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Published: October 3rd 2012
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Pulau Hoga, c'était pour moi l'aventure totale, n'ayant trouvé personne y ayant plongé auparavant. La plus grande partie des sites de plongée sont des tombants ou des pentes douces où on trouve toutes les formes de coraux durs imaginables. On comprend vite pourquoi le centre de recherche est installé ici ! Potentiellement, on trouve toutes sortes d'animaux dans le coin et le "désavantage" de bosser, c'est qu'on ne choisit pas forcément les sites les plus éloignés... Parfois je reste un peu sur ma faim par rapport aux animaux qu'on rencontre, mais avec le recul, je me dis que je deviens un peu trop exigeante. A chaque plongée, on voit des poissons perroquets à bosse, des serpents de mer et bien sur les bancs de poissons de récifs et partout les balistes bleues forment de grands nuages sous marins. Et puis chaque site a ses petites particulités; un grand barracuda solitaire se promène sur les coraux, de grands bancs de petits barracudas, carangues, thons et bars se regroupent pour chasser, un couple d'hippocampes pygmée (le mâle sera d'ailleurs "enceint" durant mon séjour) se cache sur une gorgone ou encore des poissons crocodile tapissent le fond.
A Hoga, j'ai du apprendre à
plonger différement, selon les besoins de mes plongeurs. Je guide les nouveaux brevetés, mais au final je fais surtout de la surveillance; avec les chercheurs, on apprend à mettre en place des "transecs", ces rubans d'environ 5 mètres autour desquels les chercheurs regardent les types d'animaux qui vivent, les coraux ou encore la topographie. Certains naviguent avec des caméras stéréovision pour cartographier le récif dans le but d'étudier son évolution d'année en année, d'autres prélèvent des animaux pour étudier dans le centre leur capacité d'adaptation à différentes températures ou pourcentage d'oxygène dans l'eau; tout cela pour étudier l'impact du réchauffement climatique ou plus simplement, des marées. Il faut savoir s'adapter, et apporter un "support" à ces plongeurs, plutôt que l'usuel service de "guide sous marin". C'est comme cela que parfois je me retrouve à simplement tailler un crayon de papier sous l'eau avec mon couteau ! L'inconvénient, c'est que bien sur quand on travaille, on ne peut pas prendre son appareil photo, d'où le fait que j'ai finalement assez peu de photos de ces plongées particulières.
J'ai trouvé que les plongées à Pulau Hoga sont très jolies, mais par rapport au temps de voyage qu'il faut pour rejoindre l'île,
je me dis qu'il y a beaucoup d'autres endroits en Indonésie plus faciles d'accès et offrant des plongées d'aussi bonne qualité. Ce qui m'a manqué, ce sont les raies et les coraux mous. Je me dis que si j'avais été cliente dans un centre de plongée (ce qui est hypothétique car il n'y a pas de centre de plongée dans les parages), j'aurais probablement cherché à aller plus loin dans le choix des sites de plongée. Lorsqu'on travaille, on est moins libre de ce coté là. Mais en même temps, j'ai beaucoup appris sur la vie sur les récifs coralliens, et je ne regrette pas un seul instant d'être venue travailler dans le coin. Après 3 semaines, je n'ai qu'une envie: plonger encore !
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Ujan
non-member comment
Impossible de me souvenir de son nom !
this little guy is "long nose hawk fish" very special. we don't see this guy very often (at least where I usually dive). I love the way you wrote about all experience you had and I would say "I couldn't agree more".