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Published: March 25th 2011
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18 mars, nous voilà découvrant ce que sera notre chez-nous durant les 5 semaines et demie à venir. Notre campervan. Un petit Toyota blanc, décoré avec le fameux sigle de « Apollo » que nous avons beaucoup croisé durant notre trace en Nouvelle-Zélande, avec l’équipement clé à l’intérieur ! Très stylé, presque flambant neuf, il semble être le compagnon idéal de nos futures aventures.
Nous prenons donc place à l’intérieur, en hauteur, rien à voir… nous regardons les voitures de haut, c’est agréable.
Ben prend en main le véhicule pour les premiers kilomètres et s’essaie donc cette fois à la conduite MANUELLE à droite. Fini l’automatique, on passe aux choses sérieuses. Boitier de vitesse à gauche, bizarre pour passer les vitesses…heureusement, ils ont pas inversé les pieds ! :o)
Le van semble encore assez aisé à contrôler, à part un point crucial : le vent ! Avec nos 2,65m de hauteur, la traversée de plaines découvertes où le vent s’acharne sans retenue nous apparaît très vite comme… aventureuse. En fait, nous ne pesons pas grand-chose de plus qu’une voiture mais le vent a grande emprise sur nous. C’est donc avec main de maître que Ben mène un fier duel
avec les rafales le premier jour, tout ça à 100 km/h sur les autoroutes en quittant Perth… :o)
Passé la banlieue de la ville, nous tombons vite sous le charme : la terre rouge bordant les routes nous met directement dans l’ambiance. Nous sommes bel et bien en Australie ! Terres plates, sèches, rouges à perte de vue autour de nous. Quelques arbrisseaux verts foncés par ci par là, mélangé à ce paysage d’aridité. Magnifique.
Nous nous dirigeons donc au sud, plus précisément dans la partie sud-ouest de l’Australie occidentale. Cette région est connue pour ses rivières et ses forêts, ses belles côtes, abri de baleines et de dauphins à certaines périodes de l’année ou alors remplies de surfeurs.
Et oui, ce n’est vraiment pas un mythe, le surfeur, çA pullule par ici ! Surf tout court ou planche à voile, on en a déjà vu un bon paquet alors que nous n’avons pas encore beaucoup fait de kilomètres.
A part cela, la région est également connue pour la qualité de ses vignobles et donc de ses vins. Un bon pot-pourri pour débuter.
Pour notre première halte, nous nous arrêtons dans la région de Margaret River. Petit
village d’un peu plus de 4000 habitants, très agréable à parcourir à pied. Bon, il faut dire que nous ne sommes pas dans la période de grand boom touristique et tant mieux, nous sommes donc un peu plus tranquille et tout coutera moins cher ! :o)
Notre premier site de camping fût, il faut le dire, assez exceptionnel. Avant tout, un accueil des plus agréables, avec explications et grand sourire au programme. Un terrain bien aéré, tranquille, en pleine nature, plus précisément en plein terrain de pâture, des moutons pas loin. Une population dans le camping rassurante (ça ne sera pas toujours le cas !), familles et retraités, pour la plupart, équipés avec des caravanes ou des accessoires pour le moins sophistiqués ! Nous à côté, c’est rien du tout ! Bon, visiblement eux sont installés pour un petit bout de temps mais quand même :O). Le meilleur en lice pour l’instant : une caravane fixe avec une grosse tente devant, abritant du vent et des regards indiscrets, équipée comme avec grande classe : rideaux noirs pour l’ambiance, petites lumières en guirlande décorative, siège-canapés rouges foncés avec petit abat-jour pour ambiance tamisée, assorti avec le reste de la déco (petite
table, autres lumières à pied, tapis) ! Folie. On dirait un bar branché assez cosy en pleine ville ! Sont fous... :o)
Puis par la suite, nous remarquerons que ce site est également la maison de nombre d’oiseaux sauvages, pas timides pour un sou, venant à votre porte quémander quelques miettes. Et ce n’est que le début. Quel étonnement quand même de voir au petit matin, durant le petit déjeuner, une foule de sauvages perroquets verts nous tourner autour, se poser pas loin pour boire un coup ou pour picorer le sol…. Et dire que d’habitude l’unique façon de voir ces animaux c’est derrière les barreaux, c’est beau d’être en pleine nature quand même…
Nos premières nuits se passeront tip top nickel, juste un peu long à installer le lit puis à le désinstaller le matin mais bon, avec la pratique, ça devrait aller mieux. Nous commençons donc notre petite vie de campers du coin, cuisinant nos pâtes dans le van, mangeant le tout sur notre petite table extérieure, sous les étoiles et pliant le tout le matin venu pour aller se balader plus loin… pas mal du tout.
Dans la région, nous découvrons assez rapidement de
splendides plages pas loin de notre campement, sable archi fin, on dirait de la farine ! Petite pensée pour les sereins instants où l’on est juste installés au soleil, devant ce magnifique paysage marin, admirant les amateurs de planche à voile qui s’amusent avec le vent et les vagues, bercés par le bruit des ondes s’écrasant sur la plage…. Ça fait du bien !
Nous nous aventurerons également plus loin au sud, du côté de Hamelin Bay, où une rencontre pour le moins exceptionnelle nous attend. Nous débarquons, encore une fois sur une jolie plage sauvage et nous apercevons dans l’eau, des raies noires, énormes, venant manger les petits poissons ou petits invertébrés du bord de l’eau, venant même jusqu’à toucher vos pieds si vous ne bougez pas ! Wouaou ! Très étrange tout de même de voir ces gros animaux si proche mais tellement unique.
Durant une de nos balades matinales, nous avons même eu la chance d’apercevoir un kangourou qui traversait la route devant nous (à 50 mètres quand même… !), encore une fois, on est bien en Australie ! Superbe.
Ces animaux semblent vraiment être très nombreux dans le pays et sont généralement rares à
voir durant la journée… En effet, ils s’aventurent la nuit pour trouver à manger, ce qui leur vaut malheureusement de tristes rencontres avec les véhicules sur certaines routes (nous avons déjà vu des carcasses par ci par là…), raison pour laquelle il est très fortement déconseillé de rouler la nuit, pour éviter ce genre de mauvaises surprises. Car en plus de blesser, voire de tuer l’animal, votre véhicule ramasse un sacré coup car ces animaux sont pas tout petits ! Ils font plus ou moins la taille d’un homme, voire plus pour certains. Et bondissent à une vitesse respectable, bien courbé en avant, ce qui leur laisse peu de chance s’ils croisent la route d’un camion…
Les marsupiaux, une grande caractéristique du pays ! Le kangourou avant tout, le premier, le plus connu, le plus légendaire ! A part lui, le koala, le wombat, l’antechinus ou l’opposum (pas le possum comme en Nouvelle-Zélande, ça c’est autre chose :o)). Souvent nocturnes, ces animaux sont un peu compliqués à observer. On verra si on aura cette chance.
Revenons à nos moutons, nous avons également fait la petite trace d’une cinquantaine de kilomètre pour aller voir le Cap Leeuwin, la pointe
la plus au sud de l’Australie Occidentale, où siège un phare important encore actuellement pour les marins du coin.
Ce cap se trouve à la croisée de deux océans, l’Océan Indien et l’Océan Austral. Mais bon, ayant connu le tumulte de la croisée des océans au Cape Reinga, en Nouvelle-Zélande, celui-ci nous a paru un peu rikiki à côté, le point de rencontres des deux bleus ne nous apparaissant même pas très nettement… Heureusement, le coin est joli et les petites baies par lesquelles nous sommes passés pour atteindre ce site sont assez époustouflantes ! Hum…. Vous en jugerez vous-même avec les photos !
Après notre séjour à Margaret River, nous avons fait une petite virée dans le centre, passant par de jolis petits villages pittoresques comme Nannup ou Bridgetown, très peu peuplés mais sympathiques à traverser.
Dans ces grandes zones forestières, principalement des arbres d’eucalyptus (l’odeur des environs s’en ressent, ça sent bon !), nous avons découvert des arbres relativement haut sur lesquels certains hommes montaient, dans le temps, pour détecter des feux de forêts aux alentours. Pour cela, un système assez simple : des pics de métal plantés tout autour de l’arbre, permettant de monter à son
sommet comme sur une échelle, légèrement inclinée. Plusieurs arbres sont donc à disposition dans le coin pour tenter l’expérience. C’est ce qu’a fait Rose, sur le Diamond Tree, haut de 52 mètres. C’est sûr, faut pas avoir le vertige, car arrivée presque en haut, la vue est assez impressionnante et le risque assez élevé tout de même ! Car si on passe entre les barreaux, larges d’environ 80 cm, on est raides !
Heureusement, tout s’est passé pour le mieux et la vue sur la canopée au final était une jolie récompense. :o)
Après ce petit épisode sportif, nous avons changé de cap pour le sud et avons pris place à Windy Harbour pendant 2 nuits.
Ce petit bled plaqué à l’eau ne présente rien de particulier sauf le fait d’être éloigné de tout, d’être proche de plages de pêche (au saumon) et d’avoir un camping agréable où passer du temps tranquille… Ce que nous avons fait.
Point particulier du lieu quand même : Windy Harbour fait partie du Parc National D’Entrecasteaux, grand parc bordant toute la côte sud sur 130 km. Les parcs nationaux australiens ont un tout autre aspect que ceux néo-zélandais, rien qu’à voir celui-ci, leur
beauté est bien différente.
Ici aridité est le maître mot. Mais malgré cela, des étendues sauvages de landes avec une végétation basse et un sol de terre rouge ou de sable blanc, offre des très beaux paysages. Quelques arbres un peu plus haut parsemés dans l’immensité et des falaises magnifiques au bord de mer.
Nous avons donc passé du temps dans ce lieu paisible en profitant des joies du camping, des visites nocturnes des kangourous venus du parc national (sisi, drôle de rencontre à la nuit tombée, sont super silencieux et super gracieux ! ça nous a valu quelques minutes d’observation nocturne tout ça !) et du farniente.
Le farniente : fortement apprécié mais en même temps, « étrange ». En effet, ce rythme australien nous interpelle un peu ces derniers jours. Après la Nouvelle-Zélande où nous avons tout de même eu un rythme de visite relativement effréné entre les kilomètres accomplis, les activités multiples et le nombre de choses à voir en peu de temps et de distance, arriver ici en Australie où tout est plus … disséminé, nous semble bizarre. Mais bon, probablement qu’il s’agit d’une histoire d’habitude. Mais c’est sûr que la chaleur et les grandes
distances relatives à la grandeur du pays font peut-être que les choses nous apparaissent moins denses qu’avant… Mais bon, rien de grave, au contraire. Le « rythme vacances » est plus de mise et c’est pas nous qui allons dire que c’est mal… :o) Faut juste prendre le coup… :o)
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The Boss (et tais-toi!)
non-member comment
Heu comment dire... La nostalgie s'empare de moi... ;-)
G'day mates! Vous voilà enfin arrivés sur les terres de Jean Cuisine...! le James Cook aussie! Après la Nouvelle Zélande que je n'ai point connu, là ça commence déjà à me faire palpiter les souvenirs et les envies... Bande de ... ;-) Toujours un plaisir de prendre quelques minutes pour vous lire et contempler vos pictures. Chapeau à Rose pour l'ascension du Diamond Tree!!! Je crois que je ne me suis jamais autant dit que les australiens sont tarés et que la sécurité n'est pas dans leur vocabulaire... Bonne suite dans le southwestern et passez donc lire le livre d'or 1999-2000 à Albany Backpackers, je vous y ai laissé un mot à l'époque! Huge Kisses Seeya!