Surprenante Panama City!


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October 10th 2016
Published: October 20th 2016
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Panama CityPanama CityPanama City

L'ancien et le nouveau, en superposition
Le 10 octobre 2016,



Au revoir joli petit paradis de Roatan, on quitte ce matin pour Panama City, un changement de rythme complet... Du tourisme balnéaire, on passe au city trip! Je profite de mes dernière heures sur Roatan au maximum. Il est à peine 6:20 que je suis déjà dans la mer, sur mon quai flottant préféré! À 9:30, une navette vient nous chercher et nous amène à l'aéroport. Un court vol nous ramène sur le continent, à San Pedro Sula, au Honduras. On en profite pour visiter un autre petit lounge d'aéroport où l'on se fait servir sushis, paninis, boissons et grignotines par toute une équipe de serveurs, et ce, sans avoir à lever le petit doigt ni à débourser un sou... vraiment, le travel hacking et ses avantages, je vais y prendre goût! On embarque ensuite dans notre 2e avion de la journée, où l'on nous sert un dîner, prise 2... à défaut d'être particulièrement bon et d'avoir particulièrement faim, ça a au moins le mérite de nous occuper... On arrive finalement à Panama City vers 17:00, heure locale. Et c'est le choc... l'aéroport est immense et très moderne, en plus d'être complètement bondé à cette heure... les formalités sont longues et pénibles, mais on ne peut s'empêcher de rigoler quand on voit une Miss Panama (une vraie Miss) déambuler dans l'aéroport avec sa banderole de Miss autour des épaules... peut-être que ça donne un passage prioritaire, on ne sait jamais?!



Hop dans un taxi (sans se faire arnaquer!) et on file vers la ville, à 35 kilomètres de là, accompagnés par le soleil couchant. Panama City est surprenante, beaucoup plus «Miami» qu' «Amérique Centrale», avec une véritable forêt de gratte-ciels en son centre. Mais ce qui est étrange, avec cette forêt de gratte-ciels, c'est que contrairement à ce que l'on pourrait imaginer, aucune de ces tours n'est éclairée, ni à l'extérieur, ni à l'intérieur... Les immeubles ont littéralement poussé comme des champignons, sans aucun souci d'urbanisme. Par conséquent, la circulation est anarchique (et c'est un euphémisme), les rues sont un véritable foutoirs: parfois droites, parfois courbes, suivants les tracés irréguliers des immeubles, étroites ou larges, mais jamais nommées à aucune intersection... Se repérer et y circuler relèvent d'un défi constant. C'est à ce moment qu'on réalise qu'on vient de mettre les pieds dans un pays en plein essor, mais au développement
Les éclusesLes éclusesLes écluses

Plutôt moche à regarder, mais très intéressant à voir en action!
un peu sauvage. On arrive à notre hôtel, le très joli Marriott, un bébé gratte-ciel d'à peine 20 étages... Le grand luxe, avec une immense chambre douillette, la piscine, le jacuzzi et le casino dans l'hôtel... mes années de backpacking commencent à être vraiment loin! On sort manger (encore... comme on dit, l'appétit vient en mangeant, et manger, c'est tout ce que l'on a fait de notre journée!). Un bon petit resto libanais donc pour clore notre journée!



Le 11 octobre 2016,



Nous n'avions pas de programme prédéfini pour Panama City, seulement une liste de choses intéressantes à voir et à organiser selon notre bon vouloir sur place. On décide de commencer par la plus grosse attraction touristique du Panama: le canal de Panama et ses écluses. Le canal divise littéralement le continent en deux pour permettre aux navires de passer rapidement, en 80 kilomètres, d'un océan à l'autre. On part à l'aventure dans les transports locaux pour s'y rendre. On débute par un petit tour de métro flambant neuf (2014, pour être précis). On arrive au terminus sans aucun problème puis on galère un peu pour s'orienter et trouver le bon endroit et
Le canalLe canalLe canal

En fait, il y a 3 canaux parallèles que les bateaux peuvent emprunter... 2 que l'on peut observer facilement, l'autre (le nouveau), est un peu plus loin
le bon bus pour notre destination, les écluses de Miraflores. On profite de nos déambulations dans le terminal pour s'acheter un petit déjeuner sur le pouce... Deux viennoiseries et deux jus pour 2,45$ US.... Ça paraît qu'on est loin des zones touristiques! Après un petit 30 minutes de bus, on parvient au site des écluses. Malheureusement, tout s'est tellement bien passé qu'il nous reste un bon 20 minutes à patienter avant l'ouverture des portes, nous sommes les premiers sur place. Dès l'ouverture de la billetterie, on se fait conseiller de se dépêcher de monter à la passerelle d'observation:le dernier bateau de la matinée entame son passage dans les écluses, avant un temps mort de quelques heures pour l'inversion de sens du passage des navires: d'Atlantique à Pacifique, on inversera pour traverser de l'océan Pacifique vers l'Atlantique. Nous sommes à quelques mètres à peine de cet immense mastodonte flottant, on observe les guérites s'ouvrir et se fermer devant le paquebot, et l'écluse se remplir de millions de litres d'eau à une vitesse effarante. Une écluse reste une écluse, certes, mais de proche, c'est assez impressionnant de voir le ballet de toute cette machinerie, avec les bateaux pousseurs, l'immense paquebot, les petites locomotives utilisées comme guide sur la rive, etc... Bref, en photo, ça ne paie pas de mine, mais en vrai, c'est impressionnant et fort intéressant! La passerelle d'observation se remplie mur à mur. On se dit que ce doit être le moment de quitter pour aller au musée adjacent. On y explique le pourquoi du comment de ces écluses, avec un petit film qui nous montre l'inauguration de l'agrandissement du canal, le 16 juin 2016... Tsé, quand je vous disais que le pays est en plein essor.... bien le canal aussi a suivi le rythme, il accueille maintenant des navires avec une capacité 3 fois supérieure à jadis... ça commence vraiment à sentir l'overdose de touristes, le musée déborde lui aussi...



On prend alors un taxi jusqu'à Amador Causeway, une longue voie (avec trottoir et piste cyclable) au milieu des eaux qui relie trois petites îles entre elles. Immédiatement, ça sent le «wannabe attrape-touriste»... mais c'est un gros flop, tout est en travaux, il y a des cônes oranges partout, les boutiques ne paient pas de mine et-ou sont fermées... MAIS, au moins, la vue sur le centre-ville est superbe! L'endroit aura un charme certain pour manger ou prendre l’apéro quand tout sera terminé. Pour notre part, on dîne dans un délicieux petit resto local, Mi Ranchito. Beau, bon, pas cher, avec une très belle vue en prime! On visite ensuite un centre de la nature, juste à côté, et appartenant au célèbre Smithsonian américain. On y voit un paresseux en pleine nature, une expo sur les grenouilles, des tortues et des requins, etc. Comme nous sommes à la pointe d'une île, nous avons aussi une superbe vue sur l'entrée du canal de Panama, où s'alignent tous les bateaux qui attendent leur passage dans le canal. Bref, la visite est amusante, mais pas indispensable.



Avant de quitter les lieux, on s'informe des prix d'un taxi jusqu'au quartier colonial de Panama, un immanquable (du moins, à mes yeux, probablement pas à ceux de Carl-Philippe). On nous répond que 5$, c'est le prix local. Jusqu'à 8$, c'est bien, mais il ne faut pas payer au dessus de cela... Info notée... On fait signe à un taxi, qui après un U-turn très hasardeux s'arrête à côté de nous. Je sors mon espagnol et lui propose 5$ pour le vieux quartier... Il nous dit tout de suite que c'est vendu... wow!! du jamais vu avec les taxis... ou bien mon espagnol est vraiment meilleur que ce que je crois, ou bien on a vraiment des tête de matamores... On arrive dans le quartier colonial, en même temps que de gros nuages noirs menaçants. On déambule dans le quartier au pas de course, l'averse s'en vient. Le quartier est malgré tout magnifique, avec des immeubles superbement restaurés, mais aussi, juste à côté, des bâtiments et églises en ruine. Personnellement, je suis tombée sous le charme de cette dualité ancien-nouveau. Nous errons sans but précis, pour simplement profiter de l'architecture. Je me promets de revenir passer quelques heures dans ce quartier avant notre vol de retour vers Montréal, dans quelques jours. Quand les cieux s'ouvrent finalement, on trouve refuge dans ZE bar branché de la place, le Tantalo... Ouaaaaa! Belle ambiance! On apprécie notre moment, un verre à la main, et re-hop dans un taxi pour notre hôtel. Au bar, on nous annonçait une course aux alentours de 10$... je négocie (en espagnol) à 5$... non mais... je commence sérieusement à penser faire un changement de carrière pour la négoce! On soupe dans un petit resto italien, très bon. On constate que Panama City est vraiment un amalgame de plusieurs cultures et origines ethniques. Cela se reflète à la fois dans l'offre très variée de restaurants à tous les coins de la ville, mais surtout, dans le visage de la population. En effet, à l'occasion de la construction du canal, des personnes du monde entier ont immigré ici pour participer aux travaux: chinois, italiens, jamaïcains, français, américains, etc, etc... Cela, en plus de la population latina et des descendants d'esclaves africains habitant déjà la région... ainsi, la population est métissée ++++++... pour faire très cliché, on retrouve du noir, du jaune, du rouge et du blanc dans toutes les variétés de teintes et de mélanges. Fascinant ici de faire du people-watching! On se dit que dans quelques générations, la population mondiale devrait ressembler à celle de Panama City!



Le 12 octobre 2016,

Nous avons fait une petite virée dans l'archipel des San Blas, qui fera l'objet d'un billet subséquent... Atmosphère du bout du monde sur de petits ilots paradisiaques, avec pour hôtes les très traditionnels indigènes gunas... Unique!



Le 13 octobre 2016,

Nous profitons de nos dernières heures en sol panaméen, notre avion décolle pour le Québec à 18:00 ce soir. Le plan de match, pour la matinée, c'est d'aller se promener tranquillement sur la Cinta Costera, une toute nouvelle promenade sur le bord de la mer qui permet de profiter des paysages urbains. En théorie, il nous suffit de sortir de l'hôtel, prendre l'une des rues adjacente, marcher 5 ou 6 blocs, et voilà... Erreur!!! C'était sans compter le foutoir que sont les rues de Panama City... Même après une vérification en règle du trajet sur GPS avant le départ, on se retrouve à partir dans la mauvaise direction, à marcher beaucoup trop longtemps et à atterrir on ne sait trop où... La solution: un taxi, qui nous amène rapidement à bon port. Enfin, on se balade tranquillement sur la Cinta Costera, en admirant au loin le quartier colonial, que l'on rejoindra au terme de notre marche. Il est à peine 8:30, le ciel est couvert et on crève de chaleur. En fait, la météo ne nous a pas fait de cadeau au Panama, avec un ciel nuageux et des averses à tous les jours... Mais on fait contre mauvaise fortune bon cœur car l'air est tellement chaud et humide qu'au final, on apprécie quand même de ne pas avoir le soleil qui nous plombe sur la tête. On atteint finalement le vieux quartier, beaucoup plus calme à cette heure matinale. On en profite pour aller déjeuner à notre petit bar hip de l'autre fois, menoum-menoum! Nous profitons une dernière fois du quartier et de son architecture avant de retourner à l'hôtel en taxi. Une petite session de piscine et de bronzette plus tard, nous allons manger au McDo sur l'insistance de Carl-Philippe... La sauce BBQ ne goûte pas la même chose ici, sacrilège! On prend ensuite un taxi jusqu'à l'aéroport, je négocie le tout comme une reine, encore une fois... Plus tard, bien parkés devant la porte d'embarquement (pas de lounge pour nous cette fois, snif!), on entend nos premiers mots de français de tout le voyage auprès de nos futurs compagnons de vol! Les cinq heures et quelques d'avion passent relativement bien, surtout que le vol est à moitié vide... vive l'espace personnel! C'est lors de notre arrivée à Montréal, à 1:00 du matin, que tout se gâte... Ils ont sorti le chien-renifleur et veulent inspecter tous les bagages et tous les passagers à la recherche de drogues et produits illicites... On sort par petits groupes de l'appareil, et comme des criminels, on se fait mettre dos au mur, les sacs au sol devant nous, tandis que le chien fait son travail. On a un peu peur... nos sacs contiennent du café et des biscuits Subway... pourvu que le gentil toutou soit professionnel et ne soit pas attiré par nos cookies... après ce qui nous semble une petite éternité, tous les passagers sont finalement autorisés à passer sans plus de cérémonies... Oufff! Ça y est, nos vacances et nos aventures sont terminées, du moins, jusqu'à la prochaine fois!


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