Argentina 02 San Rafael

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[ITA:
29 giugno Partenza per San Rafaël, a 3-4 ore al sud di Mendoza, e sconosciuta dalle due guide che mi porto appresso. Un signore gentilissimo nella stazione degli autobus mi disegna una piantina della città, indicandomi ostelli, agenzie turistiche, caffè, ecc.
Trovo quindi alloggio, e poi cerco, in vano, di organizzare l’escursione che mi ha portato in questo posto: il Cañon del Atuel. Nessun’agenzia sembra disposta a portarmi l’indomani, i prezzi sono proibitivi, e non mi rimane che rassegnarmi, farmi un giro per i fatti miei e consolarmi con un piatto di gnocchi al pomodoro. Contrariamente ai miei timori, grazie all’influenza italiana, è molto più facile trovare alternative vegetariane qui in Argentina, patria della carne, che non in Cile o in altri paesi latinoamericani.

30 giugno- San Rafaël
Non potendo partire in gita, parto a conoscere la città, che in realtà non è ricchissima di posti interessanti da visitare. A pochi kilometri dal centro, passate varie cantine, visito una fabbrica d’olio d’oliva e altri prodotti a base di olive o sott’olio. Faccio qualche acquisto, e mi siedo a fare un pic-nic in Plaza Italia, dove troneggia una lupa romana..
Il pomeriggio passa rapidamente fra telefonate, email e blog.. Mi organizzo la gita per i fatti miei, affittando una macchina, e finisco la serata in pizzeria..

1 luglio - escursione Lago Nihuil, Cañon del Atuel, Vallegrande e Los Reyunos
Partenza in macchina, da solo, per una lunga giornata dedicata a i principali siti naturali della regione di San Rafaël.
Prima tappa, Lago de Nihuil. Si tratta di un lago artificiale, così come tutti i laghi che vedrò oggi, lungo il Río Atuel. Questo fiume, con la sua serie di dighe e corrispondenti centrali idroelettriche fornisce infatti una parte importante dell’energia consumata nella regione. La strada verso il lago sembra una pista nel deserto: in lontananza appare ogni tanto qualche cima nevata, ma ai lati della strada il paesaggio è del tutto desertico, e coperto di una rugiada gelata che piano piano si scioglie mentre si alza il sole.
Dal lago, e dopo questa prima grande diga, il fiume scorre nell’omonimo cañon, che ha scavato lentamente nei secoli. La strada segue il fiume, e passa, una dopo l’altra, varie altre centrali idroelettriche. Facendo il percorso in questo senso, uno vede prima i laghi, e se non si voltasse indietro, quasi non vedrebbe le enormi costruzioni di cemento, e potrebbe sentirsi in mezzo a una natura incontaminata e serena..
Dopo la terza centrale, la strada esce dal cañon, e si apre l’orizzonte. Appaiono di nuovo alcune vette in lontananza, e una lunga pianura fino alla cordigliera, interrotta però qua e là da diversi cañones simili a quello seguito fino ad ora.
All’improvviso si scorge in basso un lago molto più grande dei precedenti, il Vallegrande, altrettanto artificiale, ma trasformato in centro di ricreazione: vengono infatti offerte diverse attività acquatiche. Dopo quest’ultima diga si anima un po’ il fiume, e si creano delle rapide, ma proprio nel mese di giugno viene “chiuso” il fiume, e in questi giorni non c’è quindi quasi acqua...
Di ritorno a San Rafaël, offro un passaggio a un seminarista che fa autostop sul bordo della strada, e che mi invita a visitare un centro per handicappati l’indomani.
Intanto proseguo con la gita, e arrivo a Los Reyunos, altro lago artificiale, creato su un altro fiume nei dintorni di San Rafaël, e dove vengono coppie e famiglie di San Rafaelini a bersi un mate guardando il tramonto. Prima che sparisca del tutto il sole torno però in città a montare la tenda al camping, dove malgrado il freddo dormirò molto meglio che nell’ostello..

Foto: San Rafael 01

FR:
29 juin Départ pour San Rafaël, à 3-4 heures au sud de Mendoza, et absente des deux guides que j’emmène. Un homme particulièrement disponible, dans la gare routière, me dessine un plan de la ville, en m’y indiquant auberges, agences de tourisme, cafés, etc.
Je trouve donc un lit, et essaie ensuite en vain d’organiser l’excursion qui m’amène dans cette ville : le Cañon del Atuel. Aucune agence ne semble vouloir m’y amener le lendemain, et les prix sont de toute manière exagérés.. Je m’en vais donc, résigné, faire un tour en ville et me consoler avec un plat de gnocchis. Contrairement à ce que je craignais, grâce à l’importante immigration italienne, je trouve beaucoup plus facilement des alternatives végétariennes en Argentine, patri du steak, qu’au Chili ou dans d’autres pays latinoaméricains..

30 juin - San Rafaël
Ne pouvant pas partir en excursion, je vais découvrir les quelques points intéressants du centre-ville. A quelques kilomètres du centre, après plusieurs caves, je visite un centre de production d’huile d’olive, où je fais mes petites courses pour le pique-nique.
L’après-midi passe rapidement, entre un coup de fil, un email et le blog où je reprends à écrire, et avant de terminer la journée dans une pizzeria je me décide à louer une voiture pour pouvoir réaliser mon excursion de manière indépendante..

1er juillet - excursion Lago Nihuil, Cañon del Atuel, Vallegrande et Los Reyunos
Départ en voiture pour une longue journée dédiée aux principaux sites naturels de la région de San Rafaël.
Première étape, le Lago de Nihuil. Il s’agit d’un lac artificiel (tout comme les autres lacs que je verrai dans la journée), le long du Río Atuel. Ce fleuve, avec sa série de barrages et de centrales hydroélectriques correspondantes produit en effet une partie importante de l’énergie consommée dans la région. La route vers le lac parait une piste dans le désert: au loin quelques sommets enneigés apparaissent de temps en temps, mais aux bords de la route, une longue plaine déserte, encore couverte d’une rosée gelée qui fond lentement tandis que le soleil s’élève.
Depuis le lac, après ce premier grand barrage, le fleuve s’écoule dans le cañon du même nom, qu’il a creusé petit à petit, avec des siècles d’effort. La route suit le fleuve, et passe, une après l’autre, plusieurs autres centrales hydroélectriques. En suivant le parcours dans ce sens, on aperçoit d’abord les lacs, et si on ne se retourne pas, on peut presque ignorer les grands barrages en béton, et penser qu’on est eu beau milieu d’une nature incontaminée..
Après la troisième centrale, la route sort du cañon, et l’horizon s’ouvre. On aperçoit à nouveau quelques sommets au loin, et une longue plaine jusqu’à la Cordillère interrompue ci et là par plusieurs cañones semblables à celui que j’ai suivi jusqu’ici.
Tout à coup, la route s’approche du bord d’un précipice, et on découvre un lac beaucoup plus grand que les précédents, le Vallegrande, tout autant artificiel, mais qui sert de centre de divertissements aquatiques. A partir de ce dernier barrage, le fleuve accélère, mais en ce moment le fleuve est “fermé”, et n’a donc pas assez d’eau pour faire du rafting..
De retour à San Rafaël, j’emmène un séminariste autostoppeur, qui m’invite à visiter un centre pour handicapés le lendemaine..
Après l’avoir déposé chez lui, je poursuis ma balade, et arrive à Los Reyunos, autre lac artificiel, sur un autre fleuve dans les environs de San Rafaël, et où couples et familles de San Rafaeliens viennent boire leur mate en admirant le coucher du soleil. Avant que le soleil disparaisse totalement, je retourne cependant en ville monter la tente avec les derniers rayons de lumière.

Photos : San Rafael 01

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