Nouvelles presque fraîches


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Published: April 6th 2013
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Haïti_Île-à-Vache

Nouvelles presque fraîches




Nous sommes partis depuis septembre 2008, notre dernier blog remonte à juillet 2009. Ce n'est pas de la paresse, c'est de l'adaptation au rythme local.

Où sommes-nous présentement? À Salinas, Puerto-Rico.

Nous revenons d'une petite escapade à Haïti. Peu de gens croisent dans cette région mais nous n'avons pu résister. À vrai dire, voici comment a commencé le projet d'y aller.

Moniiiiiiique!

Viens lire ça!

C'est comme ça que le projet Haïti a commencé.

C'est à l'été 2012, à la Grenade que nous lisons sur le site internet Noonsite qu'un rallye humanitaire se prépare vers l'orphelinat de Sœur Flora, Île-à-Vache, Haïti, avec un départ de Boca-Chica, République Dominicaine. Nous avions déjà l'intention de revisiter la côte Sud donc nous nous inscrivons illico.

Les frais d'inscriptions sont de 100$ par bateau qui seront remis intégralement à l'orphelinat et nous bénéficierons d'un rabais de 50%!à(MISSING) la Marina Zar-Par pour les préparatifs. Dans un communiqué subséquent, ce sont les profits qui seront remis, après dépenses et le rabais passe à 20%! (MISSING)No problema.

Nous sommes arrivés à la marina Zar-Par en compagnie du bateau

Haïti_Les papillons
québécois Don Quillechotte le 1er février. Le bateau britannique Siga Siga était déjà là. Nous ne sommes que 3 bateaux inscrits. Comme prévu le 4 février en fin PM nous avons eu une première rencontre avec Frank Virgintino, auteur de nombreux guides gratuits, qui organisait la flottille. Départ prévu le 9. Il nous laissait décider, les trois bateaux participants, des endroits que nous voulions visiter le long de la côte Sud de la Rép. Dom. avant d’aller au point culminant : Île-à-Vache, Haïti. Comme le guide nautique de Frank suggère plusieurs beaux mouillages le long de la côte, nous étions tous d’accord pour arrêter à plus d’endroits possibles puisque personne n’avait de contrainte de temps. Mais la météo annoncée change et Frank et le bateau anglais décident d'y aller plus directement. Des activités sont prévues à notre arrivée à Haïti, souper communautaire, visite de l'orphelinat, remise des victuailles et autres choses achetées pour eux. Quand nous arrivons à Île-à-Vache, tout a déjà eu lieu, ils ne nous ont pas attendus... Qu'à cela ne tienne, nous nous organisons avec l'autre bateau pour le transfert des dons et les visites.

Haïti, c'est l'endroit le plus décapant que nous ayons vu depuis

Haïti_La pêche se fait sur ces voiliers
le début. Quand nous approchons de l’Île-à-Vache, il semble y avoir de gros papillons qui se promènent en surface au loin. Ce sont en fait les bateaux de pêche, aucun moteur mais des voiles disproportionnées. Comment ils ne chavirent pas reste un mystère pour nous. À l'arrivée dans la baie du village Caille-Coq, ce sont plein de gens dans des embarcations précaires qui viennent nous accueillir. Tous nous offrent des services divers, dans un bon français et très poliment. Nous venons de naviguer plus de 24 heures et demandons de nous laisser nous reposer. Ils nous laissent relativement tranquilles pour quelques heures. Nous y passons 6 jours à visiter, faire faire de petits travaux pour encourager les jeunes et rencontrons sœur Flora dans son orphelinat. C'est un petit bout de femme plus grande que bien des géants. L'orphelinat est très bien organisé malgré le fait qu'aucune aide ne parvienne d'Haïti. C'est presqu'un village par lui-même. Ils ont sur place un dispensaire, où un docteur vient sur demande, une pharmacie, et ils se préparent même à ouvrir leur propre laboratoire afin de palier plus rapidement aux urgences. Une école fait aussi partie de l’orphelinat. Plus de 70 enfants y séjournent, dont

Haïti_Les voiliers pour la pêche
plusieurs handicapés lourds. Ce sont des dons directs qui font tourner la machine. L'orphelinat se trouve au village de Madame Bernard. Deux grands marchés y ont lieu chaque semaine. Ce village, jour de marché, c'est le tiers-monde. C'est un dédale de ruelles de terre, souvent boueuses, où les gens posent leurs offres sur des toiles ou à même le sol. Des poissons sèchent sur des piquets. L'odeur est forte et du crottin de mulets partout. Pour pimenter cette visite, l'idiot du village, en ébriété, nous suit partout et est agressif. Un gentil monsieur remarque le manège et nous en débarrasse vigoureusement. M'ci. Nous sommes incapables d'acheter quoi que ce soit, cela dépasse notre seuil de tolérance.

La baie où se trouve le village de Caille-Coq est bien abritée. Le village est fait de sentiers de terre qui serpentent entre les cases à un étage, souvent sans plancher. Des européens rencontrés nous disent que cela ressemble à l'Afrique. Ici, pas d'électricité ou eau courante. Pas de voiture non plus. Très tôt le matin, des enfants viennent nous saluer en pirogue puis vont à l'école. L'après-midi, les enfants reviennent et passent le reste du jour avec nous. Ils sont très tranquilles,

Haïti_Bois rond à voiles
ne demandent jamais rien et ricanent entre eux. Qui a adopté qui? Deux en particulier que nous avons baptisé les philosophes ne nous lâchent pas. Nous leur donnons souvent de petites collations et des jus.

Le soir, tout devient noir sauf pour de petits feux un peu partout pour faire la cuisine et s'éclairer. Le village grouille quand même de vie. Rires, chants et discussions nous parviennent comme dans un camping.

Nous sommes aussi allés sur la grande île. La ville de Les Cayes, troisième plus grande d'Haïti, est à portée de traversier, ce mot désignant tout objet flottant assez longtemps pour se rendre l'autre côté. C'est une chaloupe surpeuplés au moteur toussotant qui nous amène de l'autre côté. Une traversée d’une quarantaine de minutes qui se termine après 1h15. Ensuite, nous transférons dans une barque sans moteur pour l'approche finale puis transportés à dos d'hommes pour le débarquement sur le dur, dans une foule pas très rassurante. Nous avions amené un guide-garde-du-corps avec nous, si non, pas la peine d'acheter un billet de retour disent-t-ils. Nous avons pourtant trouvé Les Cayes bien tranquille, très peu de détritus au sol. Bien plus propre que la République Dominicaine. Ils

Haïti_Attend-moi!
sont à refaire plusieurs rues en pavé. Pour l'architecture, un mélange de Western et films sur le 19e siècle. Une musique de Sergio Leone y serait à sa place. Mais les camions de l'ONU nous rappellent où nous sommes. Ce n'est sûrement pas aussi drôle à Port-au-Prince.

Le retour, c'est dos d'hommes, barque sans moteur puis chaloupe encore plus surpeuplée, plein d'achats des gens et la douche continuelle. En fait, une grande bâche est tirée sur nous tous mais ça ne suffit pas. Nous arrivons trempés. Monique qui a une bonne place au centre hérite d'un bébé sur ses genoux pour le passage.

À notre retour, nos philosophes nous on fait visiter leur village et présenté leur mère qui nous a offert de visiter sa maison. Nous étions trop gênés et avons décliné l'offre.

Quitter Haïti fut difficile. Nous nous étions vite attachés à ces gens simples et souriants. Et le retour se fait vents et courant très forts sur le nez. Après 29 heures de navigation au moteur, il ne reste qu'une heure pour rentrer dans Cabo-Rojo, Rép. Dom., mais nous tombons à court de diesel. Pas question d'entrer dans une baie que nous ne connaissons

Haïti_Une promenade dans Caille Coq
pas sans moteur. Nous tirons donc des bords, sous voiles, durant 6 heures pour nous rendre à la magnifique Baya de las Aguilas, une plage déserte de 10 km de sable blanc. Pas l'endroit idéal pour acheter du carburant. Le lendemain, une embarcation transportant des touristes passe tout près. Coup de téléphone à son patron, pas de problème. Il amène Jean au resto dans la baie voisine. Le boss appelle au village voisin qui est assez loin. Négociations laborieuses en espagnol, ils vont livrer 60 litres de diesel dans une heure mais ça va coûter le total. Pas le choix! C'est sur une mobylette qu'arrive le gros bidon solidement attaché. Jean paye pour le fuel et le transport. Surprise, il faut aussi payer un prix d'arnaqueur pour transporter le fuel au bateau. Bon retour en République Dominicaine!

Mais avant Haïti, qu’avons-nous fait?

Novembre 2009, notre première saison de vagabondage s'amorce. Nous revisiterons du Sud au Nord les îles où nous sommes passés un peu vite, en ajoutant Antigua et Barbuda. Dans le premier mois, un incident désagréable se produit. C'est à Marigot Bay, Sainte-Lucie, que deux jeunes voyous cagoulés et armés de couteaux nous attaquent en pleine rue.

Haïti_Lélé et MacDonald viennent jaser tous les jours
Plus de peur que de mal, quelques dollars envolés. C'est bien un des seuls incidents inquiétant de toutes ces années de plaisir.

Antigua et Barbuda, ce sont deux faces d'un même pays. Antigua, la Jet Set, méga-bateaux, plein de belles baies à découvrir. Barbuda, c'est une galette échappée sur l'eau, très peu habitée. On y retrouve des plages magnifiques ainsi qu'un secteur plein de coraux à explorer. Mars 2010 c'est à cet endroit peu fréquenté que deux pêcheurs s'approchent de nous en nous montrant de belles langoustes. Pas question d'acheter vos bibittes au prix des Américains. Mais non! Ils veulent les échanger pour un peu de riz. Ils sont à la pêche dans le secteur pour encore quelques jours et n'ont que du poisson et des langoustes à bouffer. Nous leur offrons le peu de riz qu'il nous reste, 3 bières et un pain.

Après ce séjour, nous nous préparons à remonter vers le Sud pour notre deuxième saison des ouragans. Après un cours séjour au QC en juin, nous recommençons à nous balader à la Grenade. Juillet 2010, nous sommes à Carriacou, faisant quelques provisions. Jean a un malaise et c'est en ambulance que nous le transportons

Haïti_Bon test pour ex-canoteur. On commence par se tenir, puis...
à l'hôpital de l'île. Prises de sang envoyés à la Grenade et à Trinidad par avion: diagnostic, c'est la dengue, fièvre assez fréquente dans le Sud. Monique l'a aussi. Nous sommes en fait dans les premiers cas d'une épidémie qui commence à la Grenade. Nous passons trois jour à l'hôpital, des amis s'occupent de notre bateau laissé seul dans l'ancrage. Tout se termine bien. Facture pour l'ambulance, trois jours deux personnes à l'hôpital, prises de sang et médicaments: 216 EC$ soit 80$ canadiens. Nous nous sentons beaucoup mieux. Aux USA, nous aurions dû vendre le bateau!

Et la météo!

On nous questionne souvent sur les tempêtes. En fait c'est beaucoup plus stable qu'on croit dans les Antilles sauf à la saison des ouragans où il est préférable d'être au 12e parallèle ou plus bas. 29 octobre 2010. Nous sommes à Carriacou à la Grenade attendant patiemment la fin de la saison. Sur la radio, une tempête tropicale est annoncée. Elle passera probablement sur le Sud de la Grenade, où sont les meilleures abris. Nos options: ne pas bouger, partir vers Sainte-Lucie au Nord ou aller au Sud vers la tempête, mais aussi vers les bons abris. Nous choisissons

Haïti_Activités sur la plage
le Sud, et nous installons à Port Egmond et préparons le bateau. Nous enlevons toutes les voiles et toiles et mouillons deux ancres. Nous préparons des câbles pour s'attacher à la mangrove si nécessaire. La tempête doit nous toucher vers minuit le 31. 2h00 AM rien. 6h00 AM toujours rien. La tempête tropicale Thomas a virée au Nord, frappant Carriacou et Sainte-Lucie, nos options 1 et 2. Le gouvernement avait même fermé école et bureaux, mais nous n'avons eu que très peu de vent.

Après Thomas, nous entamons notre deuxième remontée vers le Nord. Cette fois, l'objectif est plus ambitieux, nous irons jusqu'à la République Dominicaine visiter la partie Sud de l'île, très peu fréquentée par les voileux. Chemin donc habituel, avec entre autres Sainte-Lucie, Martinique, Guadeloupe, Saint-Martin, les Îles Vierges, puis Puerto-Rico. Notre port d'attache en République Dominicaine sera Boca-Chica d'où nous pouvons visiter la capitale Santo Domingo et plusieurs autres endroits en autobus. Ce sont de grandes distances que nous devons parcourir à la voile pour explorer la Rép. Dom. mais cela vaut le coût. Nous sommes presque toujours seuls dans les baies, nous sommes l'attraction. On nous invite même à la maison. Puis, la saison avance

Haïti_Dons pour l'Orphelinat
et nous devons retourner vers le Sud, pas facile.

Pour notre troisième hiver, nous nous sommes arrêtés à Saint-Martin.

Mars 2013, nous sommes partis depuis quatre ans et demi.

De beaux moments? Plein, tel ce pêcheur et sa femme qui nous abordent dans le Sud de la Rép. Dom. loin de tout. "Bougia! Bougia!" Ils veulent une bougie pour leur moteur en panne. Ils ont un 75hp et nous un 6hp, mais c'est le même format de bougie. Les voilà repartis tout sourire, "Dieu vous le rendra!". Pas de presse.

Et cette fois ou nous nous ancrons près de la plage devant une très belle résidence à Palmar de Ocoa. Sitôt des gens sortent et nous font de grands signes. Nous croyons qu'ils veulent que nous partions. Mais non! Ils nous invitent à profiter de la propriété et à souper. Nous sommes un peu gênés mais nous réglons pour un 5 à 7. Échanges mémorables avec de parfaits inconnus.

Et ce copain Portoricain rencontré à la Grenade l'été d'avant qui nous invite à l'appeler si nous passons par son pays. Nous l'appelons donc cet hiver et il nous donne rendez-vous à l'entrée du Château Serrallés,

Haïti_Jean et un poussin de l'orphelinat
à Ponce. Nous arrivons avant lui et nous présentons au garde. Il appelle immédiatement la réception pour prévenir que les visiteurs VIP sont arrivés. Nous ne savions pas que notre copain était l'un des directeurs du Château. Nous avons droit à une visite privée avec un guide. Génial.

Des moments stressants? Une nuit à Isla Saona. Un autre voilier pas très loin et c'est tout. Nous entendons passer très lentement et très près de nous une embarcation. Nous pouvons même sentir l'essence du moteur. Puis il passe et repasse aussi lentement en compagnie d'une autre chaloupe. Ils discutent entre eux. Nous comprenons finalement que ce sont des pêcheurs espérant attraper des poissons qui se cachent parfois sous les bateaux. Ouf!

Et puis cette navigation à Puerto Rico. 6 janvier 2013 nous nous dirigeons vers Salinas. La mer est mauvaise, 25 noeuds de vent dans le dos et des vagues de 8 à 10 pieds. Nous devons entrer dans la baie par un passage qui s'appelle ''Boca del infierno'' (Bouche de l'enfer). Sympathique, non! La profondeur de l'entrée est annoncée à 8 pieds et très étroite. Avec ces vagues, il va falloir serrer les fesses. Dans l'entrée les vagues

Haïti_Mme Bernard_Centre-ville
déferlent de chaque côté, mais ensuite c'est le calme plat. L'apéro sera encore une fois mérité.

Quand c'est pas clair!

Les fruits de mer sur la plage qu'on a payé un prix exorbitant parce qu'on a pas demandé combien $$ avant de commander.

Le gars qui nous indique 2-3 choses à visiter, puis il dit qu'on lui doit 20$ pour nous avoir guidés!

Les deux gars qui demandaient 10$ en tout pour nettoyer toute la coque du bateau, à la fin c'était rendu 10$ chacun qu'ils voulaient dire!

Après avoir donné à déjeuner à un jeune qui venait nettoyer n'inox sur le bateau, il a dit qu'il apporterait des bananes dans l'après-midi. Après avoir fini son travail il a apporté ses bananes et il a demandé combien $$ on lui donnait pour ses bananes. On avait cru qu'il voulait nous en faire cadeau!

Quand c'est pas l'fun!

Les mouillages rouleurs qui font claquer les cordages, grincer la boum, s'entrechoquer la vaisselle, claquer les portes, etc.

La météo qui ne s'avère pas celle qui était annoncée, des vents trop forts qui génèrent de la grosse vague dans laquelle le voilier tape chaque fois

Haïti_Mme Bernard_Parking des mulets
qu'il redescend.

Quand on revient d'une excursion puis qu'on retrouve le dinghy pris sous le quai parce qu'on a oublié de mettre l'ancre arrière. (voir la photo du capi qui ''capote''😉

Quand c'est insolite!

Le guichet automatique qui reprend l'argent parce qu'on a pas été assez vite pour le retirer.

Un souper de Noël improvisé avec les gens de 5 autres bateaux inconnus qui s'est avéré très agréable.

Les bombonnes de propane ou les bidons d'essence qu'on peut transporter dans le bus.

Plusieurs îles il faut mettre sa ceinture de sécurité quand on est assis à l'avant dans le véhicule, mais ils peuvent être plusieurs debout dans la boîte d'une camionnette ou 3-4 personnes sur une moto.

Quand on a aidé à remonté à bord un chien qui s'était jeté en bas du voilier de ses propriétaires.

Quand on a été abordés par la Coast Guard à Puerto Rico pour contrôle de routine, et 2 heures plus tard, c'est la police en hélico qui nous contrôlait à son tour.

Le resto où il fallait commander avant de s'assoir à une table.

La fois qu'on a dû fabriquer des formulaires pour

Haïti_Mme Bernard_ Le marché, une des allées
la Marina de Guerra pour qu'il puisse nous faire un laissez-passer en bonne et due forme.

La demande d'un officier sur une petite île de monter à bord d'une chaloupe de pêcheur pour aller prendre des photos d'une épave pour envoyer à son commandant en chef.

La fois... quand ça fait du bien!

La fois du gérant de l'épicerie qui nous serre la main parce qu'on est les premiers visiteurs étrangers qu'il voit depuis plusieurs années!

La fois de la proprio du resto qui nous embrasse comme si on était de grands amis parce que c'est la deuxième fois qu'on choisi son resto pour dîner!

La fois qu'on a fait des sandwiches à une femme et ses deux enfants qui nous demandaient à manger sur une plage.

La fois qu'on a acheté un sac de farine à une femme qui quêtait pour nourrir sa famille.

La fois qu'on cherchait un taxi, puis un gars est arrivé et il a fait un détour pour nous amener, juste par gentillesse.

La fois qu'on s'est fait prendre par le mauvais temps parce qu'on a attendu pour faire monter à bord une française qui

Haïti_Mme Bernard_Le marché, vu de l'eau
voulait un ''lift'' pour la Martinique.

Toutes les fois qu'on a oublié, parce que ça fait déjà longtemps!

Les belles amitiés

Les amis que nous nous faisons tout au long des navigations, ceux avec qui nous faisons des bouts de chemin et que nous perdons de vue parce que nos choix de navigations ne sont plus les mêmes...

Les ''Sol Carïbe'' avec qui nous avons fait une bonne partie des Bahamas et qui remontaient au Québec tandis que nous continuions sur la Grenade.

Les ''Lady M'' avec qui nous avons fait de Saint-Martin jusqu'à la Grenade, puis ils sont repartis pour le QC tandis que nous restions.

Les ''Gordon Pym'' avec qui nous avons fait sept mois de navigation de la Grenade jusqu'à la Martinique, puis nos routes se sont séparées, ils continuaient pour un tour du monde tandis que nous refaisions du Nord au Sud et vice et versa.

Les ''Don Quillechotte'' , une petite famille, avec qui nous avons fait de Puerto Rico jusqu'à Haïti, puis nos routes se sont séparées, ils continuaient sur la Jamaïque, Cuba et le Québec, tandis que nous remontions pour une cinquième fois vers

Haïti_Mme Bernard_Les marchandis arrivent par chaloupes des Cayes
la Grenade.

Et encore bien d'autres que nous perdons l'espace de quelques semaines, quelques mois, puis retrouvons par hasard avec grand plaisir.

Et l'avenir?

Les projets se font et défont au jour le jour mais nous aimons toujours cette vie de petites aventures. Le plus difficile est d'être toujours loin de nos familles. Voir les petits-enfants grandir via internet, c'est frustrant. Mais ils auront aussi leurs projets qui nécessiteront aussi des séparations. Ainsi va la vie.

Donnez aussi de vos nouvelles, vous nous manquez tous!

Monique et Jean

S/V Desirada

p.s.: Les photos ne sont pas nécessairement présentées dans l'ordre qu'elles ont été prises.


Additional photos below
Photos: 63, Displayed: 36


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Haïti_Au loin l'Île d'Hispaniola


Haïti_Une traversée périlleuse


Haïti_L'approche dans des barques sans moteur


Haïti_À dos d'homme jusque sur la terre ferme


8th April 2013

Rebonjour sur le net
Super content de vous lire a nouveau, a ce que je vois vous êtes très heureux avec votre nouvelle vie, content pour vous que tout aille bien, que d,aventures vous vivez, que de beau souvenirs, même si vous ne voyez pas vos petits enfants pour l'instant, que de belle histoire pour eux a leur raconté plus tard, je vous souhaite, qu'est ce je peux vous souhaiter, a oui, que du plaisir, de la santé, et de la bonne température. Profitez en bien, au plaisir de vous relire bientôt. En passant je ne sais pas qui écrit mais je trouve que tout se lis comme un roman.
16th April 2013

FELICITATIONS - CONTINUEZ VOS PÉRIPLES MARITIMES
SALUT LES DEUX EX-EMPREINTE! JE SUIS TRÈS CONTENT QUE VOUS FASSIEZ UN SUPERBE VOYAGE (SANS FIN) DANS LES MERS CHAUDES. CELA FAIT GRAND PLAISIR DE VOUS SUIVRE DANS VOS DÉMARCHES. CONTINUEZ, VOUS L'AVEZ BIEN MÉRITÉ TOUS LES DEUX. À UN DE CES JOURS. HARRY
5th September 2013

Vous êtes au Québec ? Bienvenue à la maison
Salut Jean et Monique, je crois que vous êtes à Montréal ou dans les environs en septembre 2013, et nous serions heureux de vous rencontrer à la maison à Montréal . Nous serons vraiment heureux de partager de bons moments avec vous; alors, nous attendons votre coup de téléphone ou votre courriel. Au plaisir de vous voir et à bientôt, Laurent et Marie-Andrée 514-256-3424 lebuisl@hotmail.com

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