Carretera Austral - Nord


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December 26th 2014
Published: December 30th 2014
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22 décembre 2014 - Jour 66

Ce matin on se rend bien en avance au terminal pour être sûrs de pouvoir avoir des places dans le bus pour la frontière. Comme il n'y en n'a pas beaucoup et que c'est bientôt Noël, on a un peu peur qu'il soit bondé. Mais tout va bien, il y a assez de place pour tout le monde. Une fois à la douane, on fait les formalités habituelles de sortie et d'entrée, police, immigration, etc. Il y a d'abord eu le mec du Chili qui m'a agacée à apposer son tampon n'importe où dans mon passeport alors que je m'étais donnée beaucoup de mal pour qu'ils soient tous chronologiques jusqu'à maintenant. Mais ça c'est rien à côté de la crise que j'ai failli piquer avec la douanière qui a fouillé mon sac. Comme c'est une petite douane, ils n'ont pas de scanner et tous les bagages doivent être vérifiés à la main pour contrôler que tu ne passes pas de fruits ou de légumes au Chili. Ca je peux comprendre. Mais pourquoi la chilienne qui voyage avec une énooooorme valise elle lui ouvre à peine son bagage et moi la touriste elle va jusqu'à vérifier la trousse à médicaments?!? Oui, je vais cacher une orange au milieu de mes Tampax! Je suis restée zen mais alors heureusement qu'elle ne parlait pas français parce que je l'ai traitée de tous les noms!



Bref, nous voici arrivés à Futaleufu, notre première ville de la Carretera Austral (officiellement pas sur la vraie route mais juste à côté). On a donné rendez-vous au chauffeur qui vient nous amener notre 4x4 dans l'hôtel où on a réservé pour la nuit. (A chaque fois que je parle d'un hôtel, il faut comprendre auberge ou bed & breakfast, pas le gros complexe 4*). Là il s'agit d'un B&B. Il est 11h mais il n'y a personne. On demande à un voisin qui nous dit que la patronne ne doit pas être loin, on attend... On est vraiment coincés parce qu'on doit rester à cet hôtel car on a rendez-vous avec le chauffeur mais à ce stade, on n'a ni l'un ni l'autre. Bon, midi et quart, allons manger et peut-être qu'au retour ils seront là.



De retour à 14h devant la maison, bonne nouvelle, le 4x4 est arrivé! Mais le chauffeur n'est pas là et l'hôtel est toujours fermé. On trouve un autre voisin mais celui-ci nous apprend que la patronne ne viendra pas, elle est en déplacement quelques jours pour raisons médicales. Mais elle a peut-être laissé les clés à une remplaçante qu'il appelle aussitôt. Effectivement, une autre personne a les clés, elle va arriver dans quelques minutes. Entre-temps, le chauffeur arrive, on remplit tous les papiers officiels de location et on fait le check du véhicule. On a dû insister un peu pour qu'il aille faire le plein avant de nous la laisser et régler un petit souci de carte de crédit mais au final tout est en ordre, on a un gigantesque pick-up flambant neuf pour 12 jours! Pendant qu'on faisait tout ça, la remplaçante est arrivée pour nous ouvrir la maison. Elle était toute désolée, la patronne ne lui avait pas dit qu'il y aurait des clients. Du coup, elle la remplace au pied levé. Elle nous confie toutes les clés de la maison, on se retrouve tous seuls dans la baraque alors qu'on avait réservé qu'une petite chambre bas-de-gamme. Alors que notre planning a failli voler en éclats, au final tout s'enchaîne magnifiquement bien!



On est tout contents de partir tester notre pick-up sur des routes non goudronnées des environs. Alex s'est bien renseigné sur la conduite en mode 4x4 et applique à la lettre les conseils. Pour ma part, j'attends encore un peu avant de conduire l'engin qui doit juste faire 5 fois la taille de ma petite voiture. On découvre ainsi les paysages magnifiques de la rivière Futaleufu, hyper réputée pour le rafting. L'eau est d'une pureté incroyable et les rapides ont l'air coriaces, les fans de rafting doivent se faire plaisir par-là. Mais alors mon Dieu que l'eau doit être froide! Même si la température ambiante est agréable au soleil, il ne reste pas découvert longtemps. La remplaçante nous a dit qu'il faisait particulièrement froid pour la saison, ils se réjouissent que l'été arrive, oui bah nous aussi!



23 décembre 2014 - Jour 67

Le lit était particulièrement confortable, j'ai dormi comme une pierre. Tellement, que je n'ai pas entendu le groupe de 4 touristes qui est arrivé au milieu de la nuit et qui a fait un boucan d'enfer jusqu'à 3h du mat.



On s'installe dans le pick-up et c'est avec un magnifique arc-en-ciel qu'on commence notre périple. Mais il ne nous aura pas porté chance longtemps parce qu'il s'est mis à pleuvoir peu de temps après. Et ça ne va plus s'arrêter de toute la journée... En même temps, on ne peut pas se plaindre, c'est le premier jour en 2 mois où il pleut vraiment et on est bien au chaud dans une voiture. Mais le but de faire la Carretera Austral c'est de profiter des paysages et là ça va être difficile sous la pluie. Et en plus de ça, la route n'est pas bétonnée alors il ne faudrait pas qu'elle se transforme en bourbier. On a beau avoir un 4x4 mais si on pouvait éviter de s'aventurer sur des terrains trop difficiles, ce serait mieux.



Du coup on n'a pratiquement pas fait de haltes de la matinée et on a roulé direct jusqu'à notre objectif de la journée: Chaiten. La ville a été complètement détruite en 2008 par un volcan qui a surpris tout le monde car il était endormi depuis des milliers d'années. Une nouvelle ville a été reconstruite 10 km plus loin mais on peut encore aller visiter l'ancienne cité qui reste sous les cendres. On a bien essayé de s'y rendre mais on a dû rebrousser chemin car la route était inondée... Bon, il ne nous reste pas beaucoup d'options de visites par ce temps. Il y a des bains thermaux à proximité, ça c'est faisable sous la pluie, allons voir à quoi ça ressemble. Non, mauvaise idée, la piscine est vraiment ridicule et il faut se changer sous la pluie qui tombe encore plus fort qu'avant.



Retour en ville à notre chambre pour finir l'après-midi en glandouillant. On en profite pour utiliser la machine à laver de notre logeuse et on fait connaissance avec Pancho le chat. Mônsieur ne boit pas d'eau dans une gamelle, il ne boit qu'au robinet du bidet! Alors quand Mônsieur a soif il se met à miauler jusqu'à ce qu'on vienne lui ouvrir l'eau. J'espère qu'il n'aura pas soif pendant la nuit...



24 décembre 2014 - Jour 68

Pendant le petit-déjeuner, on discute avec notre logeuse de ce fameux volcan et de ce qu'ils ont vécu lors de la catastrophe de 2008. C'est hallucinant, en fait les gens ne savaient même pas que cette montagne était un volcan!! Quand le sol s'est mis à gronder, ils ont pensé que c'était une secousse sismique. Mais les grondements ont duré plusieurs jours et les autorités leur ont dit que c'était les plaques tectoniques qui s'accomodaient. Jusqu'à ce qu'une nuit le volcan explose. Heureusement, toute la lave a coulé de l'autre côté du volcan, directement dans la rivière. Ca a laissé le temps aux villageois d'évacuer les lieux. Puis la rivière a débordé et inondé les maisons qui n'avaient pas encore été détruites par les secousses et les cendres. Les autorités ont alors décidé de reconstruire un nouveau village 10 km plus loin, dans une zone plus sûre, mais pratiquement tous les villageois sont venus rebâtir leur maison au village d'origine. Donc hier, quand on cherchait l'ancien village, en fait on y était ! Mais il ne reste pratiquement plus d'anciennes maisons sous les cendres, elles se sont toutes effondrées depuis. Et quand on lui demande si elle n'a pas peur que le volcan explose à nouveau, elle nous répond qu'il ne s'était pas réveillé depuis des milliers d'années, alors il ne va pas se manifester de sitôt. J'espère pour eux... On quitte donc Chaiten sans vraiment avoir vu ce volcan qui se cache encore sous la brume et sans avoir vu les maisons en cendres, mais c'était très intéressant d'apprendre comment ça s'est passé.



Pour l'étape d'aujourd'hui, c'est moi qui prend le volan, tout le monde aux abris! J'ai quelques kilomètres de bitume pour m'habituer aux dimensions, puis on reprend la route en gravier. En fait je me sens particulièrement en confiance dans cet engin, il est tellement énorme que je me dis que ce ne sont pas ces petits trous sur la route qui vont lui faire du mal. Les vertèbres à Alex ne sont pas du même avis... Il paraît que je suis un peu violente en 4x4, oups...



Ce matin le ciel est dégagé et on découvre enfin les premiers paysages de la Carretera austral, c'est magnifique. Par moments la forêt est tellement dense qu'on dirait une forêt tropicale alors que les montagnes enneigées sont juste au-dessus. On voit enfin la couleur vert émeraude des lacs et des rivières et on voit aussi le premier glacier. En fait on en a d'abord vu un petit et on a trouvé ça génial alors qu'en avançant un peu on a trouvé celui qu'on cherchait, le Yelcho, qui est juste 2 fois plus impressionnant. Il y a un sentier de randonnée qui mène à un point de vue, on parque le pick-up et on part pour 1h30 de marche. A cause de toute la pluie d'hier, le terrain est vachement boueux, on doit faire très attention en avançant. Surtout que le sentier comporte quelques difficultés: troncs à enjamber, des passerelles à traverser en équilibre, s'accroupir sous les branchages, etc. Mais la forêt est vraiment très belle, on se croirait dans la forêt de Fangorn où un petit lutin ou une fée des bois pourrait surgir à tout moment. Alors qu'on a dépassé le temps annoncé et qu'on commençait à se demander si on s'était trompé quelque part, on arrive enfin au point de vue sur le glacier, ça valait vraiment la peine de venir jusque là! On distingue hyper bien les couleurs bleutées et l'eau qui s'en écoule et on entend aussi bien les craquements de la glace. L'endroit est parfait pour notre pic-nic: pain, saucisson et bananes. Le soleil ayant déjà bien séché la forêt, le trajet en sens inverse se fera un peu plus rapidement. De retour au pick-up on reprend la route jusqu'à notre terminus du jour, La Junta. On trouve rapidement un logement pour la nuit malgré cette veille de Noël et la pompiste nous indique que le restaurant de l'hôtel d'à côté sera ouvert ce soir.



Nous nous rendons donc à cet hôtel qui s'avère être un établissement assez chic devant lequel sont parquées de nombreuses voitures. Ils sont effectivement ouverts ce soir mais proposent uniquement le menu spécial Noël. C'est un peu cher mais on peut bien se faire ce cadeau-là ce soir. On fait un peu tache à côté des autres clients qui sont hyper bien fringués alors qu'on a encore de la boue sur nos chaussures. Mais ça ne nous empêche pas de faire connaissance à l'apéro, notamment avec un géologue-sismologue chilien. On aborde le sujet du volcan de Chaiten et lui nous explique que les sismologues savaient que c'était un volcan et pas une montagne mais que quand les vibrations ont commencé, l'épicentre a été identifié plus loin, ils ont donc pensé que c'était un autre volcan plus éloigné qui s'était réveillé. C'est pour ça qu'il n'ont pas donné d'alerte particulière. Ils ont donc aussi été surpris quand il est entré en éruption. Depuis cet incident, le gouvernement a décidé de créer une cellule spéciale pour la surveillance des volcans de la zone et ce monsieur travaille donc dans la région depuis 6 ans. Puis tout le monde passe à table où nous nous sommes régalés avec un carpaccio de saumon et son gaspacho, un bon gros filet de boeuf et un succulent dessert. Joyeux Noël!



25 décembre 2014 - Jour 69

Tout le village de La Junta est encore bien endormi ce matin, mais je peux compter sur les chiens pour m'accompagner jusqu'à la seule boulangerie d'ouverte pour acheter notre pic-nic. Au petit-déjeuner on rencontre Javier, un ami de la famille où nous logeons, qui cherche un chauffeur pour l'emmener une trentaine de kilomètres au sud. C'est sur notre route, on l'embarque avec plaisir. Il travaille comme guide touristique dans la région, il nous raconte comment le Chili a dû céder à l'Argentine une partie de la Patagonie qui lui appartenait en totalité pour éviter une guerre qu'elle ne pourrait pas mener, ses troupes étant déjà occupées par la guerre au nord contre le Pérou et la Bolivie. Puis comment l'Argentine a chassé les peuples aborigènes des terres qu'elles a récupérées, ce qui les a fait se réfugier au Chili. Mais le terrain étant trop arboré pour leur bétail, ils ont brûlé de manière contrôlée des zones entières pour en faire des champs. Jusqu'à ce qu'un jour ils perdent le contrôle et que des milliers d'hectares partent en fumée. Comme il a aussi travaillé tout au sud de la Carretera on en profite pour lui demander des conseils pour la suite de notre périple et lui nous a demandé en échange d'aller saluer son papa Daniel lorsqu'on arriverait à Villa O'Higgins.



Une fois Javier déposé, nous continuons notre route jusqu'au glacier suspendu Ventisquero Colgante, un incontournable de la Carretera. Il y a un sentier de randonnée qui mène jusqu'à une plateforme d'observation dont la durée est annoncée entre 2h et 2h30 aller-retour. Comme ils sont toujours hyper larges sur les durées et que ce parc est très bien balisé, on imagine que le sentier doit être assez facile et qu'on devrait le faire un peu plus rapidement. Mais pas du tout! Après une mise en jambes facile et un magnifique pont suspendu, on commence une ascension bien raide qui serpente dans la forêt boueuse. C'est beaucoup plus physique que ce qu'on imaginait et que ce qu'on a fait hier. En marchant à bon rythme on est donc arrivés dans le timing après 1h15 de marche, complètement trempés de sueur, et on est apparemment pas les seuls. La vue sur le glacier est à couper le souffle! Il y a une magnifique cascade qui s'en écoule et qui s'évapore dans le vide, à côté de nombreuses autres petites cascades le long de la falaise. Tout à coup on entend un énorme grondement d'un morceau de glace qui a dû se détacher. Nous sommes pourtant assez loin mais le bruit était vraiment puissant, c'est impressionnant. On avale notre pic-nic puis on rebrousse chemin, alors que la pluie se met à tomber.



32km plus au sud, toujours dans le parc national Queulat, on fait une seconde halte pour aller voir la forêt enchantée. On a bien failli rater le chemin, heureusement qu'il y avait d'autres voitures parquées au bord de la route. Il pleut toujours et il est déjà un peu tard dans l'après-midi, on y va donc un peu à reculons, mais on a quand même envie de voir à quoi ressemble cette forêt et la lagune à laquelle mène le chemin. Hé bien ça valait la peine de venir! La forêt est tellement dense qu'on ne sent pas tellement la pluie et on se croirait vraiment dans un décor de dessin animé. On s'attend à voir surgir à tout moment le petit chaperon rouge (ou le grand méchant loup). Mais le terrain est quand même vachement boueux et on avance difficilement. On croise une famille en sens inverse et leur demandons combien de temps il nous faut encore jusqu'à la lagune: 45 min. Aïe, c'est plus que ce qu'on pensait. Décidément... En comptant le temps de retour, il risque de faire trop sombre et il est très déconseillé de rouler de nuit sur la Carretera Austral. Tant pis, on fait demi-tour sans voir la lagune. On regardera ce soir le planning de demain, peut-être qu'on revient ici pour terminer le chemin, s'il ne pleut pas, on devrait pouvoir le faire plus rapidement.



On arrive donc vers 19h à Puerto Cisnes, notre terminus du jour, au bord de l'océan. Petit tour en voiture du village pour repérer des hébergements possibles, on repère ceux qui nous conviennent le mieux, puis je commence le porte-à-porte pour demander les disponibilités. Nos critères: salle de bains privative, chauffage, eau chaude, si possible lit matrimonial (pas lits jumeaux) et wi-fi. Tout ça pour maximum 30'000 pesos, environ CHF 50.-, ce qui est déjà assez cher. Il y a beaucoup de cabanes à louer mais comme elles sont grandes, avec une cuisine, elles sont hors budget. Et malheureusement il y a beaucoup de gîtes fermés en ce jour de Noël. Il faut encore enlever les logements crado dans les baraques délabrées et les auberges qui sont complètes. Punaise, on galère un peu pour trouver... Une heure après on a enfin trouvé une chambre avec des lits jumeaux, une salle de bains commune mais du chauffage, de l'eau chaude et du wi-fi pour 20'000 pesos. Il ne reste plus qu'à trouver un restaurant pour souper. Là aussi nous serons passés devant plusieurs restos fermés avant de trouver un boui-boui de pêcheurs où on aura le choix qu'entre 2 plats: de la merluza ou du saumon, ça tombe bien on aime les 2. On avale notre souper vite fait à côté des ivrognes du village et on n'est pas mécontents d'aller se doucher et coucher après cette grosse journée.



26 décembre 2014 - Jour 70

La pluie n'a pas cessé de toute la nuit et il pleut encore ce matin. On n'était pas encore sortis du lit qu'il était déjà clair qu'on n'essaierait pas de retourner à la forêt enchantée. Tant pis pour la lagune... Du coup, il n'y a rien de particulier comme visite au programme de la journée et si on ne peut même pas faire d'arrêts pour profiter du paysage le long du chemin le trajet va vite être bouclé. Et effectivement on rejoint notre terminus Puerto Aysen pour l'heure du lunch. La seule chose intéressante du trajet est qu'on a croisé un magnifique aigle posé au bord de la route. A part ça, il pleuvait...



Donc après avoir dîné en ville, on se met en recherche d'un logement pour la nuit. La ville est bien plus grande qu'hier à Puerto Cisnes, les auberges sont de meilleure facture et on trouve rapidement une très bonne chambre à bon prix. Histoire d'occuper l'après-midi, on se rend jusqu'à Puerto Chacabuco, un port situé à une quinzaine de kilomètres qui se trouve être le point de départ pour les excursions à la Lagune San Rafael et son glacier, situés dans les grands champs de glace. Je confirme, c'est seulement un port. Je veux dire qu'il n'y a rien d'autre à voir, seulement le port et 10 baraques de courageux qui ont décidé de vivre ici. Mais du coup on se renseigne un peu sur ce glacier qu'on n'avait pas forcément mis sur notre liste. On retourne à la vraie ville pour en savoir un peu plus. Il y a des excursions qui peuvent être faites dans la journée pour un prix raisonnable et qui partent entre autres les samedis. Ca tombe bien, on est vendredi et on pourrait se permettre d'y consacrer notre samedi. Mais voilà, à cause des Fêtes, ils ont annulé les bateaux jusqu'à mardi. Zut, ça ne joue pas avec notre planning. Mais on nous apprend qu'il y a une alternative, une autre route qui part depuis Puerto Tranquilo, plus au sud, et qui fait la même excursion mais sur des bateaux plus petits. Nickel, c'est sur notre route, on peut aller voir demain sur place si on arrive à organiser ça. Même si le glacier a l'air d'être assez similaire à celui de Perito Moreno qu'on a l'intention d'aller voir en Argentine, on se dit que tant qu'on est à côté et qu'on a du temps (et de l'argent) à disposition, ce serait dommage de ne pas y aller.


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