Le Machu Picchu, mais *surtout*, le chemin pour s’y rendre


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South America » Peru » Cusco
October 15th 2010
Published: October 16th 2010
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*Note : N'oubliez pas de toujours vérifier s'il y a une page supplémentaire de photos! C'est souvent le cas 😊

Le pérou est un pays qu'avec des amis, nous avions parlé de visiter il y a environs 5 années déjà. Déjà à cette époque, nous rêvions de mettre les pieds la-bas, et surtout, d’aller voir le fameux Machu Picchu avant que ce dernier ne ferme au publique.. Parce que nous entendions dire à l’époque qu’il n’allait pas tarder justement à fermer, question d’épargner le site historique. Les années ont passées et le Machu Picchu, toujours ouvert n’attendait que nous!! 😉

Ceux et celles qui sont passés par là le savent: il existe une multitude de chemin permettant de se rendre aux ruines Inka du Machu Picchu. D’abord, vous avez le choix entre vous rendre sans peine ni mal sur les lieux en prenant un train et un autobus à partir de Cusco, puis vous avez la possibilité, plus excitante, de faire un trek de 2 à 4 jours pour finalement aboutir au site, exténués, mais heureux, fier d’y être arrivé, et récompensés par la vision d’un site majestueux. Lorsque l’on choisi de souffrir, soit de faire le trek, reste qu’il faille choisir lequel dans la panoplie de treks offerts! Il y en a qui inclus un parcours en vélo, et même du rafting (!?), des transports en vanne, d’autres vous font passer davantage de temps dans la jungle et à la découverte d’autres sites archéologiques. Encore là, vous avez le choix de payer le gros prix, ou le petit prix, de réserver des mois à l’avance pour être certain d’avoir vôtre place dans certain trek très en demande, ou bien de réserver quelques jours à l’avance, sur place, un trek moins en demande et plus économique. Soite. Beaucoup de paramètres! Nous avons donc dû, malgré nous, passer par différentes réflexions, analyses très très trèèèès poussées (hihi) afin d’arrêter notre décision final sur ....traaaaaaaaaaaaaaaaa (roulement de tambour) le « Inca Trek », soit le trek le plus populaire jusqu’à aujourd’hui, et donc où la nécessité de réserver à l’avance est présente, et le coût .. bien le coût, on en parle même pas..! J’étais un peu réticente au début, me disant que je pourrais certainement avoir la même expérience en réservant sur place, quelques jours à l’avance et donc en payant beaucoup moins cher. Ce que j’ai compris avec le
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Prêt pas prêt.. J'y vais!!
temps, est que les treks réservés sur place quelques jours à l’avance, ne sont pas les mêmes et qu’en conséquence, les paysages, l’expérience, la difficulté, etc, n’est pas la même. Je n’ai pas fait les autres treks, je ne peux donc pas parler de ces derniers, mais ne peux me fier qu’à des commentaires ici et là des gens qui l'ont vécu, et m’appuyer sur l’expérience du Inca Trail que nous avons vécu, pour affirmer haut et fort que ca valait cri***ment (désolée, mais j’avais besoin d’une emphase 😉 la réservation d’avance et le montant d’argent déboursé!

Quatre jours, trois nuits donc, des heures de marches, tantôt en ascension, tantôt en descente. Une difficulté musculaire et cardio que j’appréhendais mais qui en fin de compte m’a parût moindre (yeah!). Toutefois, j’appris que la désydratation, eh bien.. c’est mal..! Je suis une personne qui bois relativement beaucoup lors d’une journée comme une autre, et il semble qu’un 2 litres suggérés par les guides, par jour, c’était bien peu suffisant pour moi. Après 2 jours à ne pas boire suffisamment, mon corps s’est donc plainds et j’ai ressentie des symptômes de désydratation. Les 2 médecins du groupe ont vite fait de mettre le doigts sur le bobo puis de me prescrire une cure... à l’eau! Dès le lendemain, c’était repartis pour la gloire.. yeah!

Les paysages.. Wow.. Fantastiques. Des plus beaux que j’aurai vu de ma vie jusqu’à présent. Et puis imaginez le défis personnel que chacun se donne, qu’il s’agisse d’un défis physique, ou mentale (parce que oui, à la longue, la difficulté peut affecter le mentale plus que le physique, selon la personne), et qu’il relève peu à peu, un pas après l’autre, une marche après l’autre, une respiration après l’autre. A chacune des étapes complétées, on se félicite, on croise nombreux autres groupes pour la plupart tous très heureux, pour d’autres, la difficulté est décuplée par les effets nuisifs de l’altitude, ou bien la visite non désirable d’une vilaine bactérie.. Outch!!

La nourriture fût tout simplement esquise! Une nourriture variée, et en quantité industrielle! On doutait qu’on nous engraissait possiblement afin qu’à la toute fin on nous cuisine sur le feu! Le guide, à la fois sensible et spirituel, connaissait parfaitement son domaine! Il nous aura raconté milles et unes histoires sur le peuple Inca, l’arrivée des Espagnols qui vint malheureusement mettre un vilain frein dans l’évolution de ce peuple qui finit par s’éteindre, les derniers cachés dans les différentes cités Inca tel que le Machu Picchu. Finalement, une main d’applaudissement pour le cuisinier, et les multiples porteurs qui rendent une telle aventure possible. Lors du choix de la compagnie avec laquelle nous allions faire affaire pour le trek, nous avons mis de l’avant le soin qu’elle disait prodiguer aux porteurs, à savoir le nombre maximal de kg que chacun était admis de porter, la quantité et qualité de leur nourriture, leur équipement de camping ainsi que le salaire perçu (sans compter nos pourboires). J’ose espérer qu’au final, ces porteurs sont effectivement aussi bien traités que le stipule l’organisme, chose que nous n’avons malheureusement pas pu confirmer sans nul doute.

La toute dernière journée, réveil à 4h30, afin d’être les premiers à marcher les quelques 2 heures jusqu‘au Machu. Deux heures particulièrement intenses physiquement, en montées diverses et à une allure particulièrement rapide : on sentait la frénésie dans l’air, le but à atteindre était là, tout proche, tout le monde voulait y arriver et s’y hâtait! Finalement, après une montée particulièrement mortelle, un dernier soufle pris de travers et puis ca y est... derrière
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Autre site Inca découvert en chemin.
une arche, le Machu Picchu apparaît au loin, majestueux. J’en fût émue. Un petit arrêt bien mérité pour admirer la vue, avant de repartir de plus bel et parcourir les dernières 30 minutes de marche nous séparant des ruines. Sur place, encore une fois, sentiments de réussite, d’avoir relevé le défis, d’y être parvenu. Ce fût ainsi pour moi le *parcours de 4 jours* qui marqua l’événement et qui vint embellir la finalité qu’était le Machu Picchu.

Lors de notre dernier 30 minutes de marches, il fut cocasse de croiser des touristes qui eux, propres, tout fringuants, arrivaient du Machu Picchu après une ride tranquille de *train*, et désiraient monter plus haut afin d’avoir une vue d’ensemble du site. D’un côté, il y avait nous, crasse au visage, nos batons à la mains, nos vêtements sales et puants, sans compter l’absence de douche depuis 4 jours; et puis de l’autre, eux, tout blancs, tout propres, et ne sachant surtout pas tout ce qu’ils ont manqué!!! 😊

Bonne journée à tous!


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Notre guide (à droite), et assistant guide (à gauche).


17th October 2010

Yeah la soeur!
Comme si j'y étais hehe... Super!!! Alors tu t'es bien amusée!? Cool!!! C'est quoi au juste les symptômes de desydratation? Continu ton beau voyage et tes bons textes! xxxx

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