De Béquia à la Martinique


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Martinique's flag
Central America Caribbean » Martinique » Marin
December 11th 2009
Published: December 11th 2009
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Les assiettes du festin du ThanksGiving      Les assiettes du festin du ThanksGiving      Les assiettes du festin du ThanksGiving

poulet, dinde, farce, gratin de haricots verts, riz aux légumes, tarte à la citrouille et tarte aux pommes et amandes… OUF!
Après notre repas de retrouvailles, nous retournons avec nos amis aux Tobacco Cays; et cette fois, nous allons ancrer à côté de l’île Baradal, la réserve des tortues. Le fond est très bon et on y ancre dans moins de 15pi d’eau. Là, à peine ancrés, vous avez les boatboys qui vous livrent du pain, de la glace, du poisson, des légumes, des fruits, et même des T-shirts! Et, évidemment, les gens du parc qui s’empressent de vous faire payer le séjour (10$EC/pers).
De là, le 28 novembre, nous partons vers Béquia; le vent adonne mais nous gardons le moteur pour faire de l’eau. Vers la fin du trajet, le vent nous oblige à monter le régime du moteur pour nous maintenir dans le peloton des amis. Je remarque alors que la température du moteur monte alors que d’habitude elle se maintient stable sous 180. On baisse le régime et la température redescend un peu. L’entrée dans Admiralty Bay se fait vent debout; à 1200RPM, ça n’avance pas vite! Nos amis s’inquiètent de ne pas nous voir. Finalement, nous nous ancrons dans la partie nord ouest de la baie, sachant qu’on nous annonce une possibilité de houle du NNO pour le lendemain. Ancrage super bien réussi! (pas facile dans ce coin car le fond est très en pente, la baie est profonde)
Le diagnostique sera une turbine abimée (impeller de la pompe à eau)! oui, oui, celle que JP a pris la peine de changer avant de quitter la Grenade pour être sûr de ne pas avoir de problème!! Ça prendra toute une journée pour retrouver tous les morceaux et s’assurer que rien ne pourrait obstruer le débit de l’eau dans le circuit.
Nous sommes maintenant à la fin de novembre, la météo est bonne mais pas pour très longtemps, alors on hésite entre s’arrêter sur St-Vincent et faire la route en deux jours, et monter directement sur Ste-Lucie en un seul trajet de plus de 14heures. Les échos de situations dangereuses pour les navigateurs dans les ancrages de St-Vincent finissent par nous faire pencher sur le côté de la traversée directe sur Ste-Lucie. Les guides nautiques, et Sim d’Alianna, nous indiquent que la traversée de St-Vincent à Ste-Lucie est plutôt rude due aux caractéristiques géographiques de St-Vincent. Nous décidons de partir vers 3h00 du matin, le 1er décembre, de façon à aborder le canal entre St-Vincent et Ste-Lucie avec la lumière du jour. Nous avons droit à une superbe voile, au clair de la pleine lune…WOW! Finalement, rien de « rude » ne nous a surpris. Le reste de la journée se passe toujours à la voile, sauf là où on passe devant les pitons de Ste-Lucie; le vent est tombé et a viré de 120°. On est passé de tribord amure à babord amure!!
Nous arrêtons dans Rodney Bay pour la nuit, le soleil est déjà bas à l’horizon.
Le lendemain matin, départ à 04h00 pour Fort-de-France. Le vent est un peu plus soutenu et la mer nous secoue légèrement. On monte la GV avec un ris et on sort le génois au tiers. Le bateau est équilibré mais roule un peu dans la houle de NE. Plus loin, le vent arrive à plus de 65° sur tribord, donc sur le travers, et Absaroque accélère! À l’approche de la Martinique, au lever du soleil, un grain nous arrose et nous gratifie d’une rafale à 26n. Nous sommes impressionnés, nous avons l’impression que le bateau a ralenti… mais non, il file à 8n (sur l’eau, pas sur le fond)! Mais tout est si calme et le bateau n’a pas gîté! Je dois sortir la tête pour constater la présence d’un gros nuage noir au-dessus de nous, WOW encore!
L’arrivée dans Fort-de-France se fait vers 9h30.
Repos bien mérité, nous allons magasiner, pour remonter les réserves de vin…
Après deux nuits, nous en avons assez de nous faire brasser par les navettes qui passent derrière nous. Comme la météo annonce de grosses vagues et des vents « frais », nous décidons de rester en Martinique pour attendre de meilleures conditions… mais nous changeons de baie et allons dans Grande Anse d’Arlet. Nous sommes le 4 décembre.
L’ancre à peine jetée, nous sommes agréablement surpris de voir arriver à notre bateau Sylvain Proulx, qui connaît Nicole, la sœur de Jean-Pierre, et qui nous suit sur le blog. Il vient de prendre livraison de son bateau au Marin et remonte vers St-Martin. Il savait que nous étions dans le coin!! Le monde est si petit…
Après deux jours de repos et d’exploration à pied autour de la baie, nous sommes ravis de cette halte. Comme la météo annoncée semble toujours menaçante, nous décidons encore d’attendre. ES reste ici mais nous, comme on peut se déplacer du côté ouest de l’île sans problème (c’est la « piscine » comme dirait Benoît), nous descendons à Ste-Anne avec BH. La baie est immense et il y a de la place… Ancrage très bon et décor agréable.
Nous explorons cette petite ville qui rappelle vraiment les petits villages français; nous prenons le bus pour le Marin et y passons toute une journée dans les magasins de bateaux…
Nous décidons de louer une voiture pour explorer la côte Est de l’île, difficile d’accès en bateau. Avec l’équipage de BH, nous allons donc visiter le musée du rhum St-James puis la péninsule de la Caravelle et les ruines du château Dubuc, tout au bout. La journée est trop courte!!!
La Martinique est vraiment une très belle île; mais … très peu d’internet disponible dans les baies, il faut aller à terre avec l’ordi. Et il faut payer; ils n’ont pas encore compris. Le transport public entre Ste-Anne et le Marin arrête avec le soleil… Petit problème quand tu veux rendre la voiture à 18h00 au Marin et rentrer sur Ste-Anne; le loueur ouvre à 16h et les bus arrêtent de rouler à 16h!!! Il reste le pouce ou marcher 7km. Heureusement, des vieux comme nous sur le bord de
Le voyez-vous?          Le voyez-vous?          Le voyez-vous?

Un iguane blanc se cache dans la verdure
la route qui font du pouce, ça ne prend pas de temps; la deuxième voiture nous embarque! Les restos et les commerces ferment et ouvrent sans trop respecter les heures indiquées… quand elles le sont. « Ah, m’a dit le proprio du petit snack-glacier (venu de Dijon et installé depuis trois ans) que voulez-vous, c’est la Martinique! » Comme quoi, il y a toujours deux côtés à une médaille…, mais celle-ci est si jolie!
Nous sommes maintenant le vendredi, 11 décembre. Le vent se maintient toujours au-dessus des 16n, avec des rafales à 26 et même 28 dans les grains (et ce, dans la baie protégée…) On nous annonce enfin une fenêtre plus calme pour mardi ou mercredi prochain; nous allons donc quitter Ste-Anne et remonter vers St-Pierre, un pour rejoindre ES et deux pour nous rapprocher du prochain passage vers la Dominique. Jim, de BH, nous dit que la fenêtre devrait être assez large (plusieurs jours) pour nous permettre de rejoindre St-Martin… Qui vivra verra!

p.s. Ici les jeunes portent des uniformes pour aller à l’école : « blue jeans » et T-shirt!! Le T-shirt blanc pour le collège (équivalent du secondaire), le bleu clair, presque turquoise, pour le lycée (sec V et cégep) et le rose pour le lycée technique ou professionnel!!!




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Voyez le poisson?     Voyez le poisson?
Voyez le poisson?

Admirez les couleurs de sa queue.
Derrière l’église de Ste-Anne, le chemin du calvaire mène au sommet d’une butte        Derrière l’église de Ste-Anne, le chemin du calvaire mène au sommet d’une butte
Derrière l’église de Ste-Anne, le chemin du calvaire mène au sommet d’une butte

en se retournant, on voit Absaroque directement entre les arbres
Une marchande de glace sur la rueUne marchande de glace sur la rue
Une marchande de glace sur la rue

C'est tout ce qu'il y a de disponible le dimanche après-midi
On est quand même dans les Caraïbes      On est quand même dans les Caraïbes
On est quand même dans les Caraïbes

vaches et oiseaux ensemble


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