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Et voilà plein de photos, pour vous faire patienter! En attendant un jolie post sur les américains comme on les aime, les vraies fissures qui nous aiment pas, la beauté du désert...
Ecco un sacco di foto, per farvi aspetare! Aspettando un bel post sugli americani che ci piaciono, le vere fessure a chi non piaciamo, la bellezza del deserto...
Et voila le texte:
On a rencontré les vrais shootés au « crack » (fissure en Anglais).
Ils ont les yeux qui brillent et des plaies plein les mains, symptômes corolaires à leur addiction;
Crack trad climbing? (escalade en fissure sur protections naturelles) Quoi de plus effrayant? Quoi de plus beau pour un grimpeur? On parle souvent de lignes! Celles-ci sont les plus évidentes du monde.
Voilà comment nous avons rencontré au camping de Moab, trois braves gars, venus tout droit du Minnesota. Mike, Matt, Ryan. L'un d'eux chique du tabac et a tué un ours quand il avait douze ans. Des vrais durs, qui s'envoient du Red bull au petit déj et carburent à l'ibuprofène pour supporter la douleur. Et du Jack Daniel pour faire passer la pillule, pardon, la fissure. On apprend beaucoup avec eux,
notamment comment se comporter avec les ours. Bruns ou noirs, faire beaucoup de bruit devrait suffire. Si c'est un grizzly, on attend qu'il charge et on se jète de coté au dernier moment, en principe l'inertie du mastotodonte l'empêche de changer de direction et par conséquent de vous becqueter. Si jamais il y arrive quand même, faites le mort...Ah et on ne rompt jamais le contact visuel...Regarde l'ours dans les yeux, gamin...C'est facile pour eux, ils ont des cours de management d'ours à l'université. Leur cri de ralliement : « swine flu » (grippe porcine). Les Américains ne manquent pas d'humour. D'ailleurs, on l'a complètement oublié, celle-là !
A eux 3 (les copains, pas les ours), ils ont probablement 70 camalots (pour les profanes : les camalots sont des pinces à sucres géantes que l'on enquille dans les fissures et qui permettent de retenir une chutte), autant dire qu'avec nos douze dégaines nous avons l'air parfaitement ridicules. Nous les suivons jusqu'au royaume de la fissure: Indian Creek.
Les fissures sont parfaites, des grandes lignes de 30 mètres de pures fissures. Deux pans de rocher tout à fait lisses qui se divisent en une ligne de fuite parfaite, droit vers les
cieux. C'est beau...Mais p.... qu'est-ce que ça fait mal! Imaginezr donc de vouloir grimper une fissure verticale absolument parallèle sans prise de pieux. L'unique solution : bourrer vos mains et pieds et transformer la fissure en étau. Lorsque ça glisse...tordre un peu plus le truc main, pied, bras , avant-bras qui glisse. Jusqu'à ce que ça saigne. Nos petits coeur n'en peuvent plus, 200 battements par minute, l'apoplexie nous guète, les verrous se succèdent au rythme des râles, à moins que ce ne soit le contraire: l'escalade la plus intense physiquement que j'ai jamais connue. Tout en souffrance. Cela dit, il est très agréable pour nous de retrouver la curiosité du débutant. Notre expérience et nos aptitudes physiques ne nous servent qu'à rendre l'escalade beaucoup plus physique lorsque n'en pouvant plus des verrous, nous nous retrouvons dans la position naturel du dulfer (pousser avec les pieds, tirer avec les mains, sur le coté), arquant la fissure comme des damnés. Aprés 3 jours de ce régime nous sommes détruits.
Abbiamo incontrato dei veri drogati al « crack » (fessura in Inglese).
I loro occhi brillano e le loro mani sanguinano. Segni ovvi della loro dipendenza. Crack trad climbing? (arrampicata
di fessure su protezioni naturali) Cosa c'è di più terrificante ? Cosa di più bello per uno scalatore? Si parla spesso di linea. Queste qua sono le più naturali al mondo.
Ecco come, al campeggio (uno dei campeggi) di Moab, abbiamo conosciuto tre ragazzi svegli, in arrivo dal Minnesota. Mike, Matt, Ryan. Uno di loro mastica del tabacco e a uciso un orso quando aveva dodici anni. Dei tipi in gamba, che fanno collazione con Red bull e ibuprofene per sopportare il dolore. Una bottiglia di Jack Daniel all'aperitivo e tutto è dimenticato ! Ci insegnano tante cose. Tra l'altro come comportarsi con un orso. Marroni o neri, fare molto rumore dovrebbe bastare. Se si tratta di un grizzly, aspettare che attachi e buttarsi di fianco all'ultimo momento ; di solito l'inerzia del mastotodonte li impedisce di cambiare direzione e di consequenza di beccarvi. Se tuttavia capita, fingete la morte...Ah e poi non rompete mai il contatto con gli occhi...guarda l'orso negli occhi, ragazzo mio...facile per loro : hanno seguito corsi di gestione degli orsi all'università. Tra loro hanno si tirano su gridando : « swine flu !» (influenza del maiale). Come per sfidare la sorte. Certo che non mancano
di spirito gli americani. A proposito, l'abbiamo completamente dimenticata quella influenza lì !
Messi tutti e tre insieme (i ragazzi, non gli orsi), avranno circa 70 camalots (per la gente « normale », un camalot è una specie di pinza che si incastra in una fessura verticale e che fa da protezione in caso di caduta, aprendosi). Inutile dire quanto ridicoli siamo noi con i nostri dodici rinvii. Li seguiamo fino al paradiso (o l'inferno, dipende) delle fessure : Indian Creek.
Fessure perfette. Lunghe linee di trenta metri di fessura pura. Nient'altro. Due pannelli di roccia assolutamente liscia che si separano creando una pura linea di fuga dritta verso il paradiso. Che bello...ma c.... se fà male ! Dunque immaginate voler arrampicare una fessura verticale del tutto parallela senz'altre prese per aiutarvi. L'unica soluzione : inficcare le vostre mani ed i vostri piedi e usare la fessura come una morsa. Quando ci si sente scivolare, bisogna fare lucchetto mordando un pò di più dentro con mani, piedi, avan-braccia, braccia. Fino al sangue. I nostri cuoricini non c'è la fanno più, 200 battiti al minuto, l'apoplessia ci aspetta. Più urliamo di dolore, più ci impegnamo a non mollare. Mai conosciuto arrampicata
così intensa fisicamente. E' una sofferenza unica. Malgrado tutto, proviamo una curiosità che avevamo dimenticato. Quella dei novici. La nostra esperienza e le nostre capacità fisiche non fanno che rendere questa scalata ancora più fisica poiché non riuscendo a usare la loro tecnica, ci ritroviamo nella posizione naturale del diedro (spingere con i piedi e tirare con le mani, posizionati di fianco) arquando la fessura come dei dannati. Dopo tre giorni così siamo a pezzi.
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JRF
non-member comment
Où sont les ours ?
Belles falaises ! Jolies couleurs ! Mais on ne voit pas les ours ... Sont- ce des ours sains ? On vous attend avec impatience...