DM en Ayiti


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Published: May 12th 2016
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Derniers jours à Port-au-Prince



Jeudi matin, 6.15AM, il fait chaud. Vous l’aurez deviné, je suis de retour à Jacmel, dans ce petit appartement que j’apprécie de plus en plus, au-dessus de la pharmacie de Mme Jaquet, qui m’a généreusement donné un ventilateur plus performant hier soir. Mais revenons quelques jours en arrière, pour que je vous conte la fin de mon séjour dans la capitale, Port-au-Prince.



La dernière fois où je vous ai écrit, je vous mentionnais qu’il pleuvait. Finalement, ce fut une journée complète de pluie intense qui martèle les toits de tôle, mettant leur solidité à l’épreuve. Ce fut une pluie qui n’en finissait plus, comme si les nuages se retenaient depuis longtemps jusqu’à ce qu’ils débordent et se relâchent enfin. Pour nous, au Montana, ces averses étaient la bienvenue, donnant un peu de fraîcheur à l’air chaud et presque suffoquant. Une petite fuite dans le plafond laissait couler un filet d’eau au sol, mais rapidement les employés de l’hôtel ont placé une plante pour qu’elle reçoive cette eau qui avait fait son chemin à travers le toit de la terrasse couverte. Alors qu’une partie de nous appréciait cette pluie, une autre était envahie d’un malaise teinté d’impuissance. En effet, une telle journée, plutôt que d’être rafraîchissante, s’avérait catastrophique, voire même mortelle pour d’autres. À Jacmel, trois rivières se jettent dans la mer des Caraïbes. Elles se gonflent et débordent lorsqu’il pleut ainsi. Plusieurs maisons sont alors inondées d’une eau brunâtre où flottent déchets, insectes et petits animaux morts et tout ce que vous voudrez bien vous imaginer. Un Jacmelien adulte peut alors avoir de l’eau jusqu’à la taille, sinon plus haut encore. Il en est de même pour les Haïtiens dans certaines parties inondables de Port-au-Prince et ailleurs. Philippe, le chauffeur de ma superviseure haïtienne Dre Byron, nous contait que la journée avait été bien difficile pour lui, sa femme et ses 6 enfants, qui vivent tous modestement sous un même toit. D’ailleurs, il semblait bien fatigué lorsque nous l’avons revu. Bien compréhensible… Mais celui-ci, fier, serviable et toujours disponible, nous affirmait et réaffirmait qu’il n’était pas ‘epuize’ que son ‘kò pa fatige’ (son corps n’était pas fatigué). Fait intéressant, le dernier président (Martelly) a imposé à certaines familles situées en milieu inondable dans les montagnes de déménager, leur offrant une terre ailleurs. Mais celles-ci, ne voulant pas de cet ailleurs plus confortable, ont manifesté auprès du gouvernement pour pouvoir y rester, malgré le fait que chaque averse plus soutenue pouvait leur coûter la vie. Matière à réflexion… Qu’est-ce qui pourrait pousser ces gens à vouloir rester sur un terrain qui est dangereux pour eux et leurs proches? En interrogeant certains Haïtiens, j’ai compris que c’était le sentiment d’appartenance à la communauté. Lorsqu’on vit en situation d’extrême pauvreté, le transport n’est pas une réalité accessible. Donc, pour ces familles, déménagement rimait avec déracinement. Lorsque le matériel est presque inexistant, le social de nos vies prend tout l’espace. Pour ces personnes, leur arracher cet aspect – leurs relations avec leur communauté, leur sentiment d’appartenance – revenait à leur enlever tout ce qu’il leur restait. Je ne sais pas s’il s’agit là de la raison principale de ces manifestations, mais c’est l’hypothèse la plus plausible que j’ai pu trouver. Qu’en pensez-vous? On me disait aussi que les habitants de Cité-Soleil, cet énorme bidonville haïtien, éprouvaient une énorme fierté d’avoir construit leur propre environnement pour habiter, sans l’aide du gouvernement. Peut-être que cette composante de fierté y joue également un rôle?



Samedi soir, j’ai eu la chance de rencontrer un jeune Québécois bien intéressant : Félix-Antoine Véronneau. Nous partageons une même mentor, qui dans mon cas m’avait été assignée par la Fondation Loran, soit Lyse Brunet. En plus de nous inspirer à chaque souper partagé et de nous mettre en contact avec des sommités de nos domaines respectifs, cette généreuse Lyse tente aussi de créer des liens entre ses jeunes mentorés. Elle m’avait parlé de Félix-Antoine il y a plusieurs années déjà. On était loin de se douter que ce serait en Haïti que nous nous rencontrions pour une première fois! Félix-Antoine habite ici depuis quelques années, avec sa femme et ses enfants. Il travaille à l'aide financière de base pour les Haïtiens, visant les plus défavorisés parmi les défavorisés. J’ai eu le bonheur de voir dans les actions de son organisation qu’un souci constant d’intégration de la part du gouvernement était recherché. Ils ont même créé un outil pour évaluer à quel point le gouvernement s’approprie ce qu’ils développent. Ils ne sont pas là pour tout faire à la place du gouvernement, mais plutôt pour fournir une expertise qu’ils souhaitent transférer à des personnes haïtiennes bien établies qui pourront prendre le relais, une fois ce support extérieur terminé. Tout comme c’est le cas avec l’approche du RÉFIS (avec qui j’ai la chance de faire ce projet d’intégration des interventions en santé scolaire), j’ai l’impression que c’est la meilleure façon de procéder. Ou du moins, la façon la plus durable et responsable. L’humanitaire est un domaine complexe qui suscite son lot de questionnements, autant pratiques qu’éthiques. C’est une discipline d’étude, même. D’ailleurs, l’Observatoire canadien sur les crises et l’aide humanitaire (OCCAH - www.occah.org/) organise plusieurs conférences et formations à ce sujet au Québec, si ça vous intéresse. J’ai pu questionner Félix-Antoine également sur ce que c’est que de faire des contrats à long terme à l’étranger. Ce que ça implique pour son confort personnel, pour sa famille, pour son réseau social, pour sa vie professionnelle. Un souper bien intéressant, somme toute, au délicieux restaurant ‘Papaye’, en compagnie de Ginette et Mélanie du RÉFIPS.



Dimanche, mes deux compagnes et moi avons décidé de sortir explorer la capitale! Après avoir trouvé un chauffeur qui voulait jouer au guide, nous sommes partis nous promener dans les rues de différents quartiers. Nous passions parfois par des rues pavées aux maisons plus spacieuses et aux jardins verdoyants, et parfois dans des secteurs où les petites habitations en béton ou en toile s’empilaient, au milieu d’un tas de détritus où les chèvres broutaient paisiblement. Des écoliers de tout âge, en chemise et bermudas ou en tunique, fourmillaient dans les rues. Des enfants parfois laissés seuls, aux rubans colorés dans les cheveux. Une vieille femme aveugle, assise, qui garde contact avec le monde qu’elle a peut-être déjà connu de ses yeux, par les bruits l’entourant et l’air souillé de poussières qu’elle respire. De jeunes Haïtiens et Haïtiennes, grands et beaux, arborant parfois un look de gangster, parfois un sac à dos Barbie malgré l’air sérieux. Des mères allaitant, assises sur les trottoirs derrières les victuailles un peu défraîchies qu’elles ont transporté pendant des kilomètres et qu’elles vendent en ce dimanche. Plusieurs personnes qui nous fixent, intriguées de voir trois figures blanchâtres dans cette camionnette, au milieu du trafic habituel. Nous sommes retournés à la place Champ-de-Mars pour (re)voir ce qu’il restait des bâtiments ministériels et des statues commémoratives. Puis, nous avons pris un jus au Café Olofson, un endroit reconnu pour son allure traditionnelle de style gingerbread. Mick Jagger et Bill Clinton auraient passé des nuits ici! Ensuite, nous avons visité le MUPANAH (Musée du Panthéon National Haïtien), un merveilleux musée ayant survécu au tremblement de terre de 2010. Celui-ci présente de façon imagée l’histoire du peuple haïtien, du temps des Taïnos (les autochtones de cette terre que Christophe Colomb a rencontrés en décembre 1492) jusqu’à aujourd’hui. On y notait la violence dont a souffert le peuple haïtien sous l’emprise des colons, mais surtout la fierté de toutes ces victoires de leurs héros. Comme me le partageait mon superviseur, collègue et ami André Paul Vénor, c’est étonnant à quel point il y a des ressemblances entre l’histoire du peuple haïtien et celui du Québec. Je reconnaissais les valeureux peuples autochtones, décimés à l’arrivée des colons français. Je revoyais de grandes victoires de nos héros québécois, une lutte pour l’indépendance, de grands échecs également… Peut-être que cette intrigante familiarité que je ressens ici va au-delà du langage similaire, mais s’ancre plus profondément dans l’Histoire même de nos civilisations? Pour revenir au MUPANAH, de grands espaces sont dédiés à Louverture, Dessalines, Christophe et Pétion. Une autre partie exposait quant à elle les personnes ayant été présidents (ou l’équivalent) d’Haïti. Une seule femme et plusieurs hommes, aimés et détestés pour diverses raisons. Le dernier? Martelly, cet ancien chanteur de kompa (musique haïtienne) devenu politicien populaire, qui a terminé son mandat en février cette année. Depuis, les élections sont sans cesse repoussées. Il n’y a personne à la présidence du pays en ce moment et plusieurs dizaines de candidats sont en lice, en attente du deuxième tour. Après avoir arpenté les rues de nouveau dans notre petite camionnette, nous sommes retournés à l’hôtel. Quelle ne fut pas ma joie de rencontrer Manold, l’entraîneur de tennis de l’endroit! Celui-ci m’a prêté une raquette et nous avons frappé des balles, malgré le terrain mouillé. Même s’il parlait très peu français, nous nous retrouvions dans cette passion que nous partageons. Sous la lourdeur de l’air humide et la pluie fine, nous échangions des balles, qui nous arrosaient lorsque nous les percutions avec notre raquette. Il comprit rapidement que je ne voulais pas un cours, mais simplement échanger des balles avec lui, alors qu’une chèvre mangeait calment les herbes en bordure du court. (Décidément, elles sont partout!) Manold enseigne le tennis aux enfants dans un quartier nommé Belvil. Le matériel coûte cher cependant et lui parvient en mauvaise qualité. J’ai eu un pincement au cœur en le voyant sortir de vieilles balles d’un sac en plastique et me laisser la raquette intacte, gardant pour lui celle au cordage brisé, le grand sourire aux lèvres. À chaque fois que je faisais un bon coup, il criait pour me féliciter. Lorsque je récupérais une balle qu’il envoyait à l’extérieur, il criait un grand ‘MÈSI!’. Quel sympathique bonhomme! Je m’arrangerai pour qu’il ait du matériel plus intéressant, un de ces jours…!



Le lundi 9 mai, une journée bien chargée m’attendait. Mais avant de commencer, un déjeuner un peu atypique… Je vous laisse constater par vous-même avec une photo que j’attache à ce billet! Mangeriez-vous du spaghetti ou un potage avec des morceaux de viande à 7AM? Ensuite se sont succédé 5 entrevues avec différentes directions du Ministère de la santé, de 8h à 17h30. Je ne pensais pas que tout coulerait aussi bien! Un grand merci à Dre Byron, ma superviseure haïtienne, qui sait s’assurer que chaque personne réponde à l’appel! Beaucoup de matériel très intéressant que je devrai analyser. Je vous en reparlerai une fois ces analyses faites. Au retour, je me rappelle avoir été frappé par le nombre de personnes physiquement handicapées que nous avons croisées. C’est la première fois que ça captait autant mon attention. Les traumatismes physiques représentent une des plus grandes causes de morbidité et de mortalité en Haïti. C’est bien su… mais comment ces personnes s’organisent-elles dans leur quotidien? L’accès physique à différents services (transport en commun, établissements publics, etc.) au Québec est déjà loin d’être optimal… imaginez en Haïti, où le transport en commun consiste en l’arrière d’une camionnette sur laquelle il faut sauter alors qu’elle ralentit, où les routes sont criblées de roches, inégales et encore fissurées par le tremblement de terre, où il n’y a pratiquement pas de chaises roulantes et où le handicap constitue souvent une cause de rejet au sein des pairs? Je ne dis pas qu’un handicap n’est rien au Québec, loin de là. J’admire ces personnes qui continuent de fonctionner et de repousser leurs limites malgré un handicap. Mon point ici est plutôt de saluer ces personnes qui sont certainement de grands batailleurs pour continuer de fonctionner dans une société et un environnement bien peu adaptés pour eux. Cette homme aperçu qui a provoqué ce questionnement n’avait pas de jambes et était assis dans un petit charriot de bois, avec une manivelle à la main qui lui permettait d’avancer et de tourner. Ingénieux!



Mardi, après une matinée à travailler sur la merveilleuse terrasse de l’hôtel Montana, j’accompagne Mélanie et Ginette du RÉFIPS qui reprennent l’avion pour le Québec. Avec le départ des deux amies infirmières et de mes deux compagnonnes du RÉFIPS, je me rends compte que c’est étrange, ce sentiment qu’on ressent lorsque nos collègues retournent à la normalité québécoise. Qu’est-ce que c’est, un peu d’envie? Non, certainement pas. Ou alors peut-être un peu, bien que je ne veuille pas me l’avouer. Pas l’envie de vouloir retourner chez moi et ne plus rien savoir de l’Haïti, au contraire. Je veux continuer de découvrir ce merveilleux pays où je viens tout juste de mettre les pieds. Peut-être l’envie de ce confort d’être entouré des siens, de sa famille, de sa belle petite nièce toute nouvelle dont je me suis amouraché au premier contact, de ces visages rassurants d’amis de longue date, de ces personnes laissées en suspens que j’apprends à connaître… Je me surprends à avoir ces pensées, puisque j’ai la chance de ne pas m’ennuyer lorsque je pars à l’étranger. Peut-être que ma belle petite nièce Simone a changé quelque peu la donne? Ou peut-être est-ce seulement la proximité de ces présences réconfortantes que retrouveront Ginette et Mélanie sous peu. Mais je reviens rapidement au présent, à cet état d’osmose avec la réalité haïtienne que je souhaite garder à chaque seconde passée ici. Philippe, le chauffeur de Dre Byron, m’emmène ensuite à elle pour que je fasse une entrevue avec les personnes de sa Direction (celle de la promotion de la santé et de la protection de l’environnement). En chemin, une image qui reste gravée à mon esprit. Un pauvre homme a eu une crevaison en plein milieu du chaos automobile d’une des places principales de Port-au-Prince. Nous sommes bloqués derrière lui et les voitures défilent de chaque côté. Philippe klaxonne, pour une raison X (ici on klaxonne pour tout! Pour saluer, pour signaler sa présence, pour dire qu’on part, pour dire qu’on attend, pour avertir, pour le plaisir…!). L’homme en panne le regarde avec un grand sourire, en faisant une mimique de ‘Eh bien c’est pas ma journée!’ En réponse, Philippe, encore fatigué de sa fin de semaine (bien qu’il ne l’admette pas!), baisse sa vitre, fait un ‘thumbs up’ et lance une remarque qui cause un grand rire communicatif des deux hommes. Un moment de grâce figé au milieu du chaos bruyant, des rires qui effacent toutes préoccupations pendant un tout petit instant, deux inconnus qui se font du bien, simplement.



Mercredi matin, je suis parti à 8h45 de l’hôtel, en direction de Jacmel. On m’avait dit 7h45, mais les minutes sont un peu plus longues en Haïti. Parfois, ça fait du bien de donner une certaine élasticité au temps. On n’en a pas l’habitude au Québec. On court, on prend le taxi même, pour s’assurer qu’on ne retardera pas de 2 ou 3 minutes un rendez-vous planifié il y a deux semaines. Le Sénégal m’avait déjà confronté à cette réalité du temps exempt de stress. Ça pouvait irriter parfois au départ, mais une fois qu’on l’assimile, on respire beaucoup mieux…. Et ce, autant au Québec qu’au Sénégal ou en Haïti. Ont suivi 3 heures sur les routes montagneuses. Encore une fois, certaines affiches publicitaires m’ont fait sourire. ‘Isit terapi’… Voilà une manière bien québécoise et directe d’annoncer qu’il se fait des thérapies dans un lieu! En fait, le kreyól ayitien ressemble davantage au français du Québec qu’à celui de la France. Est-ce parce que ce français s’est figé et a évolué de façon distincte à celui de France, au moment où les colons envahissaient les terres haïtiennes, comme ce fut le cas au Québec? Probablement. Une chose est certaine : il est beaucoup plus aisé pour un Québécois que pour un Français de comprendre le créole haïtien. D’ailleurs, après avoir passé certaines heures à apprendre cette langue dans un bouquin acheté à la dernière minute avant mon départ du Québec, j’ai décidé de me lancer et de pratiquer avec mes compagnons de voyage. Nous avons bien ri ensemble et j’ai pu apprendre de nouvelles expressions. D’ailleurs, jusqu’à maintenant, mon expression préférée est ‘alèkile’. Prononcez-le à voix haute, lentement, en distinguant chaque syllabe. Certains auront compris le sens… Ça veut dire ‘à l’heure qu’il est’, ou plus précisément : ‘maintenant’. Joli, non? Nous sommes enfin arrivés à cette belle petite ville de Jacmel. Je reconnaissais les endroits que nous avons visités à mon arrivée. Malheureusement, ma dernière entrevue que je devais réaliser en après-midi avec Dr Joseph, Directeur de la santé scolaire au Ministère de l’Éducation Nationale, a dû être reportée suite à un contretemps de sa part. Je me suis donc installé dans mon bureau à la Croix-Rouge, où je retrouve une certaine fonctionnalité qui me permettra d’être productif ici. Wifi et accès à plein de documentation, collègues de travail et voisins de bureau qui connaissent bien le département du sud-est, je ne pourrais demander mieux!



Hier soir, Vladimir, qui travaille à la maison où étaient hébergées mes deux nouvelles amies infirmières maintenant de retour au Québec, est venu me rendre visite à l’appartement. Il avait un pain, du fromage et du jambon à la main, pour me souhaiter la bienvenue. Quelle belle attention, qui traduit bien la grandeur d’âme des Haïtiens. J’ai voulu le rembourser, d’autant plus qu’il n’a pratiquement pas de salaire où il travaille, mais il refusait sans discussion. Je me reprendrai…! Nous avons discuté pendant près d’une heure, puis il est retourné chez lui. Pour ma part, fatigué d’une journée de voyage et de travail, je me suis endormi rapidement, à quelques centimètres du ventilateur que m’a gentiment donné la pharmacienne au premier étage à mon arrivée. Le courant a été coupé, comme c’est le cas quotidiennement, pendant la nuit. Voilà donc pourquoi, à 6h15 en ce jeudi matin, des gouttes de sueur tombent maintenant sur mon clavier.





À bientôt!

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13th May 2016

Quel Plaisir!
Bonjour cher David Martin, oui quel plaisir de te suivre dans ton si beau projet Haïtien !! et tu écris tellement bien que la lecture se fait facilement. Je peux imaginer par contre tout le travail que tu doit accomplir mais que tu fais si bien. Bonne continuation et au plaisir de te relire. Bisous de Berlin de Richard et moi xxx
14th May 2016

Cher DMcito - c'est un plaisir de te lire et d'apprendre sur mon pays à travers tes récits. Fais attention à toi, bisous.

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