Zion National Park


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Published: July 30th 2022
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On se réveille à nouveau vers sept heures. On avait coupé la clim hier soir, compte tenu de la température qu’il faisait, et du coup, il à fait un peu chaud.

Après avoir repris un excellent petit déjeuner, nous quittons Panguitch pour le parc national de Zion, à environ cent trente kilomètres. La météo ressemble à celle de la veille. Pour l’instant dégagée, mais la pluie est attendue pour le début d’après-midi.

On empreinte une route touristique pour rejoindre le parc, elle serpente entre des blocs de roches rouges gigantesques. Plusieurs tunnels ont été creusés dans la montagne. C’est vraiment beau, et la hauteur de ces roches qui offrent des parois droites comme un mur, est impressionnante. Pour l’instant le soleil brille généreusement, il fait trente degrés et on arrive enfin au parc. On ne circule pas en voiture pendant l'été. Il faut emprunter les navettes mises à disposition.

On essaie de se garer sur le parking du Visitor Center. Mais celui-ci est déjà plein. On tourne dix minutes, certaines voitures s’en vont, mais les places sont immédiatement reprises. On file jusqu’au village de Springdale, à l’entrée du parc, ou il est conseillé de se garer dans ce cas. Mais ici le parking est un business ! C’est entre trente et quarante dollars la place. On retente donc le parking du parc, et cette fois la chance nous sourit, une voiture s’en va juste devant moi.

On se prépare et on se protège de crème solaire, car il fait très chaud finalement. Comme on ne pourra pas revenir à la voiture, on prend deux sacs à dos avec beaucoup d’eau. On prend la navette direction le fond du parc, qui s’appelle Temple de Sinawa. Zion National Park est vraiment beau. C’est une vallée encaissée, avec un torrent qui la parcourt. De chaque côté, des montagnes de roches rouges de plusieurs centaines de mètres de hauteur, presque lisses, comme des murs. Grâce au torrent, il y a une végétation riche, de prairie et d’arbres.

La randonnée que l’on va faire est en deux étapes, d’abord une balade assez tranquille sur un chemin aménagé le long de la rivière, sur environ un kilomètre et demi, puis, une marche directement dans la rivière, pour la remonter. La promenade est très agréable, ombragée, avec l’eau juste à côté. Arrivés au bout de la première partie, on s’équipe de chaussures adéquates et on entre dans le torrent. L’eau n’est pas froide du tout. La seule difficulté réside dans le fait de rester debout. Le sol est plein de cailloux qu’on ne voit pas. On avance donc prudemment, regrettant un peu de ne pas avoir de bâtons de marche. L’eau est peu profonde, au maximum, au niveau du genou, tout au moins pour le parcours que l’on a fait, car il est possible de s’enfoncer dans le canyon sur plusieurs kilomètres. C’est extrêmement ludique, mais aussi très fréquenté. Il s’agit d’une des deux plus célèbres randonnée du parc.

On avance environ six cent mètres avant de rebrousser chemin. Le canyon se rétrécit progressivement plus on avance. On progresse très lentement, car à chaque pas, il faut assurer ses appuis. On commence à entendre le tonnerre gronder au loin. On revient donc sur nos pas, on ne veux pas risquer un « flashflood », une crue subite du torrent. Le risque était indiqué au début de la randonnée sur un panneau d’information, à "probable". On s’arrête quelques minutes sur la partie « sèche » de la randonnée pour changer de chaussures et se sécher un peu.

A peine assis, on est littéralement assailli d’écureuils croyant que l’on va déjeuner. L’un d’eux va même jusqu’à passer sa tête dans le sac à dos posé par terre. On retourne jusqu’à l’arrêt de la navette. Le ciel se couvre très rapidement et de gros coups de tonnerre résonnent dans la vallée. Il commence a pleuvoir quand on monte dans le bus. Il est deux heures de l’après-midi, on décide de s’arrêter au point central du parc pour pique-niquer, et peut être ensuite refaire un randonnée rapide. Mais les nuages noirs ont recouvert tout le parc. On se trouve un abris pour manger rapidement nos sandwichs et on reprend la navette direction le Visitor Center, on va quitter parc plus tôt que prévu, mais ca nous permettra d’arriver plus tôt à Las Vegas.

La route est d’abord la suite de la route panoramique qui conduit au parc, c’est une vallée très verte, avec d’immenses prairies, des ranchs. Mais progressivement, quand on repasse en Arizona, on retrouve le désert. C’est à ce moment qu’on reprend une autoroute pour Las Vegas. Le thermomètre repasse au dessus de quarante. Il est cinq heures quand on arrive à Las Vegas. La première grande ville depuis que l’on a quitté Los Angeles. Le ciel est couvert, et la circulation infernale. On rejoint notre hôtel, le Treasure Island, sur le "Strip", le boulevard central de Vegas où se concentre toute la démesure de cette ville.

L’hôtel est, bien sûr immense, sur près de trente étages. On s’installe et on se repose un peu, avant de partir à la découverte des alentours de l'hôtel. Il nous faut dîner, et on va aller voir le ballet des fontaines de l’hôtel Bellagio. Sur le chemin, on entre au Ceasar Palace. Difficile de se faire une idée de la démesure de l’endroit. On se retrouve dans une "galerie commerciale" entièrement climatisée, et qui est la représentation d’une rue, avec son toit imitant le ciel. La rue s’étale sur plus de trois cent mètres, avec une place centrale au milieu de laquelle trône une fontaine gigantesque, entourée des boutiques des plus grands noms du luxe.

On revient sur le "Strip" et on continue notre découverte. Le Ceasar Palace est en fait bien plus qu’un hôtel, c’est vraiment immense, il y a des salles de spectacle, des casinos des restaurants et des milliers de boutiques. On arrive devant le Bellagio, il y a beaucoup de gens qui attendent le spectacle. Juste en face, se trouve l’hôtel de Paris avec sa tour Eiffel. Le show des fontaines est superbe, il dure environ un quart d’heure durant lequel les fontaines dansent au rythme de la musique, illuminées par des projecteurs.

On se dirige ensuite vers le Denny’s, un dinner que l’on a repéré. La salle est tellement climatisée qu’il y fait un peu froid. ce soir on va mangé plus "équilibré", salade, saumon et brocolis. On a du passer pour des fous. La nuit est tombée, Las Vegas brille de mille lumières. On rentre à l’hôtel pour prendre une bonne nuit de repos, pour le lendemain, découvrir toute cette folie.


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