Gangtok, Sikkim 2 ( ou Comment Chevaucher un Yak )


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March 14th 2007
Published: February 6th 2013
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14 mars:

Ce matin, on déjeune dans un resto caché d’un hôtel inconnu à Gangtok.

Notre faible café transparent goûte l’eau et nos sandwichs font éclater nos papilles gustatives.

Allez-y! Déjeuner à l’indienne demain matin!



Voici la recette du club sandwich spécial quatre étages :



Prenez cinq toasts frettes et faites-en un sandwich.



Première étage: carottes et choux râpé

Deuxième étage: galette de porc avec son gras

Troisième étage: poulet frit émietté

Quatrième étage: oignons hachés, ail et tomates en cubes



Ajoutez-y un œuf miroir dégoulinant sur le dessus…

puis servez le avec 4 frites en accompagnement…

et 2 cerises au marasquin.



On se rend à une agence touristique aujourd’hui. On regarde dans quelle aventure on pourrait bien se lancer.

Le gars au comptoir b-b-b-égaille en anglais cassé. Il nous v-v-v-end une ride d-d-d-ej-j-jeep jusqu’au lac Tsomgo, encore plus creux dans l’Himalaya.





Assis dans le véhicule, on quitte Gangtok pour se lancer sur la route serpentant dans les montagnes. On passe de 1675 mètres d’altitude à 3780 mètres. On a les oreilles qui nous bouchent et le cœur qui nous lève à chaque courbe. Il fait de plus en plus froid.

Camps militaires et sentinelles.

C’est le plus près de la frontière chinoise qu’on a droit d’aller en tant que touristes.



Des montagnes rocheuses enneigées encerclent le lac Tsomgo.

Ici, ce n’est que vallée de meringue.

Les drapeaux bouddhistes sont partout autour de nous.

On les entend qui se secouent dans le vent fort d’altitude.



Touche d’Orient à la magnificence de la Grande Nature.



Tout est calme… à part les touristes indiens qui se roulent dans la froide blancheur du paysage.



Après les randonnées à dos de dromadaires dans le désert, et celles à dos d’éléphants dans la jungle, nous voici maintenant à cheval sur un yak dans la poudreuse.

Je souri.

Les grosses bêtes portent des bas de laine à leurs cornes. Je me dis que je pourrais les substituer à mes bas de laines humides que je porte depuis plusieurs jours.



Juste là, il y a un yak marginal qui ne porte pas de bas à ses cornes, mais deux larges bottes en caoutchouc.



"Ça doit être le chef" que je mentionne à Marilou.



Dernière grande inspiration avant de redescendre à Gangtok. Jamais je n’aurais été aussi près des nuages qu’en ce moment.





On est dans la jeep avec le chauffeur et notre guide obligatoire.

C’est incroyable comment les hauteurs changent le panorama.

On ralentit.

Surprise! On a une crevaison en haute altitude.

Oups.

Marilou et moi descendons du véhicule le temps d’arranger les choses.

L’attente n’est pas trop longue; le chauffeur est débrouillard.



Des travailleurs de la route nous observent alors qu’on repart. Ils ont stoppé leur boulot le temps de la réparation. Mais c’est que toute la journée, ces gens cognent sur des rochers pour en faire du gravier. Ouf. Vous vous imaginez le travail d’esclave?



De retour au Guest house de Gangtok, on est gelé ben dur, dans les deux sens du terme. On a passé les deux dernières heures à respirer les vapeurs de gazoline de la jeep. Il n’y a rien de vraiment comique mais on n’arrive plus à arrêter de rire.



On s’écrase dans nos sac-de-couchage pour une petite sieste.



C’est un intense mal de tête qui me fait ouvrir les yeux.

Altitude, gazoline et déshydration.



On cherche la "little Italy" pour souper. C’est ce qui est noté dans notre guide.

On passe d’une rue à l’autre, sans jamais trouver le quartier.

Nous rouvrons notre guide pour vérifier.

Oups.

Ce n’est pas un quartier.

C’est le nom du resto.



Note à Moi-Même:

1-Mes narines sont comme les rues de l’Inde. Elles sont congestionnées.

2-C’est la deuxième fois que Marilou se fait voler une paire de bobettes par le gars de la laundry. Marilou espère juste qu’il l’ait volé APRÈS l’avoir lavée.



15 mars:

J’ai la tête dans un étau ce matin.

Un rien m’irrite.

Migraine.

Je suis le gars dans l’annonce d’aspirine extra-forte.

C’est fou ce que l’altitude peut faire!



Demain, on quittera Gangtok pour se rendre à Yuksom, village perdu d’où nous partirons pour un trek dans l’Himalaya.

En espérant que mon crâne desserre un peu sa vis.



Note à Moi-Même:

"Hima" = neige

"alaya" = demeure

Donc : Himalaya = "demeure des neiges" (en sanskrit)



16 mars:

On se rend à Yuksom en jeep dans la matinée. On a droit à un huit heures de route en gravier. Souvenir du Kashmir.

Je vous avoue que j’ai connu de meilleurs remèdes pour enlever un mal de tête persistant.



On pose les pieds à Yuksom, ancienne capitale du Sikkim. C’est un petit village non souillé par les temps modernes qui n’a rien à voir avec le village des gypsies puants de Sonamarg au dangereux Kashmir. Ici, on entend que le chant des oiseaux, la neige fondre et les enfants jouer en népali.



Le plan pour le trek des prochains jours est de passer de 1780 mètres à 4030 mètres d’altitude. Ouf! La montagne enneigée qu’on doit escalader est devant nos yeux. Je dois vous avouer que ça m’inquiète un peu. Ça ne sera pas que de la petite marche en forêt.

Mais pour tâter le pouls de l’Himalaya, rien de mieux que de s’injecter dans ses veines, non?



EtienneX, le très King


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