De retour à São Tomé

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Il n'est pas huit heures et nous déjeunons tranquillement quand nous entendons un avion... Tiens, aujourd'hui il a 2 heures d'avance, est-ce possible ? Non... Il fait simplement une rotation de plus pour ramener le premier ministre cap-verdien à São Tomé.

Les procédures d'enregistrement sont encore plus basiques à Principe qu'à São Tomé : la balance est à contre-poids et ils ne prennent pas la peine de mettre des étiquettes sur les bagages (à quoi bon ?), de faire de contrôles de sécurité, ni d'instruction sur les procédures d'urgence.

L'avion arrive quelques minutes avant 10 heures, il éteint son moteur gauche pour ne pas ébouriffer les passagers, décharge bagages et passagers en provenance de São Tomé, charge ceux pour cette même destination et repart à 10:15, avec 5 minutes d'avance sur l'horaire prévu. Après le survol de Santo Antonio, Nova Estrella et la côte principaise, le vol se poursuit le plus tranquillement du monde jusqu'à São Tomé, où, après avoir remercié les pilotes nous récupérons nos bagages pour aller les déposer dans notre logement du jour.

Nous en somme à notre 3e passage dans la capitale et nous avons enfin le temps de nous y attarder un peu... La ville est petite et tranquille. Son marché, où l'odeur du poisson domine (il y a plus de fruits et légumes, mais ils sentent moins fort... et comme tout est mélangé...), est son centre névralgique, entouré de la station des taxis (collectifs ou non) et de celle des moto-taxis. Dans les rues du centre, les maisons coloniales dans un état de délabrement plus ou moins avancé font penser que le lieu a pu avoir un autre charme par le passé. Quelques bâtisses jouissant d'un entretiens plus conséquent relèvent un peu la moyenne et contribuent à rendre la ville sympathique.

Il fait chaud et humide, le temps parfait pour flâner sur les trottoirs mal-fichus de la ville. Nous achetons sur un coin de trottoir des petits trucs qui nous tirent l'œil et qui s'avéreront être des biscuits caramel-coco, super bons, mais qui nous motivent encore plus à nous poser sur une terrasse ombragée le temps de boire une Rosema, la bière nationale, moment de rafraîchissement toujours bienvenu.

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