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Published: April 1st 2011
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L’arrivée dans la région du Grand Sud nous a valu, encore une fois, de magnifiques rencontres avec la nature. Particulièrement au niveau des côtes, absolument « RIEN A VOIR » !!!
Passons un peu tout cela en revue :
La région du Grand Sud comprend la majorité de la côte sud de l’Australie Occidentale et s’étend donc sur passé 700 km de littoral, avec une quantité de plages désertes magnifiques assez troublante, ça donne presque le vertige ! Lionel, Sonia, vous auriez déjà claqué par ici ! :o) A côté de cela, l’intérieur des terres se décline en une suite de parcs nationaux, tous très similaires vu de l’extérieur en tout cas, qui amène leur lot de verdure et de coins humides.
Notre premier arrêt a été dans la région de Walpole, pour aller faire un petit tour au milieu des Géants, dans la célèbre « Valley of the Giants ». Cette vallée fait partie d’une des zones protégées du coin. C’est une des innombrables forêts anciennes qui se trouvent bénéficiaires de la parfaite localisation : proches de zones granitiques, de cours d’eau donc de zones humides et juste au bord des côtes.
Cette vallée est en fait
une forêt de « red tingles », des arbres pouvant atteindre une hauteur de 40-50 mètres et une circonférence d’environ 16 mètres. L’homme s’est amusé en construisant une passerelle dans cette grandeur végétale pour lui permettre de se balader du sol à la canopée, atteignant un maximum de 40 mètres de hauteur.
La passerelle est parfaitement faite pour les gens qui ont le vertige étant donné qu’elle se balance au gré du vent ! On le sent pas mal lorsqu’on se déplace. Il y en a un qui pourra vous en parler. :o) Nous nous sommes donc promenés dans le coin, admirant ces respectueux êtres verts, parfois à la forme spéciale, vous verrez…
Après cet intermède végétal, nous avons attaqué la montée en puissance niveau découverte de plages ! Pfffff…. Très franchement, verra-t-on un jour des plages autant belles que celles que nous avons eu la chance d’admirer par ici ?!? Pas sûr…
En quittant « the Valley of the Giants », nous sommes donc partis en direction d’Albany, la prochaine ville plus à l’est. Sur le chemin, nous avons fait un petit arrêt photo dans un magnifique petit lagon faisant partie de ce que l’on appelle ici
les « Green Pools » ou « Piscines vertes ». On comprend pourquoi. La couleur de l’eau, wouau !! Ici en tout cas on voit bien assez si quelque chose vous arrive dessus et à plusieurs mètres, tellement l’eau est limpide !
Après cela, déjà bien perturbés, nous sommes partis et sommes restés à Albany. Cette ville de 25'000 habitants est en fait la plus ancienne colonie européenne de l’Etat, fondée même avant Perth. Elle présente un style colonial avec ses vieux bâtiments et a un joli front de mer, sommes toutes un peu sommaire, la ville est en plein réaménagement de l’endroit. Un petit air d’îles éoliennes en regardant l’océan, abritant plusieurs petites îles montagneuses.
Cela fût un joli petit arrêt, agréable, parfait pour remettre les pendules à l’heure.
Nous avons en effet traversé une « crise psychologique » un peu spéciale. Probablement, cela est dû au fait que notre voyage commence seulement maintenant à vraiment nous apparaître comme long. Avant, cela semblait juste être de longue vacances, reposantes, ressourçantes, comme on peut en faire au milieu du travail.
En attaquant la visite de l’Australie (en plus, quel pays énorme, la sensation n’en est que plus accentuée),
nous commençons tout juste à nous rendre vraiment compte de l’ampleur d’un voyage d’une année. Maintenant, ce n’est plus une histoire de « vacances », ça en devient une histoire d’endurance, de longueur, de motivation à maintenir durant un gros laps de temps. Etrange honnêtement, le genre de sentiments que l’on n’imagine jamais ressentir lorsqu’on est en plein dans sa routine de travail, rêvant plus que tout à l’escapade ! Tracer, voyager durant une année entière en continu, c’est autre chose.
Mais on tient bon ! La sensation s’est légèrement atténuée ces derniers jours, elle réapparaîtra probablement avant la fin du voyage, pour le moment on arrive à la gérer donc on continue ! :o)
Revenons à Albany : dans le coin, l’énergie éolienne est fortement utilisée, on comprend pourquoi lorsqu’on se balade sur les plages du coin, tenant son chapeau à deux mains et renonçant à se baigner avec le froid que le vent amène ! :o) Nous nous sommes aventurés dans une zone proche d’Albany où les éoliennes décorent le paysage au bord de très belles plages sauvages : panoramas relativement particuliers.
Puis après cela, nous sommes partis en direction d’Esperance, région splendide ! Esperance est
une petite ville tranquille d’environ 15'000 habitants, nichée sur la côte sud que l’on aime à définir comme une côte à l’eau aigue-marine. Ce qui est assez vrai !
La ville en soit est vite parcourue, rien de bien spécial, sauf un joli bord de mer. Mais c’est surtout les alentours qu’il faut aller visiter ! Nous avons fait un bout de route, un peu moins de 40 km, superbe balade qui longe toute la côte et offre vraiment chaque 2-3 minutes une nouvelle vue splendide sur les plages de fous qu’ils ont par ici !!!! L’eau c’est n’importe quoi, le sable c’est n’importe quoi, les vagues c’est n’importe quoi ! Tout est magnifique, c’est fou ! On a donc fait une petite baignade dans le coin, en profitant du sable tellement fin que même après plusieurs nettoyages, si on n’utilise pas une bonne brosse, il reste collé sur les pieds !
Le seul et unique inconvénient de l’endroit : les mouches ! Depuis quelques temps, nous nous faisons régulièrement attaquer par des essaims de mouche en furie, recherchant probablement un peu de notre humidité donc venant se coller sur nos lèvres ou proches des yeux….. et ce n’est que
le début car avec la montée dans les terres et avec la sécheresse que nous allons connaître, le phénomène ne va faire que de s’amplifier. Donc la prise de soleil sur nos linges fut un peu animée. :o)
Esperance fût donc une étape bouleversante et en la quittant, nous ne savions pas encore que nous allions voir mieux encore ! …
Nous avons fait une escapade dans un parc national à 60 km d’Esperance : le « Cape le Grand National Park ». Dès l’entrée sur ses terres, une impression de somptuosité, de grandeur, de beauté. Un calme à l’australienne règne ici, sous un soleil tapant, un petit vent qui caresse le visage, une vision à l’infini sur des terres vertes étendues, allant jusqu’à l’océan. Ici encore, une végétation basse, sèche, une terre rouge et … des baies cachées dans cette végétation, encore plus grandioses que ce que l’on avait vu précédemment ! Une eau tellement turquoise, un sable blanc tellement doux, tellement magnifique ! Pauvre appareil photo, il a eu très chaud. Surtout aux alentours de Hellfire Bay, quel endroit paradisiaque ! C’est bon Ferd, on te croit maintenant, tu n’avais donc pas retouché tes photos l’année
passée ! …. :o) Merci pour le filon ! ;o)
Nous avons passé la nuit dans le parc, profitant également de la présence de nos amis les kangourous, particulièrement d’une maman et de son petit, tournant autour de notre table ou de notre van pour grignoter quelque chose par ci par là ou pour boire un peu d’eau. Pas les mêmes qu’à Windy Harbour, plus petits, eux n’étaient absolument pas apeurés par notre présence, au contraire, c’était comme si on était un des leurs. Belle opportunité pour les approcher. Et le petit était tout mimi. :o)
Le lendemain matin, à l’aube, après avoir dormi avec le paisible bruit continu des vagues qui s’écrasent sur la plage, nous quittons les côtes du sud pour nous diriger vers les terres. Avec un sentiment d’avoir réellement commencé à vivre le mythe australien depuis quelques jours, nous changeons de direction, le regard sur les routes et les plaines que nous traversons, en direction de Kalgoorlie-Boulder, notre prochain arrêt.
La chaleur, la terre de plus en plus rouge, les mouches plus nombreuses, les gouttes de sueur plus fréquentes, la sécheresse, la poussière. Voilà notre programme pour les jours à venir.
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Horgon de Toll
Julien Rouiller
Salut les zouzous!!!
Superbes les images... c'est l'aventure sur les terres de Tom Selleck! Vous avez fait dégager tout les gens qui habitent ds le coin ou ya vraiment personne? Profitez bien, ici c'est un peu le redoux mais on va se reprendre du frois ds la gueuele tout bientot! Que le grand Tout benisse chacun de vos pas dans ces territoires lointain...