beaucoup plus propre car les indiens n’y viennent pas (cette réflexion est entièrement factuelle) , et c’est surtout désert. Que la mer est bonne. Les indiens préfèrent s’agglutiner sur une autre plage, au-delà du temple du Rivage, et qui est, pour le coup, particulièrement dégueulasse et infréquentable pour nous qui nous frottons trois fois par jour. Le Lonely Planet, qui est souvent à la ramasse pour ce qui concerne l’Inde, conseille cette partie de plage, je me gondole à penser que quelques loneliplanétiens viennent y poser leur serviette les yeux fermés !
Les temples sont jolis, j’y vais en fin de journée ce dimanche. Les indiens étaient donc là, venus par cars entiers en multitude. Ces indiens-là sont particulièrement très noirs de peau, les mines sont marquées et fatiguées et les corps maigres. Je n’en fais aucune analyse, mais ça change de la clientèle aisée et urbaine à peau pâle des Andaman.
Une partie des temples est gratuite et somptueuse, dans un univers de gros cailloux comme à Hampi. Des gravures magnifiques sont taillées dans les gros blocs de granit. Deux temples sont payants, 600 rps pour les foreigners (7 €), donc chers. J’ai l’impression que, comme on les voit très bien de l’extérieur, les étrangers ne prennent pas de billet d’entrée ?, ce que je fais. A voir au petit matin pour la lumière, et aussi au petit soir pour la même raison.
Sur la plage, en cette fin de journée agréable, les vieilles occidentales exposent leurs bourrelets, ou sacs d’os aussi, il y a les deux modèles. Mars est la saison de la vieille dans cette partie de l’Inde. Des colporteurs de bijoux ou tissus leur tiennent le crachoir et se rincent l’œil par la même occasion, on prend ce qu’on a. Les maris rougeauds font trempette dans l’eau. Coucou Jacqueline ! Je prends des notes, j’appartiendrai bientôt à la catégorie. Il y a aussi de mignonnes familles en ces périodes de vacances, avec de jeunes enfants, invariablement un garçon et une fille, polis et heureux, il ne s’agirait pas de fâcher les parents et de se voir planter dans ce pays si étrange !

KANCHIPURAM

A 60 kms à l’ouest Mamallapuram, se trouve cette ville de taille moyenne (donc conséquente en traduction indienne). Le retour au bruit fait bizarre. Cette ville est connue pour les cinq temples parfois millénaires qui valent la visite. Si on est gavé par les temples, on peut rester sans souci sur une terrasse de Mamallapuram à siroter son lassi. Les temples ont des noms à coucher dehors quand l’air est invariablement moite, je ne les citerai pas. Ne croyez pas le Lonely Planet qui affirme que leur visite peut se faire à pieds par une jolie promenade. Décidément, le rédacteur du LP sur l’Inde devait bien être amoureux ou sous l’emprise de drogues sévères à l’occasion de son passage ! Le rédac’ chef a dû supprimer le passage sur les éléphants roses et lui enjoindre un repos mérité en clinique de désintoxication ! Le mieux est de prendre un tuk-tuk à négocier 500 rps (6 €) pour l’ensemble de la balade (des gens heureux). Deux heures pour y aller en bus (60 rps), deux heures sur place et deux heures pour le retour.

Les sites sont gratuits, sauf l’un qui demande 1 roupie (tarif foreigner) et 4 rps pour les photos. Dans un autre il faut un pantalon (mon bermuda est indécent), pourquoi pas une doudoune et un passe-montagne par cette chaleur ? Les non-hindous n’accèdent pas au cœur du système, les hindous préfèrent rester entre eux. Certains sont vraiment très vieux, avec des fresques magnifiques qui mériteraient un coup de restauration. C’est une balade pour faire autre chose, on peut zapper.

Dernier bain du matin, je me fais piquer par une raie sous la plante du pied gauche, ça fait un mal de chien, le venin est violent, ça gonfle et se propage un peu, je rentre à l’hôtel, m’allonge, transpire, légers vertiges et nausées sous la douche. Je lis sur Internet que tremper le pied dans de l’eau très chaude calme la douleur. C’est vrai. Le personnel de l’hôtel est aux petits soins. Si ça ne passe pas, il faudra aller à l’hôpital et prendre des antibiotiques… A suivre…

Fin du voyage indien, pas une goutte de pluie de tout le séjour, j’ai pour l’instant conservé 1.200 photos…



BUDGET

Quelques lecteurs se demandent comment j’arrive à voyager si longtemps et de façon insouciante en apparence, d’un point de vue économique cela va de soi. Il faut vous dire Messieurs, que ces gens-là… Certains s’en fichent évidemment, d’autres doivent penser que j’ai un bas de laine confortable caché de l’âpreté du fisc ou que j’ai des activités illicites et fortement rémunératrices…
Voici les éléments comptables de ce voyage…
Pour cette partie indienne de 53 jours, j’aurai dépensé 2.800 € répartis de la façon suivante :
- 40% pour les hébergements (ce poste est plus important que prévu, j’ai déjà parlé de la forte inflation des hôtels en Inde ces dernières années). Je cherche aujourd’hui des hôtels corrects avec salles de bains privative. Je pourrais dépenser beaucoup plus, mais aussi moins, avec plus d’inconfort. Les deux tiers se sont faits directement en appelant ou me pointant à l’hôtel et un tiers via des plateformes de réservation (Booking et Goibibo) qui prennent environ 15% de commission. J’ai passé l’âge de traîner systématiquement sous le cagnard à la recherche d’un hôtel, de pleurer sur mon sort en négociant, en tout cas je n’ai plus envie. La moyenne des nuitées est de 22 €, il y a 10 ans, c’était plutôt aux alentours de 8 € !
- 30% pour les transports en avion, y compris le billet aller depuis la France. Il est évident qu’il n’est pas économiquement favorable de prendre 2 billets simples (un aller et un retour) plutôt qu’un billet aller-retour, mais c’est un choix cette fois-ci, et je ne repartirai pas du même endroit que mon arrivée. Quant aux vols low-costs permettant des sauts appréciables dans ce vaste pays, j’en ai pris quatre et fréquenté huit aéroports. Avec l’âge, je n’ai plus envie de m’emmerder et j’essaye de gérer la fatigue autant que possible, tout en restant au contact de la population.
- 10% pour les transports hors avion (tuk-tuks, scooters, bus, train, taxis), incontournables et je les adore
- 10% pour les circuits et visites
- 10% pour le reste, nourriture et achats divers, parce qu’il faut bien se faire du bien.
Tout cela représente donc un budget tout compris de 54 € par jour, soit 1.600 € par mois.

Pendant mon temps de voyage, j’ai des revenus supplémentaires en louant ma maison. Je n’aurais donc pas ces revenus si j’étais en France et mon niveau de dépenses y serait plus élevé. Pour l’instant, la balance est positive, ces voyages ont également un intérêt économique pour moi. Les charges fixes sont naturellement élevées en France et la pression fiscale va encore s’accentuer dans les domaines qu’on ne nous dit pas encore précisément mais qui pointent à l’horizon. Nos gouvernants croient être maître dans l’art du « je te rends, je te prends », plus personne n’est dupe.

La suppression de niches fiscales évoquée par certain ministre est vite démentie, vraisemblablement suite à quelques coups de fil haut placés. Être propriétaire et en tirer profit pour simplement, pouvoir vivre, si maigrement soit-il, va bientôt devenir (au moins) moralement condamnable. Notre Etat ne sait pas se rendre efficace pour diminuer ses frais de fonctionnement, on continue donc à prendre l’argent là où cela suscite le moins de remous (ni lobby, ni syndicats, ni possibilités de regroupement), la classe moyenne en l’occurrence.

Pour revenir à mon voyage présent, il va de soi que je ne pourrais faire le même voyage en Europe, ni aux Etats-Unis ou en Amérique du Sud. L’Asie le permet encore, et c’est tant mieux puisque j’adore.

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