JOUR 18 PUERTO IGUAZU

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Bonjour à tous,

Dans un voyage il y à toujours un jour sans. C'était aujourd'hui. Et ça continue ce soir avec les problèmes d'internet.

Mon rendez-vous chauffeur, pour l'aéroport était prévu pour 12h30, hier au soir coup de téléphone de l'agence locale pour me prévenir que ce serais à midi. Je rends la chambre pour 10 heure, je vais faire un tour à pied, et je reviens vers 11 heure, et m'instable dans le jolie patio de l'hôtel pour lire. Midi je range ma tablette de lecture. 12H30, personne, à 13h15 coup de téléphone, le minibus est en panne, on vous envoie un taxi. C'est juste la sortie des écoles, et il doit y avoir un gros collège à proximité tout la circulation du quartier est bloquée. La fin de l'enregistrement à l'aéroport est à 14h35 et il est à plus de 20km. Ca se débloque, et heureusement le chauffeur est un Fangio (ancien coureur automobile argentin des années 50). On est arrivé à l'aéroport à 25 passé. j'étais dans l'angoisse, surtout pour l'avenir du voyage si je ratais cet avion la suite ????. J'enregistre, et la fille m'annonce que l'avion aura une de retard. C'est la vie.

Le vol bien calme, mais arrivé à Puerto Iguazù des trombes d'eau, orage tropical. J'ai regardé la météo pour ici, les 10 prochains jours sont annoncés à 90% de pluie. Le guide qui m'attendait à l'aéroport, parlant très bien le français, me dit que les orages tropicaux dure un quart d'heure. Ca on sait tous comment ça se passe sous les tropiques. Il m'explique que nous sommes dans une région de forêt tropicale, que le temps de se rendre à la ville il est probable que nous voyons des singes, des tapirs, peut être des jaguars, là j'ai commencé à me dire il en met un peu beaucoup. Des jaguars sur la route de l'aéroport peut être mais des voitures et encore. Bref je ne vais voir que les panneaux. Attention singes, tapirs, etc et aussi jaguars. Je lui dit pour l'agacer, on a rien vu: oui mais il pleut ils restent à l'abri. Monsieur réponse à tout.

On quitte le nationale, et il s'engage dans la forêt, elle est vraiment tropicale, sur une route en pavée, puis il la quitte pour un chemin boueux et le mots est faible. Genre de route que l'on voit à la tv dans les routes de l'impossible. Dès qu'il touche l'accélérateur la voiture se met en travers, pire que du verglas. Il va faire les 500m à 2kmh, et encore.

L'hôtel le patron est français originaire d'Oyonnax, probablement gentil mais lui aussi, comme le guide, très grande gueule. Le cadre est paradisiaque, les chambres un peu moins Je suis tout a fait dans le même environnement à Moambo à Madagascar presque la jungle. Il me dit, les travaux de la route ont commencés ce matin, il n'y a aucun véhicules de terrassement; on voit que ça ne date pas d'aujourd'hui, la poignée de porte me reste dans les mains, pourtant ils l'ont réparés hier. Pour internet je suis obligé de passer les photos une par une et quand elles passent il faut 5 minutes. Je comprends pas habituellement ça marche bien. J'arrête là, les gens comme ça m'énervent vite.

Je suis à 5km du centre ville lui dit 3, peut importe, il faut un taxi pour aller manger. Ce que j'ai fais ce soir. Puerto Iguazù d'un premier regard aucun intérêt. La ville purement touristique, sans cachet, sans âme, que des commerces attrapent touristes, de la pauvreté, de la mendicité, à la terrasse où je mangeais, toutes les minutes sollicité par des gosses. Je pense que demain je vais me faire livrer une pizza, et la manger dans le beau cadre de l'hôtel, ce sera plus sympa.

Vous verrez une photo d’un camion de ciment, j’ai compris que le poids total roulant était de 58 tonnes. Peut être 45 tonnes de ciment, déchargées à dos d’homme, les sacs font 25 kg, et ils en prennent 4 à la fois. Le soir ils ne doivent pas avoir de problèmes d’altitude ou de chiens pour s’endormirent.

Ces soir j'ai peu de photos, et le peu ne sont pas terribles, mais ça vous donne une idée, surtout du jardin de l'hôtel. J'espère que demain elles seront nettement meilleurs. Le programme, une grande journée de visite dans Parc National d'Iguazù avec sa faune et sa flore. Mais ce soir j'ai vraiment le sentiment d'être dans un lieu ou le touriste est là pour se faire siphonner. Les chutes ont intérêt à être belles.

Et toujours une grosse pensée pour Gilles.

A demain si vous le voulez bien.

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