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Published: August 17th 2014
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01:47, Route 39 Hostel. Istanbul. Le réveil nous surprend, car il est déjà 15h quand nous émergeons. Forcément, ça casse un peu la journée.
Le tram nous lâche devant un pont traversant le Bosphore, où les pêcheurs sont en masse à tremper leur ligne. On se balade sous le pont en se faisant aborder par des serveurs. Ces derniers, affables utilisent mille et une façons de nous convaincre de choisir leur restaurant, que l'on ait faim ou pas : prix spéciaux, flatterie, humour, ils sont vraiment convaincants. On remonte sur le pont pour admirer le soleil qui se couche sur le Bosphore étincelant, entre les minarets bleus de la mosquée du Sultan Selim. Et il faut dire que le spectacle est véritablement magnifique.
On s'approche de la mosquée, et entrons dans la cour intérieure où il règne une sorte d'effervescence. En effet, la rupture du jeûne est pour bientôt, et ça se sent dans l'air. De nombreuses personnes affluent autour du dôme principal. Après avoir enfilé des vêtements adéquats, prêtés à l'entrée, nous entrons véritablement dans la mosquée. Très classique, très géométrique, je repère pourtant des arcs brisés à l'andalouse. Elle
paraissait bien plus grande vue de l'extérieur, aussi on en fait rapidement le tour.
On finit par succomber parfum dégagé par le stand d’un vendeur de rues qui vient toucher nos narines et nos estomacs, bien plus que les belles palabres des serveurs accueillant. Il ne paie vraiment pas de mine, mais on est affamés, et on ne le regrette pas. Une petite barquette : du riz, des pois chiches, et des effilochés de poulet au poivre : un régal !
Le long de la rive du Bosphore, il y a une espèce de petit marché improvisé. Il est bordé par des espèces de larges marches sur lesquelles se tiennent des dizaines de personnes. C'est assez spectaculaire de voir tous les gens, installés à se tenir prêts et attendre. C'est comme si le temps c'était arrêté. Derrière nous, la mosquée s'allume enfin, signant la fin du jeûne. Comme un seul homme, tous les gens qui semblaient figés s'animent et entament leur repas.
Notre balade se poursuit, et nous mène dans les rues animées du centre-ville. On finit débouler sur un restau qui aura raison de la faim que la petite barquette
n’aura pas su combler.
Après avoir hésité avec un « Lamb Shish », je me sens finalement d’attaque pour un « Aubergine Kebap ». Dix minutes plus tard, je constate que c’était un peu ambitieux quand je vois arriver le mastodonte. Une aubergine coupée en morceaux et abondamment fourrée de viande. Après avoir finalement eu raison du monstre, on agrémente le repas d’un ultime thé à la turque.
On flâne encore un peu avant de se poser sur un banc devant le Bosphore. Le fleuve étincèle sous la lumière de la lune presque pleine, des lucioles viennent illuminer la rive d’en face, et des lanternes d’un rouge chaud viennent déchirer le manteau sombre de la voûte céleste.
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Nyao
non-member comment
gargouille... mon ventre ; pas les statues en pierre
Désolé, je n'ai absolument aucune inspiration pour les titres à chaque fois ! Mais cet article m'a vraiment donné faim !!!