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Published: March 26th 2015
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15 - 16 mars
L'aéroport de Chengdu était muet, silencieux parce que le peu de chinois se dispersaient dans les nombreux terminaux inoccupés.
Mais alors que je prend place dans mon banc d'Air Asia, je réalise qu'ils étaient tous là pour le même vol que moi, en direction de la Malaisie.
Heureusement, personne ne semble cracher partout dans l'avion.
Ça ré-avale pour l'occasion.
Mais l'indiscipline règne en classe économique.
Une garderie.
D'abord parce qu'un mouflet pleure à gros sanglots (il ne s'arrêtera qu'une heure sur les quatre heures de vol au total)... mais surtout parce que les passagers semblent se lever quand bon leur semble dans la cabine, au grand malheur des hôtesses malaises malaisées qui n'arrivent pas à parler un seul mot en chinois (enfin du monde comme moi).
Hop! Le monsieur hagard du fond se lève au décollage (!)
Et puis l'autre qui s'étire à l'atterrissage (il est plus confortable debout ça l'air).
Encore une fois, c'est la Chine qui se développe trop rapidement : les gens prennent l'avion comme ils prennent le bus.
On arrive à destination alors que le capitaine
nous parle de l'heure et de la température à Kuala Lumpur.
Je l'entend en sourdine comme si j'étais sous l'eau de mon bain.
Enfin on atterrit. Je vais pouvoir enlever mes earplugs maintenant.
Ça sauve des vies les earplugs.
Pas la mienne, mais celle des autres.
...
Les visages changent et se noircissent en territoire malais.
Le hidjab apparaît rapidement à l'aéroport: 88% du 27 millions d'habitants ici est musulman.
C'est toutefois un bouillon de cultures autour de moi: malais, thais, chinois, indiens, arabes (accompagnés de leur niqab) et touristes de l'ouest se côtoient.
Je suis complètement incognito dans la foule cette fois.
Disons que je ne pouvais pas dire la même chose... alors que je me trouvais dans certains replis chinois.
Et pis il fait chaud. Chaud à se tenir loin du soleil caniculaire.
C'est que je suis très loin des montagnes enneigées de la Chine, à grelotter dans les auberges vides.
Ici, je sue en me lavant les mains, à l'hostel, au réveil.
Même pas besoin de mettre le pied dehors.
Ouf! Et puis le Sri Lanka qui s'en
vient dans quelques jours...
Je me dis que ça vient probablement de là l'expression " je ne suis pas sorti de l'auberge ".
Je me suis ancré, pour cet entracte, en plein centre-ville de Kuala Lumpur, entouré de gigantesques tours commerciales climatisées.
Centre-d'achats en hauteur.
Il y en a trois à quelques pas de distance d'où je me suis posté pour dormir, en plus des deux tours jumelles Petronas, symbole de l'économie galopante de la Malaisie.
J'ai l'impression d'être dans la Mecque de la dépense avec tout ces commerces et tout ces arabes accompagnés de leur femme-fantôme.
Je ne suis pas très magasinage, et j'ai l'impression que c'est l'activité principale autour de moi, butiner de boutiques en boutiques.
Je me sent tourner en rond comme si je cherchais la porte de sortie.
Ce n'est qu'un hub que je me dis.
Je serai bientôt en direction de Colombo, Sri Lanka.
Etienne X
Notes à Moi-Même:
1- Mettre un piment fort dans ma limonade glaçée, c'est non.
2- Lost in Currency: Yuans, Ringgit, Rupee... il y a de quoi se mêler
dans l'échange de devises. Et surtout, ne plus paniquer si je n'arrive pas à retirer de l'argent au guichet. C'est peut-être juste... que j'essai de retirer 10 000$ canadiens (!!!)... au lieu d'un montant raisonnable... et que la banque me le refuse (évidement). C'est fou ce qu'un zéro de trop peut faire en devises étrangères!
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