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Published: September 4th 2012
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Lorsque j'ai décidé de partir en voyage cet été, je me suis mise en quête d'un petit boulot dans la plongée pour éviter la banqueroute financière. En errant sur internet, je trouve une offre qui me parait trop alléchante pour être vraie. Un job de volontaire dans un centre de recherche marin sur une petite île perdue du parc national de Wakatobi. Le temps de créer un CV de "plongeur" et je suis engagée !
Après un vol entre Manado puis Makassar, un autre entre Makassar et Bau Bau puis un ferry de nuit entre Bau Bau et Wanci, je suis sur l'ultime ferry, en route pour Pulau Hoga ! Rejoindre cette université dans les iles dirigée par Operation Wallacea, ce n'est pas de la tarte. Le centre est une véritable fourmillière où étudiants, chercheurs et membres de l'équipe de plongée cohabitent. La semaine la plus chargée, il y aura environ 200 personnes sur l'île et il faut organiser environ 400 plongées individuelles par jour ! L'organisation est très rigoureuse et il me faudra quelques jours pour trouver ma place, mais le jeu en vaut la chandelle.
Sur Hoga, je loge dans un petit bungalow dans la jungle avec
ma colloc Auu, qui vient de Thailande et fait le même boulot que moi. Lorsqu'on arrive dans le bungalow, c'est un vrai taudis, sale, plein de crottes de rat, sans électricité et vraiment rustique. En une semaine, après nettoyage, réparation de l'électricité, "rénovation" de la terrasse et installation de hamacs, on vit dans un vrai palace ! Chaque jour on découvre de nouveaux "cohabitants", que ce soit le gecko qui habite dans nos murs, les phasmes sur la terrasse, les varans dans le "jardin", ou la colonie de rat qui vit dans le toit. On cohabite facilement avec nos "animaux de compagnie"; ça devient juste un peu trop lorsque la famille de rat dans le toit s'agrandit et qu'on doit supporter les cris des bébés la nuit ! Mais les journées de repos à jouer au rummikub, aux cartes ou avec mon ukulélé dans le hamac valent bien ces petits dérangements.
Les journées de travail sont rythmées par les plongées et débutent autour de 6h-6h30. Chaque semaine on a un nouveau rôle, que ce soit assistant sur les cours de plongée, guide pour les élèves qui étudient l'écologie des récifs coralliens ou assistant sur les plongées scientifiques. Lorsqu'on ne
plonge pas, on peut avoir à gérer la radio ou surveiller les nageurs depuis la plage. Autant dire qu'on est bien occupés !
Lorsqu'étant petite j'allais en colonie de vacances, je me demandais ce que pensaient les moniteurs et comment ils vivaient ça. Durant 3 semaines je suis passée de l'autre coté du miroir et le moins qu'on puisse dire c'est que la petite cinquantaine de moniteurs que nous étions s'est vraiment bien amusé. Il fallait être rigoureux dans le travail, mais tout cela se faisait dans la bonne humeur et dès le travail terminé, on se retrouvait dans le seul bar de l'île, pour jouer aux cartes ou refaire le monde autour du feu. La belle vie quoi !
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