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Published: October 15th 2010
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Eh oui, me revoici, déjà..! que voulez-vous, j'en ai tellement à vous dire et vous montrer :o)
A comparer les villes d’Arequipa et Puno, j’avoue avoir eu un faible pour cette dernière avec ces rues plus petites et son ambiance davantage chargée. Malheureusement, nous n’avons eu que peu de temps pour voir la ville, puisque nous passions 2 jours sur les îles flottantes du Lac Titicaca, soit le lac le plus élevé au monde, à 3900 mètres d‘altitude. La première journée, nous avons visités les fameuses îles flottantes artificielles, soit fait par l’humain grâce à des blocs de terre qu’ils ont rattachés les uns aux autres, et sur lesquels ils ont posé des tiges semblant à du bambou, qui est aussi une source de nourriture (l'intérieur se mange!). Bien que mignon, ces îles flottantes artificielles (Uros) et ses habitants ont sans nul hésitation l‘allure d‘une attraction touristique; à l’arriver de notre bateau, sur chacune des petites îles, se tenaient alignées 5-6 femmes, habillées de couleurs vives, nous saluant d’un grand geste d’accueil. Notre bateau a accosté deux d’entres elles, où nous avons appris sur les différentes communautés vivant autour, sur leur méthode de trocage et les produits alimentaires qu‘ils étaient
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On suit notre mère de famille qui nous mène jusqu'au port. en mesure d‘obtenir des environs. Sur place, beaucoup de petit kiosque de petite chose mignonne, fait à la main, à acheter. Si l’on est comme moi, une personne qui achète peu de « petite chose mignonne mais inutile », on se sent tiraillé entre notre naturel qui nous dicte de ne pas acheter et une autre petite voix qui nous dit que l’achat d’une de ces petites choses aide l’économie de la petite communauté qui vit principalement du tourisme... Bref, la décision ne s’avère pas toujours évidente..
En après-midi, après 3 autres heures de bateau (il est d’une lenteur..), on arrive sur une autre île (Amantani), cette fois-ci naturel et, quoi que visitée régulièrement par des touristes, d’allure beaucoup plus « vrai », pareille pour ses habitants. A notre arrivée, des familles nous accueillent et chaque petit groupe de touristes sont divisés dans différentes familles locales, avec qui ils partageront diner, souper, soirée dansante vêtue de l’habit traditionel local puis déjeuner après avoir dormit dans une petite pièce bien simple de leur maison. Hein? Ah oui oui, vous avez bien lu: soirée dansante vêtue de l’habit traditionel local. Photo preuve à l’appuie!! 😉 A l’horaire aussi en soirée, une
ascension de 45 minutes pour atteindre les 4050 metres d’altitude, et avoir droit à la vue imprenable avec coucher de soleil. Le lendemain, on reprend le bateau pour se rendre sur une troisième et dernière île (Taquile) que nous visitons et où nous dinons à prix particulièrement élevé (expliqué par les coûts nécessaires à l’importation de la nourriture sur l’île). Finalement, retour sur la terre ferme de Puno après un autre 3 heures de bateaux.. En résumée, belle promenade, agréable expérience dans une famille locale.
Sur l’île où nous avons dormi, on a réalisé très rapidement que les enfants commençaient déjà très jeunes à travailler: c’est-à-dire via le tricot de petits bracelets, de petites tuques, qu’ils vendent eux même, sur la route. Il faut savoir que sur l’île, le revenue principale reçu par la femme provient du tricot qu’elle apprend à réaliser très jeune et parfait tout au long de sa vie jusqu’à être en mesure de tricoter les modèles les plus complexes. Chez l’homme, il s’agit principalement de l’agriculture lors de la saison de pluie. J’avoue être embarassée par la situation, et avoir une opinion partagée sur la situation: être en désaccord avec le fait même qu’un enfant
de si jeune âge, c.a.d dès ces 6 ans, se mettent à travailler, à récolter de l’argent. J’ai même vu une petite fillette de 2-3 années, tout au plus, se ternir là, toute jolie dans son petit costume local, devant un beau paysage, qui demandait 1 ou 2 soles (moins de 75 sous) aux touristes de passage qui la prennaient en photo. Un peu dérangeant, vous pourrez l’admettre! Et puis d’un autre côté, il s’agit là du moyen de survis d’une communauté éloignée qui n’a pas mille et un moyen de faire des sous, où tous et autant chacun y met du siens déjà très jeune. Et vous, qu’en pensez-vous? Dans cette situation, acheteriez-vous un petit bracelet fait et vendu par une petite fillette de l’île?
Notre guide nous aura appris plusieurs choses sur la commauté de la dernière île. A commencer par leur système de chapeau qui m’a bien plu! Tout au long de leur vie, l’habitant portera un chapeau ou une tuque particulière, selon son âge, son sexe et sa situation actuelle, soit: à la recherche d’une partenaire de vie ou encore marié! Ainsi, pas de mal-entendus! Il est vite facile de déceler les hommes et les
femmes célibataires, désirant rencontrer! Je compte partir le principe à Montreal, quelqu’un finance le projet? 😉
Voilà pour le séjour sur le lac le plus haut au monde, le Titicaca!
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