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Published: October 18th 2009
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Arrivee Canoa 1
4h30 du mat, nuit noire. Premier trajet en moto taxi pour aller a Canoa 19h30 la nuit est tombée.
Le trolley bus étant blindé à cette heure, nous décidons, avec tout notre barda, de prendre un taxi pour rejoindre le terminal terrestre de Quito. Ca roule vite à Quito, très vite, mais la conduite est maîtrisée, pas totalement inconsciente. Ca n’empêche pas de passer quelques feux rouges allégrement, de rouler pendant 3 bons kms sur la ligne des bus à quasi 100 km/h, et de klaxonner à chaque carrefour délicat pour signifier son passage… Une légère montée d’adrénaline lorsque le chauffeur prend un raccourci et nous fait traverser un coin paumé, sans lumière ni âme qui vive, c’est quand même vite le tiers monde par ici, et les histoires de faux taxis détrousseurs de touristes nous montent à la tête. Ouf ça ne dure pas, on retrouve un grand axe routier avec plein de bus embouteillés qui puent le kérozène, on va pouvoir respirer !
Après une heure de route, on arrive dans cette immense gare de bus flambant neuve. Le contraste est saisissant avec tout ce qu’on a aperçu jusqu’ici. Sur le quai, 2 vigiles font les cent pas, matraque et fusil à pompe en bandoulière. Très peu de touristes étrangers par ici, nous
Arrivee Canoa 2
5h00 du mat, toujours la nuit noire. Arrives devant l’hotel, seuls face a l’ocean. sommes entourés d’équatoriens de tout les milieux. Notre bus arrive enfin.
On charge dans les soutes et sur le toit.
20h30 le bus s’ébranle.
Moteur rugissant, musique à tue-tête, une vraie boite de nuit latino ambulante. Pour donner une idée, la musique équatorienne est un mélange de reggae, techno, disco et salsa… c’est la cumbia ! Un demi sommeil plus tard, on arrive à une cantine, où le chauffeur et son coéquipier se font un gros gueuleton. Il est 1h du mat’. Ce qui ressemble à un cafard géant m’indique qu’on a changé d’atmosphère.
Le voyage continue. A chaque arrêt, des vendeurs ambulants montent dans le bus pour vendre nourriture, boissons, lunettes, bijoux, ...
04h30 Réveil en catastrophe
Nous sommes arrivés à San Vicente. Les moto-taxis et camionnettes fourmillent autour du bus. En pleine nuit au bout du monde, avec quinze kms à faire, nous acceptons de monter dans un de ces taxis locaux. Une demi-heure et 4 dollars plus tard, cahin-caha, nous débarquons à Canoa face à ce nouvel océan, la nuit est noire, quelques chiens errent, nous sommes seuls, et l’angoisse gagne une certaine demoiselle…
Arrive Mario, un des gardiens de la plage. Il prend son
Canoa
Notre petite cabane temps pour nous expliquer 10 fois qu’il est là pour surveiller la plage, et nous rassure d’emblée en nous parlant de dangereux individus et de coups de machettes (preuves à l’appui : son bras tailladé, sa main gauche paralysée et son dos cicatrisé). Mmhh…
06h00 L‘hôtel ouvre enfin
En un seul morceau, on savoure notre présence de ce côté-là de l’océan.
A nous les camarones et les langoustines !
La costa, c’est une ambiance à part. La cumbia y prend toute son ampleur, à chaque coin de rue, à chaque instant, on en perçoit de toute part. On y logera d’ailleurs en plein cœur pendant nos 2 jours à Canoa…
Au début on s’est dit : « oh ! Quelle mignonne petite cabane ! », puis 3 heures après notre arrivée on a déchanté. Un bar sur la plage, un autre juste derrière puis allons-y, un dernier à trois maisons sur la droite. Il faut savoir que les bars sur la plage en Equateur ce sont des « discotecas », cumbia au max (surtout lorsqu’il n’y a encore personne pour commander de la pilsener - LA bière ecuatoriamente refrescante) Autant vous dire que les voisins de la rue
Canoa
7h00 du mat, les locaux commencent a installer les tentes de la lune à côté, c’était de la gnognotte !
De 11 heures du mat’ à 3 heures du mat’, avec une pause de 15 à 18 dont on ne se rend même pas compte…
Pas vraiment heureux au final d’être sur la côte, d’autant plus que c’est un week-end de fête pour les équatoriens, entre le 9 et le 12 octobre, 2 dates importantes du calendrier.
Ah oui ! Canoa est aussi un spot de surf, Benjamin en profite pour faire une sortie, mais le vent s‘est levé et les vagues ne sont pas extra. A suivre au Pérou…
Et pour couronner le tout, l’Equateur a perdu les qualifications pour la coupe du monde en Afrique du Sud contre l’Uruguay, à cause d’un malheureux tir au but à la dernière minute. Bon ok j’y connais rien en foot, peut-être même que cela ne m’intéresse pas du tout, mais c’est pas dur de boire de la bière en criant face à un écran… alors oui je l’ai fait ! C’était super sympa 40 personnes hurlant sous les bambous à 50 mètres de l’océan Pacifique…
Le foot à la télé équatorienne, c’est assez marrant, surtout la pub qui revient toutes les
Canoa
Les tentes à louer sont prêtes à l’emploi 10 mn en bas de l’écran en plein match, des voix aguicheuses prennent le relais des commentateurs. Après ça reste du foot, et ça passe mieux avec une ou deux Pilsener !
Il est vraiment temps de partir d’ici, ce n’était pas le bon moment, direction le sud !
Une nouvelle journée de voyage, bus de jour cette fois, départ 7h, avec en prime un petit passage de rio en « ferry ». A travers les plantations de papayers, de manguiers et de bananiers, le vent du pacifique balaie tout sur son passage. Des villes poussiéreuses sur le parcours, le défilé permanent de vendeurs ambulants dans les bus, il fait chaud. Les gares routières s’enchaînent (Rocafuerte, Portoviejo, Jipijapa) et offrent leur vie et leurs gueules souvent ravagées à nos regards.
A ce propos, ça y est ! Il fallait que ça arrive, et bien voilà, c’est fait, et nous n’avons rien vu venir (et pourtant…), nous nous sommes bien fait rouler dans la farine !
A la gare de Bahia de Caraquez, après notre périple en ferry depuis San Vicente, nous nous sommes fait alpaguer par un charmant monsieur qui voulait « juste nous aider ». Bonnes poires
Canoa
Notre première bebete : un superbe lezard pendant le petit dej. On a vu des colibris aussi, mais trop rapides pour être pris en photo. que nous sommes on le suit aveuglement. Il achète bien évidemment les billets pour nous et se prendra de fait sa marge (5 dollars) sous nos yeux tout en nous embrouillant un maximum. Le temps que l’on s’en aperçoive (qq min à peine), l’était parti le bougre ! Il me semble que Benjamin a failli laisser son pacifisme dans le pacifique…!
Nous arrivons à Puerto Lopez vers 16 heures.
D’emblée, ce village au bord de la mer, qui semble s’être endormi dans la poussière nous plaît beaucoup. Puerto Lopez, c’est LA ville d’où partent de nombreux bateaux plein de touristes pour aller voir les baleines, pêcher des requins, enfin plein de trucs impressionnants vous imaginez ! La pleine saison c’est de juin à septembre, lorsque les baleines s’accouplent vers le large. Nous sommes en octobre la masse touristique a disparu, mais on nous dit qu’on peut voir des baleines jusqu’en décembre par ici…
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sokolnicki martine
non-member comment
voyage dans les traces de vos pas
Du suspens, de la gourmandise, du rêve à portée de main, je me régale sur le net. Merci ! Ici ce matin lherbe est blanche, au salon, le poêle ronronne et cest bon dêtre en votre compagnie avec vos coups dangoisse, de joie et de surprise !... Bises Martine