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Published: September 15th 2006
Il ne nous reste plus que 6 jours en Inde. Snif snif. Quand on était au Rajasthan, j’avais un peu hâte de revenir, car c’était très épuisant, surtout psychologiquement. Le simple fait de marcher dans la rue était fatiguant, avec tous ces regards, ces gens qui insistent et la pression des commerçants et des chauffeurs de rickshaws. Tandis qu’ici, j’aurais le goût de m’acheter une maison toute cute et d’y rester encore pour 2-3 mois. Aller faire mon épicerie à travers les petites rues ensoleillées, rencontrer des gens et trouver une façon de les aider, que ce soit en travaillant avec eux ou dans un musée. Mais bon, ce n’était pas le principal objectif de ce voyage et je m’évade un peu. Ce sera pour une prochaine fois!
Hier, ce fut une petite journée tranquille. Nous avons pris une petite marche de 3 heures qui nous a conduits dans les villages de Darhamkot et Baghsu. Déjà là, c’était très différent. Il y avait moins de gens, pas de marchés et de rues serrées. Au lieu, des champs et des espaces vastes. C’était très beau. Un chien nous a suivis pendant une heure environ, tellement hot! Il était tellement
cute que je voulais le ramener à Montréal avec moi. Dans l’Himachal Pradesh et surtout dans McLeod Gang, les chiens sont plus domestiqués, contrairement au Rajasthan, où on en retrouve autant dans les rues qu’on retrouve de chats de ruelles à Montréal. Il n’y a pas vraiment de chat en Inde. À McLeod Gang, les chiens sont plus en santé et sont plus joyeux comme les chiens seraient supposés être, tsé. J’ai mangé des bonnes patates pour souper, avec des momos, une recette tibétaine excellente. Ici, c’est plein de potato chips, pis on n’arrête pas d’en manger parce que c’est des vraies patates coupées et frites dans l’huile. Mioum! C’est bien meilleur! Nous sommes allés durant la soirée voir Once upon a time in Mexico. C’est vraiment bidon et mauvais comme film, j’ai de la misère à croire qu’Antonio Banderas ait accepté de jouer là-d’dans…enfin, nous avons pu expérimenter le cinéma indien : une petite salle, un petit écran et leurs machines un peu défectueuses, mais dans l’ensemble, ça se respecte, hihi. Nous avons même eu la chance d’entrevoir un film indien : c’est drôle tellement ils se prennent au sérieux. C’était l’histoire d’un jeune-beau-bonhomme-musclé-qui-lisse-ses-cheveux-tout-le-temps-avec-ses-doigts-pis-qui-fume-parce-qu’il-est-hot, vous comprenez. Il y a
une histoire d’amour là-dedans et de trahison, pis à la fin, une bataille éclate pendant qu’il joue de la guitare en chantant et dansant, non mais il est polyvalent, tsé. Les batailles dans les films indiens sont très violentes, plus que la plupart des films américains. Bref c’était comique.
Aujourd’hui on a eu des problèmes (c’est pas nouveau j’commence à m’y habituer) avec les agences d’avions pour la date de retour. Le monsieur à Koweit Airways qui a changé notre date de retour nous a annoncé today qu’il fallait passer au bureau de Delhi 5-6- jours avant notre départ. Mais nous avions prévu d’aller à Dalhousie et de revenir à Delhi la journée même de notre vol. Je veux passer le moins de temps possible dans cette ville pas bigarée pour une cenne et encore moins voulais-je y dormir une seule nuit. Bref, plein de fuckaillages, mais c’est arrangé on y va lundi avant midi, on va juste passer une journée à Delhi et on va se réfugier vite à l’aéroport, quitte à dormir sur les bancs s’il faut.
À part ça, aujourd’hui, nous sommes allés acheter nos billets de bus à Dharamsala, une bonne ride
d’une heure à pied et Yanick est rentré se reposer après le dîner, tandis que moi je suis partie faire les derniers achats, dont les cadeaux de Karine et de mon papa et sa blonde, qui m’ont donné beaucoup de misère. Un bon c.d. de musique tibétaine avec ça, de l’encens et quelques stickers Save Tibet. Je ne veux pas m’en aller d’ici, il reste encore plein de choses à voir et à vivre, dont juste le fait de se promener dans la nature et dans un si bel environnement et puis il y a d’autres musées, dont celui sur la médecine naturelle du Tibet. Nadia, je te dis, tu jubilerais être ici! Ce soir, dernier soir à McLeod Gang, on rempacte nos affaires éparpillées partout (eh oui, même dans un hôtel en voyage, on ne se ramasse pas…) et essayer de rentrer les nouvelles acquisitions dans nos sacs déjà trop plein.
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