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Published: August 21st 2009
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Maintenant que nous sommes rendus à Grenade, je vais encore une fois changer le style des comptes-rendus des nos activités. Plutôt que de décrire de façon chronologique, je vais essayer de fonctionner par thème… je ne garantie pas cependant de pouvoir maintenir cette façon de faire. Essayons toujours!!
Commençons par une visite touristique rapide de l’ensemble du pays; tout d’abord son surnom : l’île aux épices. C’est une île où pousse une multitude d'épices et une très grande variété de fleurs (un article portera sur les atouts végétaux de cette île).
Notre terrain de jeu, pour l’instant, est situé sur la côte Sud de l’île où se trouve entre autres la capitale, St-Georges, et la majeure partie des ressources nautiques de l’île : marinas, magasins de marine, chantiers navals, et les centres d’approvisionnements : IGA, marchands de vins et liqueurs, cliniques médicales, centres commerciaux, aéroport…
La côte sud est très découpée et offre donc une multitude d’abris pour les bateaux; nous nous déplaçons d’une baie à l’autre, chacune ayant ses avantages et ses inconvénients.
Les habitants ici construisent les maisons sur pilotis; la raison? Peut-être la sécurité contre les insectes et l’eau… Il faut qu’on demande.
L’île a été ravagée par
Absaroque à l’ancre dans Hartman Bay
première baie à l’est de la précédente un ouragan en 1955, Janet, et par un autre en 2004, Ivan. Les deux ont fait énormément de dégâts, et l’aide internationale a fourni en grande partie des abris sous forme de petite maisons de bois surnommées à raison : Janet’s et Ivan’s House. Les premières n’avaient qu’une seule pièce alors que les deuxièmes pouvaient, selon les besoins, en avoir deux ou trois. On peut voir partout des maisons « décoiffée » par Ivan et des petites Janet’s qui ont bien traversé les années. Évidemment, ces « catastrophes » naturelles ont fait que l’île possède des installations publiques modernes et de construction récente, des ponts et routes aux centres commerciaux, en passant par l’aéroport!
Les grenadiens ont des racines mixtes : esclaves africains, indigènes, français, anglais… cela donne des gens très colorés (dans tous les sens du mot puisque la teinte de leur peau varie de noir foncé à chocolat, de café au lait à blanc bronzé…) fiers de leur culture. Ici, le quart de la population porte les fameuses « dreadlocks » bien ramassées sous une tuque de laine!!! ou encore portées tel quel sur les épaules. Ici, les « boaters » sont facilement reconnaissables; contrairement aux « locaux
», ils portent des shorts et des jupes courtes avec des hauts sans manches… Les habitants de cette île impressionnent par leur tenue vestimentaire : jeunes femmes élégantes en costume tailleur, infirmières en marine avec col et poignets blancs, caissières en uniforme peu importe le style de magasin, hommes en veston cravate ou chemise à manches longues… Ces gens aiment fêter et tous les vendredis soirs, il y a (comme dans beaucoup d’îles antillaises) le «Friday Fish Fry ». Celui de Gouyave, quelques dizaines de milles au nord de St-Georges est reconnu! De la ville, on y organise des transports en autobus. Début août, tous se défoulent durant le carnaval; quatre jours de fête, de musique, de danse, de rhum, de bière et de défilés dans les rues de St-Georges, JOUR et NUIT sans arrêt!!! (un autre article donnera des détails sur ce sujet)
L’intérieur de l’île est le royaume de la forêt tropicale; plusieurs chutes naturelles valent la marche en forêt nécessaire pour les atteindre. On y découvre alors une flore luxuriante et une faune surprenante.
Politiquement, la Grenade est un membre du Commonwealth Anglais (ce qui fait que l’on retrouve Élizabeth sur des billets assez semblables aux
nôtres, ils ont même des dix sous avec un bateau derrière…il n’y a pas de billets de deux dollars mais il y a des pièces de 2 sous!!!) Ici, la monnaie courante est le dollar EC (prononcer « i--ci »); il faut compter environ 2.5 EC pour un dollar américain.
Le climat est formidable : 26˚C la nuit et 31˚C le jour. Si vous ne faites pas attention, le soleil vous brûle en moins de deux. Il pleut un peu tous les jours mais le soleil brille tout de suite après la pluie; il vente presque tout le temps, heureusement! L’eau de la mer est à 87˚F (désolée les instruments sont en Farenheit) et d’un vert tournant au bleu quand ça devient profond. C’est donc la place pour faire de la plongée en apnée que tout le monde appelle ici le « snorkel ». Comme nous avons eu la visite de Yann, notre neveu, nous avons pris quelques jours de « vacances » pour pratiquer cette activité.
À Grenade, on « lime » (terme anglais qui vient du surnom « limeys » que les esclaves donnaient aux premiers marins européens qui venaient ici; accablés par la chaleur, ils ne
faisaient rien d’autre que s’asseoir à l’ombre sur les quais en mangeant des limes pour lutter contre le scorbut), on fait ce qui nous plait, quand ça nous plait! Et si ce n’est pas aujourd’hui, ce sera demain…!!
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