Nous sommes le 5 mars et nous sommes à Georgetown.


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Published: March 9th 2009
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Végétation surprenante      Végétation surprenante      Végétation surprenante

Avec les ouragans, les bras de mer entre deux îles sont parfois comblés par le sable et les premiers arbres qui y poussent sont les mangroves
Au parc, sur Warderick Wells, nous nous sommes initiés à la plongée en apnée (snorkeling). L’endroit est idéal. Nous ne disposons toutefois que de peu de temps (aux étales de marée) pour explorer les récifs. En effet, la configuration des fonds, ici, fait en sorte qu’il y a beaucoup de courant. Les jours de grand vent, nous allons marcher sur l’ile. Nous découvrons, entre autres, d’où l’ile porte son nom (wells*) et un ancien repère de pirates!!
* Ici, il n’y a pas d’eau douce dans le sol. La seule chose c’est une mince couche d’eau douce venant de la pluie qui repose à la surface de l’eau salée dans le sol. La nature du sol fait que le nitrate de calcium est dissout par l’eau de pluie et il se creuse ainsi de grands trous qui ressemblent à des puits (certains atteignent plusieurs dizaines de pieds de profondeurs)

Le sol est tellement dur et rongé par le vent et la mer qu’il est plus confortable de porter nos bottes de marche.
Après trois jours, avec nos amis de Layla et de Journey, nous allons explorer les récifs de Hog Cay au sud du parc. Notre première vraie sortie de snorkel! Wow…. Les poissons et les coraux, le calme des mondes sous marins, tout est sujet d’extase…
Après six jours, nous quittons le parc pour Staniel Cay. Nous avons droit à une journée de voile moyenne; toujours le vent dans le nez….Nous ancrons à l’ouest de l’ile de Big Major; une grande plage de sable avec une bonne tenue. Le lendemain, nous allons découvrir Staniel Cay en voiturette de golf avec Cathy et Ned.
Nous savons tout de même qu’on annonce un front froid; en conséquence nous passons deux nuits devant notre plage et la troisième, nous déménageons un peu plus au nord. Pour y aller, il y a une passe très étroite et beaucoup de courant; c’est drôle, nous retrouvons l’excitation qui nous gagnait au moment de passer un rapide en canot!!
Nous ancrons dans un coin entouré d’iles et donc bien protégé. Il n’y a que 5 bateaux ici; et nous retrouvons les équipages vers 17h00 sur la plage pour prendre un verre entre « boaters » et regarder le ciel s’enflammer au coucher du soleil. Durant la nuit, le front passe… grands vents, petites vagues….peu de dodo!!!
Le 27 février, nous retrouvons Zénith avec Yvon et Nicole qui passent par ici sur leur chemin du retour vers les Abacos. Quelle joie!! Il y a si longtemps… Ça fait chaud au cœur de les retrouver; et, je dois l’avouer humblement, de pouvoir parler en français nous délasse l’esprit! Nicole nous fait un souper délicieux à partir du poisson qu’ils ont attrapé en venant de Georgetown.
Nous n’avons finalement pas le temps de visiter la fameuse caverne de Thunderball, le temps se gâte trop vite. Ce sera pour une autre fois.
Nous devons quitter le 1er mars car c’est la seule fenêtre météo qui nous permettra de rejoindre Georgetown avant le 7 mars où nous devons accueillir de la visite !!!
Nous sortons de Staniel Cay à 7h00 du matin, et pour nous c’est notre première sortie sur le « Exuma Sound » C’est une partie d’océan qui se faufile entre les Exumas au sud ouest et Eleuthera à l’est; on doit passer entre les îles ou les rochers en bordure du Bank et passer de 15pi d’eau à plus de 2000pi en moins d’un demi mile…. Ça donne lieu à de forts courants et à des vagues impressionnantes, accrochez bien vos estomacs!!!
Nous avons cinq heures de navigation avant d’arriver à Lee Stocking Island. Nous essayons de pêcher en route; notre première capture… un bébé barracuda…! C’est tout ce que nous aurons. Nous entrons dans le « cut » (c’est ainsi qu’on désigne la passe entre les îles ou les rochers) de Adderly pour aller nous ancrer derrière l’ile. Il y a un centre de recherche sur l’île mais il n’y a pas de visite aujourd’hui. Nous comptions sur cette visite pour nous renseigner sur la possibilité de manger notre barracuda.
Une belle fin de journée à l’ancre, avec une entrée de barracuda avant le couscous au poulet.
Le lendemain, le 4 mars, départ vers 7h30 pour traverser le « cut » à l’étale de marée basse. On fait route plein est, ce sont des vagues de plus de 6pi qui nous accueillent et des vents de 15kn dans le nez… Absaroque plonge et remonte, ça secoue … Puis, il faut tourner vers le sud pour aller vers Georgetown. Là, ça roule….et pas à peu près. On entend les contenants laissés sur le comptoir qui se lancent dans l’évier où se trouve la vaisselle du déjeuner, la cafetière laissée sur le poêle (qui n’a pas été libéré sur
BooBoo Hill BooBoo Hill BooBoo Hill

c’est là que les marins laissent un morceau de bois indiquant leur passage en ces lieux
son cardan) qui fait un vol plané sur le plancher y déversant le reste de son contenu, les planches du poêle et des éviers qui quittent leurs petits coins pour se balader sous la table à carte, les moustiquaires et les portes qui se mettent dans le milieu du passage (on a oublié qu’il fallait les attacher), les deux voiles dans leur sac qui se retrouvent sur le plancher de la cabine arrière… Ouais…
C’est là qu’on voit qu’on n’a pas beaucoup d’expérience de la vraie mer!!
Toutefois, nous sortons le génois et heureusement Paul-Arthur (Pilote Automatique) fait bien son travail. Patience, tout sera fini dans moins de quatre heures puisque le bateau file à une vitesse moyenne de 6.3kn.
L’entrée dans Georgetown, à la lecture des guides, semble périlleuse; qu’est-ce que ce sera??
Finalement, tout se passe plutôt bien. On entre en surfant sur les vagues à près de huit nœuds.
Enfin, nous jetons l’ancre dans le port Élizabeth en face de Georgetown. Il vente toujours à plus de 15kn et on annonce plus de 25kn cette nuit.
Le 5 mars est une journée dans Georgetown. Les Bahamas sont ce qu’elles sont!!! Des îles souvent de roches et de coquillages, les gens y sont peu nombreux et rien ne ressemble à une vraie ville….
Le retour au bateau se fait dans des vagues de 2pi et des vents de 20kn : une douche salée!!!
L’eau dans ces lieux est toujours turquoise mais moins cristalline… plus de 350 bateaux y déverse leurs eaux usées!!! Ici à Georgetown, il y a toute une activité sociale pour ces gens de bateau : cours de yoga, danse en ligne, radio amateur, concours, parade, festival….On y voit de tous les types : ceux qui arrivent en novembre pour ne repartir qu’en mars, ceux qui ne sont que de passage et qui y font une étape de ravitaillement, et ceux pour qui c’est l’étape finale avant le retour vers le nord…
Pour notre part, nous y avons retrouvé Raksha avec Pierre et Françoise, Callisto avec Ronald et Jocelyne, Cathar avec Jean-Pierre et Sylvie, Gusto del Mar avec Guy et Josée; nous avons aussi vu Mon Île et Rigalio…
C’est ici que se séparent les bateaux copains……



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Expérience scientifique,,,      Expérience scientifique,,,
Expérience scientifique,,,

Il y a les « blow hole » qui sont reliés à des cavernes ouvertes sur la mer, quand les vagues s’y engouffrent, l’air est compressé et sort plus haut par ces trous
Vestige du passé    Vestige du passé
Vestige du passé

Des loyalistes américains, après avoir déboisé, ont essayé de faire des plantations de coton comme en Virginie….
Le repère des pirates      Le repère des pirates
Le repère des pirates

Ici des arbres non indigènes ont été apportés involontairement par les pirates


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