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1er Campgroung
Notre premier camp en autonomie Seul au monde...
Pour cette premiere grande excursion d'une semaine, nous n'etions pas entierement rassures a l'idee de vivre au milieu d'une nature sauvage loin toute civilisation (sans telephone, sans internet, sans rien quoi ;-)
Cependant toutes les conditions furent reunies pour nous faire apprecier le voyage. Le temps s'est maintenu au beau fixe durant les 6 premiers jours et les ours n'ont pas diminue notre effectif de plus d'une demi-personne, car seul la fatigue et la faim ont eu raison de nous. Malgre tout, la gestion de la nourriture s'est revelee des plus pertinante : nous avons mange a notre faim (mais alors juste juste juste) durant toute cette perieuse aventure.
Afin de mieux vous narrer ce periple, nous alons retracer chaque moments phares qui furent la cle de cette reussite, comme si vous y etiez.
Day 1 Leve tot le matin, le taxi nous attend dehors pres a bondir vers le debut de pistes de Shunshine Meadows. Le chauffeur est un quebecois tres engage politiauement et le trajet est trop court pour pouvoir developper tout les points qui lui tiennent a coeur. Mais ce dernier s'avere etre un liberaliste tres ouvert
et tres cultive, ayant le dont d'agacer Etienne defenseur du protectionnisme etatique.
C'est donc plein d'enthousiasme et de bonne humeur que nous nous lancons a l'assaut de ces lacs et monts tant renommes. Cette premiere etape s'avere etre une promenade de sante a la portee de tous. Nous arrivons tres vite au premier Campground ou nous experimentons le nouveau materiel de cuisson flambant neuf (et vite noir de cendre) achete avec le reste du materiel a Calgary. Les tentes montees, nous partons en direction de notre premier lac - deja nettement moins accessible - le “Eohippus Lake”
S'ensuit notre premiere nuit en montagne, bien meritee apres les 16Km de marche de la journee.
Day 2 La premiere nuit a ete peu fructueuse pour certain, voire lamentable pour d'autres. En effet, personne ne s'etait prepare a une nuit aussi froide (2°C) et Etienne - dit “j'ai encore passe une nuit degueulasse” en raison du bruit engendre par les arbres, les oiseaux, les torrents, le vent, les insectes, les montagnes, les ondes wifi, le train, les voitures, les dinosaures - et accessoirement par les ronflements d'un ours (Benjamin) - dit “c'est quand qu'on arrive” en raison de sa faible
motivation pedestre. Ce dernier eu meme raison du sommeil de Robin - dit “lache ca tu vas le casser” en raison de la quantite incroyable de materiel de contrefacon ultra bas de gamme qu'il transporte sur lui - et de Mickael - dit “passe moi le PQ” en raison de ses problemes digestifs plus ou moins prononces.
La plus grande difficute de la journee etait le Healy Pass, un col a 2330m d'altitude. C'est en arrivant en haut que nous sommes subjugues par la vue des sommets envirronnants, dont le mont Assiniboine, point culminant de la region et pour le coup surnomme le “Cervin” des rocheuses.
Arrives au campement du Lake Egypt ou nous dejeunons, ce leger reconfort nous donne assez d'energie pour affronter les 200m de denivele nous separant du lac gele “Scarab Lake” - nous permettant ainsi d'atteindre les 1800m de denivele cumule dans la journee en plus des 12km de rando.
Day 3 Reveilles au chant des oiseaux ponctues par les cris des chiens de prairies, nous sortons de la tente par un “petit” -2°C. La balade s'annonce longue et monotone car elle se resume a suivre un torrent sur plusieurs kilometres. La
Healy Pass
Premiere vue de plus de 2300m sur les rocheuses. On decouvre ici le Mt Monarch et sa crete puissance que ce dernier developpe n'en a que faire des arbres, arbustes ou tout autre signe de vie. Elle ravage tout sur son passage. Cicatrice des hivers passes, les depouilles de ces malheureux centenaires jonchent la roche mise a nue par les millions de litres d'eau qui s'y deversent.
C'est depourvu d'equipement que nous partons en fin de journee contempler les eaux bleutees du lac Shadow. Et c'est ici que nous trempons nos pieds endoloris, dans ces eaux froides et saisissantes, ou nous prenons le temps de deguster cet instant inoubliable.
Day 4 Depuis la veille, nous avons entame un combat acharne contre une armee de moustiques voraces et affames. La foret en est infestee, chaque arret est un calvaire, une bataille sans merci. Mais leur nombre augmente sans cesse et nous succombons presque, marque jusqu'au sang.
Dans ce contexte, l'altitude est un objectif a atteindre, afin d'echapper a l'ennemi. Nous tentons donc de franchir la Gibbon Pass, un col a 2300m d'altitude. Celui-ci nous donne du fil a retourdre de par son denivele consequant, avant de pouvoir rejoindre les Twin Lakes, deux lacs jumeaux. Nous campons donc aux abords de ce coin de paradis
ou nous rencontrons de facon fortuite Jim, Mary et Jonathan, trois (tres) bons marcheurs avides d'annecdotes et tres bavares.
Day 5 Apres une nuit etouffante (8°C) et un repos bien merite, nous revenons sur nos pas vers la Gibbon Pass. Sur les roches brulantes et contre les neiges eternelles, certains d'entre nous se sont risaues a braver le froid et le vent en grimpant a meme la crete des mont envirronnants.
Vues a plus de 2500m d'altitude, les rocheuses revelent un indechiffrable spectacle : tout simplement innoubliable.
Nous redescendons ensuite et laissons le Shadow Lake derriere nous afin de rejoindre le “Ball Pass Junction”, le campground ou nous devons recuperer nos forces et preparer la journee du lendemain, qui s'avere etre la plus longue et la plus perilleuse de la semaine.
Arrives a bon port, nous pensons donc avoir la paix; c'est alors que l'Empire Moustique Contre Attaque... Couverts comme des cosmonautes lors de leur premiere mission, nous bataillons ferme pour rejoindre la toile de tente exigue qui nous sert de refuge de fortune pour une partie de Belotte improvisee. La nuit sera longue...
Day 6 Des les premieres lueurs du soleil,
nous saisissons nos sacs de 15kg et grimpons vers la terrible et infranchissable Whistling Pass - tel Stalone dans Gliffenger (sic Etienne) - et nous surmontons nos peurs les plus pprofondes afin de dejouer tous les dangers qui ornent ces terres desolees.
Au fil de notre marche, la couverture neigeuse s'epaissit et nous devons finalement gravir le col les pieds ensevelis dans 50cm de poudre blanche. Arrives au sommet, nous recontrons pour la premiere fois un signe d'autorite : un des “nombreux” gardes de Park Canada, qui nous interroge quand aux conditions et a l'etat des sentiers qu'il s'aprete a parcourir et que nous les avons foules a maintes reprises.
Apres avoir dejeune a “moustic-land” (Egypt Lake) nous entamons la montee vers le 2eme col de la journee : Hely Pass, deja franchi quelques jours auparavant.
Day 7 Le manque de nourriture devenant preoccupant sur la fin du periple, la sante mentale de chaque menbre du groupe s'est peu a peu alteree... Ses effets les plus notoires se font sentir au reveil, lorsque les reves de Burger bien gras et de Donut surcharges n'ont pu etre exauces.
C'est donc un indispensable et heureux retour
Scarab Lake
Le lac gele a la civilisation qui s'opere enfin en cette derniere journee. Les 5km de sentiers nous separant de Sunshine Meadowz sont tres vite avales.
Societe d'hyper-consommation nous revoila !
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Alexandre Zlb44
non-member comment
Eh ben ! Bravo !
A vous lire, je suis pas mécontent d'être aux Sables d'Olonne à 0 mètres d'altitudes par une température de 26° dans ma chambre. Bravo pour vous être engagé dans cette galère, apparemment les moustiques vous ont marqué et les nuits fraiches, quand je repense à Ben qui voulait partir qu'avec des pantacourts ou des jeans (ma mémoire commence à défaillir), -2° ouille. Joyeux anniversaire Etienne (en retard, désolé). Je sens que Stalone a du en bavé, c'était quand même moins dur notre série IGARUN, on avait tout le confort. Enfin ça a l'air de s'être assez bien passé puisque vous vous supporter encore...