Advertisement
Le temps file à tout allure en Haiti. Dejà près de 8 mois que je suis ici et je n'ai pas été très douée pour alimenter le blog. Et pourtant j'ai un peu bougé ! A plusieurs reprises je me suis éloignée de la furie de Port au Prince; après avoir traversé la capital du nord est vers le sud ouest et en s'éloignant des bidonvilles, on a la vue qu'on s'imagine des Caraïbes. Sur la route, la poussière, le béton et la foule laissent place à la verdure et la mer turquoise à l'horizon.
A Petit Goâve, à l'ouest de Port au Prince et tout près de l'épicentre du tremblement de terre de 2010, il y a un petit coin de paradis tenu par... des corses. Entièrement détruite lors du tremblement de terre, la région reprend peu à peu vie et sur ce petit bout de plage on mange de délicieux crustacés et poissons péchés le matin, au calme sous les arbres avec une petite brume. Dans la mer turquoise on trouve un grand nombre de petites pirogues sur lesquelles des pêcheurs s'activent à trouver des langoustes ou d'autres poissons, allant jusqu'à ramener des marlins ! (de la famille
des espadons). Tout cela se retrouve pour notre plus grand plaisir dans notre assiette, langouste entière, roulade de langouste, poisson frais ou carpaccio de marlin... Moi je prend autant de plaisir à les manger qu'à les regarder dans l'eau :-) Il y a de petites patates de corail au bord de la plage qui servent de nurserie à toutes sortes d'animaux et je trouverais même un petit poulpe !
Le soir tout est calme et sans les lumières de la ville les étoiles se dévoilent. Un petit verre de rhum Barbancourt (le rhum haitien) et on se croirait presque en vacances...
Advertisement
Tot: 0.184s; Tpl: 0.018s; cc: 15; qc: 105; dbt: 0.1192s; 1; m:domysql w:travelblog (10.17.0.13); sld: 1;
; mem: 1.3mb
odile puravet
non-member comment
Haiti et ses plages
Ravie d'avoir de tes nouvelles ! Vraiment ! Ca doit être revitalisant de voir ces choses simples et précieuses en même temps. Ca me rappelle , en moins dramatique, mon passage aux Comores , les gens vivent ds une pauvreté sans limite et les plages sont des lieux purement paradisiaques. Mais , aux Comores,elles ne sont pas du tout exploitées. Tant mieux peut-être et dommage pour l'économie du pays ! Profite un max de ces moments de détente et de rêve . Des bises