Advertisement
Published: September 27th 2006
Edit Blog Post
Samaipata
Au milieu des montagnes, une cascade et du sable fin rouge, témoins d'une forte de concentration de fer et de la présence d'un océan il y a des millions d'années Je suis partie de La Paz en polaire enveloppée dans mon sac de couchage et, en une nuit de bus, je me retrouvais en t-shirt avec une envie folle de me débarrasser de mon panthalon. Et oui, ça y est je suis de retour à un climat tropical chaud. Je suis à nouveau dans le bassin amazonien.
Je débarque à Santa Cruz de la Sierra, 1,4 millions d'habitants, 416 m d'altitude, région de l'Oriente de la Bolivie. Alors que La Paz était un dépaysement total, Santa Cruz, plus moderne, a été pour moi d'un intérêt beaucoup moins grand. Dès le lendemain, j'ai sauté dans l'un de ces taxis sans tableau de bord pour une destination beaucoup plus champêtre et typique. En fait, ce n'est pas que les taximen boliviens sont si pauvres qu'ils ne peuvent pas se payer de tableau de bord. C'est qu'en fait ils ont tous des véhicules importés de l'un de ces pays foufous à la conduite à gauche. Impossible de savoir d'où exactement, ils croient tous que leurs véhicules viennent directement du Japon mais vu l'état, ils ressemblent plus à des secondes mains démontées pour mettre le volant du BON côté.
Je retrouve denouveau la
Samaipata
Penny et les monstres plantes campagne après 2 heures de route en taxi. Le visage de mon pauvre compagnon de route anglais, commençait à perdre son beau blanc British pour tourner au livide, malade d'être secoué par la montée dans les hauteurs de la Cordillera Oriental. Mais nous voilà à Samaipata, un village qui porte bien son nom. Nommé "repos dans les hauts plateaux" en langage Quechua, Samaipata est logé à 1650 m d'altitude et m'a permis d'y trouver tranquilité et repos. Juste une petite excursion tranquilita à El fuerte, un site de cérémonies pré-inca inscrit au patrimoine de l'Unesco qui est ni plus ni moins une pierre sculptée longue de 100 m, mais qui se trouve au sommet d'une colline offrant une vue panoramique sur les paysages de plaines et de montagnes.
Pas trop d'effort, juste ce qu'il me fallait avant un voyage qui allait être très très... comment dire? secoué. Oui, pendant de heures interminables, j'ai été dans la peau d'une bouteille d'Orangina. Si vous voulez savoir le triste destin que ces bouteilles peuvent avoir, faites le trajet Santa-Cruz à Quijarro en bus! Je vous mets dans le contexte. Je traverse les plaines de l'Est de la Bolivie, il fait chaud et
Samaipata
Un peu d'architecture rurale de Bolivie le bus est plein. Un vieux bus avec des vieilles suspensions, une route en terre sèche pleine de trous et de poussière, pas de clim donc obligation d'ouvrir les fenêtres. En conclusion, dans un bus rempli de poussière j'ai voyagé pendant plus de 17 heures sur une route qu'on aurait pu appeler Secouez-moi Secouez-moi. Et en plus, les boliviens n'ont aucune notion du temps. Pendant au moins 3 heures ont m'a dit qu'on arrivait dans une heure. J'en pouvais plus! Je vous laisse voir les photos pour savoir dans quel état j'en suis ressortie de ce voyage! Que de souvenirs, la Bolivie, c'est la vrai aventure!
Et je vous retrouve très bientôt pour ma dernière destination, mon dernier blog de ce périple de plus de 3 mois en Amérique du Sud.
Advertisement
Tot: 0.044s; Tpl: 0.01s; cc: 8; qc: 24; dbt: 0.0252s; 1; m:domysql w:travelblog (10.17.0.13); sld: 1;
; mem: 1mb