11e billet: Un sud on the rocks per favor


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July 7th 2014
Published: July 7th 2014
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Le gué qu'on n'a pas oser traverser.
On quitte l'hôtel plus tard aujourd'hui. On a une liaison de seulement 200km à faire sur le malbik (pavage) aujourd'hui. Le programme est tout de même d'essayer tous les petits chemins de travers que nous rencontrerons. Il fait beau aujourd'hui. 12 degré Celsius et le soleil brille malgré l'averse avec qui on jouera à cache cache toute la journée.

Les oiseaux protecteurs de leurs poussins auront été la constante de la journée. Des oiseaux blancs et noirs aux pattes orange volant devant le camion pour servir d'appât et attirer notre attention. De gros oiseaux bruns battant des ailes pour impressionner. Un oiseau gris qui feint la blessure pour nous sembler une proie facile. Des sternes arctiques agressives au point d'attaquer le camion...

Le premier chemin vers les montagnes commence sur une digue de protection. Les courants et les glaces provenant du glacier ayant arraché un pont sur la route nationale récemment, d'immenses ouvrages de protection ceinturent désormais toutes les rivières. La piste est facile et longe une montagne érodée de façon assez impressionnante. Une rivière nous bloque la route. Elle fait au moins 20 mètre de large et le courant y est très fort. Il n'y a aucune trace
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La même rivière avec le large gué qu'on n'a pas traverser.
de pneus ni sur notre rive ni sur la rive opposée. Un bateau semblerait beaucoup plus approprié que notre camion pour poursuivre cette route. Pour une impasse de quelques malheureux kilomètres, le jeu n'en vaut pas la chandelle et nous rebroussons chemin.

On arrête à Skaftafell. Enfin, on roule lentement sur le stationnement. Après notre passage dans le désert, ça ressemble plutôt au stationnement du Carrefour Laval un 23 décembre. Le stationnement déborde et le chemin d'accès est engorgé de voitures stationnées. C'est le poste d'accueil. On comprend que si on débarque c'est pour faire la queue pour prendre un autobus et se rapprocher du glacier pour ensuite faire la queue, reprendre un autobus et revenir ici. Très peu pour nous. So long suckers!

Il y a une route en lacet juste devant. Accès interdit! Réservé aux résidents. Merde. On laisse 1000$ par jour dans ce pays et c'est comme ça qu'on est accueillis? Yuck fou! On se tape la grimpette par le sentier de randonnée pédestre. On arrive à une chute qui rougirait d'envie devant n'importe quel cascade de la rivière Osgood. Le tout, juste à côté de la route réservée aux résidents. We felt abused.
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Paul sur le bord de la rivière.

Le prochain chemin de travers nous emporte au bas d'une langue du Vatnajökull qui est le plus grand glacier d'Europe. Surprise, c'est ici que les autobus du parc emmènent les blaireaux croisés plus tôt au stationnement de Skatafell. Bref, en étant un tantinet aventureux on a sauvé les files d'attentes et le tribu sûrement disproportionné pour grimper dans le bus avec les autres blaireaux. On marche un peu et prenons des photos. Deux ou trois autres chemins de travers nous mèneront vers des expériences similaires aujourd'hui.

Une piste à travers pré nous mène près d'un bel endroit ou une rivière glacière descend en cascade de la montagne puis se creuse une voie à travers la moraine. L'absence de traces de pneus et la présence exclusive de moutons et oiseaux divers nous laisse croire que seulement entre 1 et 3 lavallois seront passés par là cette année, voire cette éternité. On s'est dit ça plusieurs fois au cours du voyage quand on a découvert tous ces endroits où un agent de voyage ne nous aurait pas envoyé.

Un chemin de travers nous même sur une mini plage de sable. Je touche à l'océan sur la côte sud de l'Islande.
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La vieille piste de Höfn avec le Vatnajökull en arrière plan.


Une rivière un peu plus importante regorge d'icebergs, dont certains sont échoués au fond et bloquent partiellement le passage de la rivière (d'une couleur bleu incroyable!). Ça a l'air de la station Berri-UQAM (Berri de Montigny pour les croulant lisant mon blogue) en fin d'après midi alors que le métro serait (encore) tombé en panne. Scénario plus que plausible pour tous utilisateurs du métro de Montréal... On passe. On en a vu d'autre.

On commence à se dire que le sud est vraiment une perte de temps mais qu'on ne pouvait pas le savoir. Enfin, on arrive à la piste F985. On l'avait prévu mais aussi oublié. On a niaisé pas mal en chemin et l'heure est avancée. Pas grave, on y va quand même. Anyway, le souper est rarement servis avant 18h30 en ce pays.

Un projet hydroélectrique vient d'être complété et la piste a été refaite en entier. Ça roule bien. Ce n'est pas long qu'on se met à grimper. Après même pas dix minutes, on est déjà passer de 20m d'altitude à plus de 330m. Une gorge d'environ 300 mètre de profondeur nous coupe le chemin. Impressionnant. La rivière l'ayant creusée nait à la
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Vatnajökull
mort du glacier juste devant nous. Un pont a été construit. Une chance, le gué aurait été plutôt épeurant juste en amont de cette chute vertigineuse.

La piste se rétrécie et monte de manière plus abrupte. Je dois passer les vitesse courtes pour continuer. Des lacets étroits et bien serrés me rendent même un peu nerveux. Je ne voudrais pas rencontrer ici, ou pire: plonger dans la canyon.

Cette route nous mènera à plus de 780m d'altitude en moins de 40 minutes. À moins d'un kilomètre de la fin, elle nous offre un spectacle grandiose: une vue plongeante sur une langue du glacier Vatnajökull. Wow, wow et rewow. On voit le glacier tout blanc qui amorce une descente abrupte et change de couleur en se chargeant de débris, et se casse en plaques verticales (des séracs ?). Fascinant!

Au bout de la route, il y a un bâtiment. On jase avec l'employé. C'est une base pour des tours en motoneige sur le Vatnajokul. Y etre arrivé plus tôt, on en aurait fait un. Il a tout de suite sû qu'on était québécois quand on lui a dit qu'on était «from the land of snowmobile». Il y en
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La vieille piste de Höfn
avait des produits Bombardier au bout de cette route. Ça fait chaud au cœur de voir tous ces produits de chez nous sur cette neige éternelle.

On redescend et attaque un chemin de travers. On remonte vers le glacier. On arrive dans la brume et les preuves que le glacier avance et recule. Au moins deux moraines frontales sont déposées devant le glacier.

Nous finissons de descendre (plus long à faire qu'à écrire car on utilise les vitesses courtes pour ralentir la vitesse de descente) et arrêtons à la centrale hydroélectrique. La conduite forcée doit faire moins de 20", le canal de fuite est un fossé, le bâtiment une maison minuscule et ils annoncent une puissance installée de 1400 KW. 1,4MW, on est loin de LG2.

La route vers Höfn commence à être plus jolie avec les montagnes se mariant à la mer. Check in à l'hôtel, chambre avec vu sur le glacier. C'est très bien. Il est 18h30 mais le souper n'est servi qu'à partir de 19h15. On en profite donc pour aller voir la ville 6 km plus loin. On a bien fait de ne pas payer le presque 200$ de plus pour être en
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Le Vatnajökull est vraiment un gros tas de neige.
ville. Il y a probablement plus à voir à St-Pierre-de-Broughton qu'à Höfn.

Buffet de poisson à l'hôtel. J'pense que je fais une overdose d'omble de l'arctique et de fjallaskyr (ciel de montagne, un dessert sûr et sucré).

Pierre Luc qui a trop bu de pinot grigio.


Additional photos below
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Une langue du Vatnajökull
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Une autre langue du Vatnajökull où deux glaciers se sont joints et que l'on peut voir une moraine latérale prise dans la glace (la ligne noire dans la glace).
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Un G pour mon pot Xavier. Plaqué en Allemagne, tente Maggiolina.
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Le VatnaJökull
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Détails du Vatnajökull.
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Avec les touristes venus en autobus.
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Beaux séracs avec des randonneurs
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Les randonneurs
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Ce n'est que la pointe de l'asperge comme dirait Jean Perron.
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Escalier sur glacier.
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Moraine latérale coincée dans la glace.
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Un oiseau brun pas content.
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Paul au dîner.
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Ça glisse.


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