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Published: June 13th 2022
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À l’idée de voyager seule et de vouloir tout voir, il faut absolument faire des compromis pour rester heureuse! Le meilleur et le plus simple moyen d’apprécier les beautés classiques est de choisir des tours de groupes organisés à la journée. Celui d’aujourd’hui ne fait pas exception à la règle de la découverte des points touristiques les plus en demande. Je suis donc partie sur la route du Cercle d’Or. Ce rendez-vous avec la Grande Nature ne laisse personne indifférent devant la grandiose explosion naturelle islandaise.
En roulant de Reykjavík vers le nord-est, je retrouve ici les paysages austères que j’ai vus en débarquant il y a quelques jours. Mais plus les kilomètres défilent, plus je les apprivoise. Les montagnes nous entourent et la toundra prend des teintes tantôt verdâtres, tantôt grises mais toujours ponctuées de ces lupins mauves. Ils sont d’abord tellement envahissants qu’apparemment, il a fallu seulement quelques enveloppes de graines venues de l’Alaska et semées il y a un peu plus de cinquante ans, pour fleurir presque entièrement l’île, ce qui donne au paysage un charme surréaliste dont on s’empare avec joie.
Nous arrivons au parc national de Pingvellir, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, site
du premier parlement démocratique du monde, fondé en 930. C’est ici qu‘on peut mesurer le mouvement de la croûte terrestre qu’ont causé les éruptions volcaniques et les innombrables séismes depuis des millénaires. Les profondes fissures dans la pierre de lave et l‘enfoncement du terrain nous rappellent que la Terre est bien vivante et qu’elle grogne parfois très fort. Et par le fait des éruptions volcaniques et du mouvement, l’Islande s’étend d’environ un pouce par année. C’est tout à fait saisissant.
Mais les surprises vont se succéder! À 20 km à l‘est se déploie la magnificence de Gullfoss. Cette gigantesque chute sur deux niveaux et dont le débit est ahurissant mais surtout assourdissant, est alimentée par une rivière coulant au pied d’un glacier qui vient finir sa course une trentaine de mettres plus bas en s’engouffrant dans une étroite fissure. Un spectacle grandiose, s’il en est un!
Finalement, notre tour s’achèvera juste un peu plus loin, dans un champ géothermique nommé Geysir, nom qui d’ailleurs identifiera le phénomène naturel des geysers. On passe d’abord à travers un jardin de fumerolles et de bouillons de boues qui mijotent doucement, jusqu’au petit sentier sur la droite, là où l’odeur du soufre
est plus insistante. Et là, même si on sait à quoi s’attendre, on est surpris par Strokkur qui pousse vers le ciel une colonne bouillante de plusieurs dizaines de mètres, tout droit sortie des profondeurs de la Terre, retombant aussi vite en une épaisse vapeur blanchâtre. À toutes les 7 minutes, pendant environ 8 secondes et depuis 1963, le phénomène se reproduit sans relâche. Avant 1963, les amas de pierres causés par les tremblements de terre bloquaient le conduit du geyser et ce depuis 1815.
Cette expression de force laisse pantoise la spectatrice que je suis, et qui regrette de ne pas avoir appuyé sur la touche vidéo de l’appareil photo assez vite pour immortaliser ce moment. Consolation 7 minutes plus tard, et la 3e fois sera la bonne!
N’oubliez pas qu’il y a d’autres photos en bas de la page!
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Hélène Gagnon
non-member comment
ISLANDE
Bravo, tu m’épates avec tes commentaires.Tu devrais écrire un livre… Si tu peux pourrais tu décrire commet est la bouffe. Je suis curieuse. BOnne continuité…