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Published: June 30th 2016
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La journée de jeudi est consacrée à la visite des studios Universal.
Loin de la découverte de studios hollywoodiens, il s’agit plutôt d’un parc d’attractions du type « Disney ». C’est l’occasion de se plonger dans les univers des Simpsons, Shrek, Harry Potter, La Momie, Transformers ou encore Jurassic Park. Les attractions sont très courtes et pas vraiment pensées pour les amateurs de grand huit, mais elles font leur petit effet du fait de la finesse des décors et des références aux films / séries de référence. Avant chaque attraction, une affiche indique les contre-indications sanitaires. Mieux vaut tout de même s’en informer en avance, via le site web, pour éviter de faire la queue inutilement.
Un tour guidé, l’Attraction Studio Tour, est également disponible pour se familiariser avec les décors et les productions Universal Studios (films et séries) ; mais il reste superficiel et finalement peu instructif. Seules curiosités marquantes : des voitures ou des décors de films connus, quelques démonstrations d’effets spéciaux comme l’expérience d’un tremblement de terre de magnétude 8.3 sur l’échelle de Richter dans une station de métro, ou encore la découverte de Wisteria Lane, rue rendue célèbre par la série « Desperate Housewives ».
Nous terminons cette visite par le show aquatique Waterworld, attraction tirée du film de science-fiction post-apocalyptique du même nom (sorti en 1995 avec Kevin Kostner comme acteur vedette) et mettant en scène des évènements intervenant après la fin de celui-ci.
La matinée de vendredi est consacrée au Warner Bros Studio Tour, dirigé par notre guide Matthieu. On voit les décors, les voitures, les accessoires, ainsi que des extraits vidéos montrant l’utilisation de la même rue dans plusieurs films différents. On en apprend plus sur les étapes et le budget du tournage d’un épisode d’un série tv comme Supergirl ou Big Bang Theory. Une plongée dans l’univers d’Harry Potter est également au programme.
On en prend plein la vue, et les 2h défilent comme quelques minutes. Le tour se termine au studio 48, où l’on peut rester autant qu’on le souhaite. C’est l’occasion de découvrir en détail toutes les étapes depuis l’écriture du script jusqu’à la production. Amateurs de la série « Friends », vous y trouverez votre bonheur (fin du spoil héhé).
De retour à l’appart, l’après-midi est consacrée aux recherches d’hébergement et plannings pour le week-end et la semaine à venir.
Notes du séjour : - L.A. est sectorisée, et les différentes communautés vivent l’une à côté de l’autre sans se mélanger. Dans une zone à forte communauté chinoise on a ainsi une majorité de commerces asiatiques ; dans un quartier à prédominance latino le supermarché du coin est également latino. Dans ce contexte, on peut faire ses courses en utilisant uniquement sa langue maternelle (dans un cas le chinois, dans l’autre l’espagnol). Et il semble possible de vivre aux USA sans (quasiment) parler un mot d’anglais, en n’interagissant qu’avec les membres de sa communauté.
- On a aperçu un nombre impressionnant (selon notre perception, bien entendu) de personnes dérangées mentalement ou sans domicile fixe dans les rues de Los Angeles. Soit il s’agit d’un effet pervers de la dure société américaine qui abandonne à la rue les plus faibles, soit il y a ici un mystère que nous n’avons pas réussi à percer. On nous a par ailleurs dit que le climat favorable de la Californie y attire peut-être plus de SDF que certaines autres régions du pays, cela reste à vérifier.
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