Pantanal: last but not least


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South America » Brazil » Pantanal
August 27th 2006
Published: October 1st 2006
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Pour ma dernière destination, je voulais des paysages et une nature qui me laisseraient des images plein les yeux, des bruits et des odeurs que je ne retrouverais pas en France et qui me donneraient envie de repartir, comme un doux rêve dans lequel on a envie de replonger.

Mon choix était fait depuis longtemps, cette destination serait la région du Pantanal au Brésil, état du Matto Grosso do Sul. Classé Réserve Biologique de l'Humanité par l'UNESCO, le Pantanal est une gigantesque réserve naturelle de 230 000 km², soit plus de la moitié de la surface de la France! Elle s'étend au delà du Brésil, en Bolivie et au Paraguay. Le Pantanal est aussi la plus vaste zone marécageuse non côtière du monde. Les inondations saisonnières ont empêché le développement de l'agriculture et les invasions humaines ce qui a permis de préserver une nature à l'état sauvage. C'est comme un gigantesque zoo avec partout des animaux en liberté!

Evidemment, le Pantanal abrite une faune moins riche que celle de la forêt amazonienne. Au Pantanal sont répertoriés 650 espèces d'oiseaux (800 en Amazonie), 260 espèces de poissons (2000 à 3000 en Amazonie et 200 en Europe!) et 80 espèces de mammifères (contre 200 en Amazonie). Mais la flore du Pantanal, avec ses paysages de savanes, de prairies et de forêt, étant loin d'être aussi dense que celle de la forêt amazonienne, permet une excellente visibilité des animaux!

Il suffisait de sortir de notre paillote pour observer les aras manger à deux mètres de moi et écouter les singes hurleurs. Nous empreintions dans un 4X4 l'Estrada Parque, une route de terre longue de 117 km et entrecoupée de 87 ponts de bois construits pour traverser les nombreuses ramifications des rivières. Comme dans un film grandeur nature, les animaux défilaient devant nos yeux: les caïmans en train de se dorer la pilule, les familles de capybaras, les cerfs, les jaboris, les toucans, les tapirs, les autruches, les loutres...

Pendant 5 jours d'excursions, nous avons profité de la nature pour partir à la recherche d'animaux plus timides. A cheval nous avons galopé avec les fourmiliers, les daims et après les vaches. En pirogues, nous avons pêché les piranhas avec les loutres curieuses qui viennent pointer leur nez et les capybaras, le plus gros des rongeurs, qui fouine les berges à pour se nourrir des écorces d'arbres. Dans la catégorie expérience la
L'Estrada Parque...L'Estrada Parque...L'Estrada Parque...

A bord du 4x4 nous parcourons la route de terre en poussant les vaches sur le bas côté
plus terrifiante, je classerais en numéro un, sans grande rivale, la baignade en rivière sur une berge où quelques minutes auparavant il y avait des caïmans. J'avoue que ce n’est pas le genre de montée d’adrénaline que je préfère. Juste le temps de me tremper et J’étais resortie, pas question de traîner.

Sinon, dans la catégorie expérience dégoûtante, je classerais en numéro un la ballade pieds nus dans les marécages boueux avec les sangsues. En deux, quand dans le noir j'ai mis le pied dans un mélange de boue liquide et de merde en Bolivie. Mais vu que c'était le pied gauche, je considère que c'était pas si dégoûtant. La dégustation de vers en Amazonie ne rentre même pas dans cette catégorie parce qu'en fait ça avait un goût de noisette. Ah, j'allais oublier un détail important. Ne jamais se mettre en dessous d'un singe quand vous le regardez. Leur spécialité c'est d'essayer de vous chier liquide dessus et j'ai bien failli en être victime!

Ah, les joies de la nature ! Il fallait bien que j’en profite avant de rentrer à Paris! Alors, j'ai repris le bus pour me diriger vers une petite ville appelée Bonito. En traversant les grands plaines du Mato Grosso do Sul, je me demandais dans ma p'tite tête "mais pourquoi y a t'il tant de tas de termites?" Des milliers et des milliers de tas dans les champs. Et bien, c'est encore de notre faute ça. Le fourmilier, mangeur de termites et de fourmis avec sa grande langue gluante, a été tellement chassé pour sa viande qu'il est maintenant un espèce menacée. Vous aurez compris le dérèglement du cycle...

Bonito, 18 000 habitants, destination idéale pour l’écotourisme. Dans une eau de rivière limpide, au milieu de la forêt, avec masque et tuba je me suis laissée emporter par le courant en saluant les centaines de poissons. Caché dans les feuillages, deux yeux de caïman regardaient paisiblement les touristes nager, mais vu la quantité de poissons qu’il y a dans cette eau, il ne semblait pas vraiment agressif. J’ai aussi appris que les piranhas, bien que carnivores, ne raffolent pas de la chair humaine. Il y en avait des tonnes autour de moi !

Et voilà, sur cette dernière excursion, je suis remontée dans le bus, j’ai rejoint Sao Paulo puis Paris avec quand même beaucoup de joie de rentrer au
5 filles et un garçon5 filles et un garçon5 filles et un garçon

Pas triste pour une sortie de 5 jours dans la nature
pays et bien sûr de vous revoir !

Je voulais dire un grand merci à tous ceux qui m'ont suivi et m'ont encouragé dans ce voyage. La décision de partir seule était certes une étape à franchir mais en fait il n’y a vraiment rien de difficile dans le voyage. Comparé à nos vies de tous les jours au boulot, voyager c’est quand même dix fois, quinze fois, vingt fois plus facile à gérer et oh combien plus agréable et enrichissant! J’espère que si un jour vous aussi en avez l’occasion, vous partirez sans hésitation. La vie est trop courte pour ne pas en profiter !

Merci aussi pour tous vos petits messages qui m'ont toujours fait plaisir et m'ont encouragé à continuer ce blog jusqu'au bout et qui je l'espère vous a donné envie à vous aussi de voyager ou vous a permis de vous évader quelques instants avec moi dans ce voyage. Mais comme l’aventure est loin d’être finie, j'espère pouvoir continuer ce blog lors de mes prochaines destinations... Après quelques jours de repos chez papa maman, il ne m’a pas fallu longtemps pour remettre la machine en marche et je repars dès cette semaine, pleine
C'est ce qu'on appelle "se faire sucer jusqu'à la moëlle"C'est ce qu'on appelle "se faire sucer jusqu'à la moëlle"C'est ce qu'on appelle "se faire sucer jusqu'à la moëlle"

Au Panatanl, c'est la dure loi de la nature qui domine. Toute personne qui s'aventurerait à tuer un animal risque une peine de 12 ans de prison.
d'entrain et d'enthousiasme! Donc pour tout ceux que je n’ai pu voir à mon retour, et bien j’espère que ce sera chose faite bientôt, sinon le principal c’est que vous ayez la forme et qu’on garde le contact !


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L'arbre strangulateurL'arbre strangulateur
L'arbre strangulateur

Il grimpe le long des autres arbres pour puiser leurs minéraux, l'arbre nourrisseur fini par être strangulé et ils meurent tous les 2. La nature est aussi bizarre parfois...
Atelier de handicraftsAtelier de handicrafts
Atelier de handicrafts

Après avoir découpé les feuilles, le guide nous montre comment faire des colliers
Des chevaux incroyablement bien dressésDes chevaux incroyablement bien dressés
Des chevaux incroyablement bien dressés

Ils paissent paisiblement dans les prairies et suivent docilement leurs propriétaires pour rentrer au ranch


2nd October 2006

Allez Penny...
Penny, c'est dommage qu'on n'a pas pu se rencontrer ce dernier WE, pourtant j'ai bien aimé le Mont St. Michel et j'en ai profité aussi pour visiter St. Malo. Maintenant il faut attendre que tu reviennes de l'Argentine...Profites-bien et à bientôt. Bises.
2nd October 2006

super
ben ouai c'est chouette tout ca ! Merci pour les fotos et le dépaysement. Ici noussommes en plein travaux... A+

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