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Published: August 17th 2014
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Istanbul, Route 39 Hostel, 01:54
Je retrouve le plaisir de me réveiller avec quelqu’un le matin. Enfin, il est quand même 14h ! Une petite douche, un peu de crème solaire, et on part à l’aventure. Enfin, pas très loin puisqu’on s’arrête presque immédiatement pour un fameux kebap turc. Il faut dire que ça fait 24h qu’on n’a pas mangé. On s’était attendus à un truc incroyable, et c’est à vrai dire très banal…
Au programme de cette fin de journée : la découverte du quartier Nord de la ville. On commence par se perdre dans les petites rues pour tomber dans les zones très pauvres de la ville. Istanbul a beau être la troisième ville avec le plus de milliardaires, la pauvreté n’en est pas moins criante ici.
On retrouve la place Taksim en grignotant les cerises qu’on a achetées, puis on continue vers le Sud le long de la rue Istiklal. C’est l’équivalent d’une immense rue de Béthune : grande rue piétonne bordée de nombreux magasins où flânent des centaines de passants.
Au fil des boutiques, nos pas nous amènent aux pieds de l’imposante tour Galata. Massive, elle se dresse
fièrement vers le ciel. On profite de la terrasse ombragée d’un café pour se désaltérer (un jus d’orange frais pour changer).
Et nous voilà partis pour l’ascension de cette tour qui servait de phare pour les bateaux, puis de poste d’astronomie, et enfin, de base de lancement pour un aventurier voulant essayer ses propres ailes en bois. Arrivés au sommet, je découvre avec malaise une drôle de surprise. Le sommet est occupé par un restaurant. Les touristes voulant profiter de la vue ne disposent que d’un passage étroit et minuscule autour du restaurant.
J’ai immédiatement un vertige atroce et savoure avec difficulté la vue incroyable de la ville qui s’offre à nous. Après un tour de Tour éprouvant, je redescends et regoute avec bonheur à cette bonne vieille terre.
On a à peine quitté la Tour que nous tombons sur une petite place. Un massif de quelques fleurs au centre où batifolent cinq ou six chats, entouré par des bancs où sont posés des gens, turcs et touristes de tous âges. L’ambiance est simple, les gens différents, et pourtant, tout semblé posé et harmonieux. Deux vieux tatoués qui savourent une bière, deux ados qui éprouvent
leur force respective, un jeune homme qui caresse un chat, un groupe de chinoises qui prend des photos assez ridicules, deux serveurs derrière elles qui se moquent gentiment en les imitant.
On arrive sur ce petit havre de paix vers 18h, et on refait le monde tous les deux, tant et si bien qu’il est 21h lorsqu’on décide de se remettre en route. Retour par l’Istiklal Avenue où on savoure des marrons chauds en marchant. il est 22h passées, et la rue est bien plus animée que lorsqu’on l’a empruntée vers 15h. Un vendeur de glaces particulièrement adroit (
), une danse improvisée par un groupe de potes turcs qui fait s’agglutiner la foule autour d’eux, des supporters hollandais aux maillots orange criards qui se massent devant le consulat des Pays-Bas.
Nous finissons dans un bar où on savoure une bière turque en riant avant d’en prendre une seconde à l’intérieur en regardant la fin du match.
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