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Published: October 12th 2009
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Cafe tipico
Menu du jour (almuerzo) dont on ne se prive pas, jus de fruit muy bonito, soupe et plat du jour Nous voilà donc arrivés après une très longue journée de voyage. On s’en sort bien, car en discutant avec d’autres viajeros, il existe des options plus exotiques, avec des escales à Amsterdam, Miami, ou encore Atlanta. Une finlandaise a même mis 48 heures pour arriver jusqu’ici…
Dès notre arrivée à l’aéroport de Quito, deux équatoriennes nous alpaguent pour les aider à remplir leur documents d’immigration. La belle ironie du touriste qui aide les locaux alors qu’il n’écrit qu’à peine l’espagnol, c’est un face à face immédiat avec la réalité du pays qui affiche un taux d’alphabétisation inférieur à 20%.
En bon touriste, nous prenons vite un taxi qui nous accompagne à l’hôtel que l’on avait réservé. Ravis de notre choix, l’hôtel nous offre une superbe vue sur la ville. On s’effondre rapidement, épuisés par plus de 24 heures sans sommeil.
Le lendemain nous découvrons Quito, réveillés par un rassemblement dans le parc en bas de l’hôtel « Pueblo unido jamàs serà vencido ! », tiens donc on connaît ça !
Nous avons naturellement choisi l’option « mercados », et débutons donc par le mercado central, un lieu photogénique très « graphique« . Benj a donc sorti son engin (le gros
objectif évidemment - elle était facile). Des tronches pas possibles et un « sector de comida » tellement appétissant que l’on a craqué. Premier jugo de mora dont je n’oublierai jamais le goût.
Le jour suivant, direction le mercado Santa Clara, où là encore nous nous sommes faits surprendre par des couleurs folles et des scènes incroyables dans tous les sens. Bien entendu, la plupart des photos restent dans nos têtes, il n’est pas évident de photographier des lieux et des personnages pareils ; on ne peut pas cacher que nous sommes des touristes quoi que l’on fera, appareils photos ou pas, cela colle à la peau. Bref nous assumons aussi notre choix, mais j’avoue que Benjamin est bien plus doué que moi pour prendre des photos à la volée, au hasard.
La vraie aventure c’est en prenant les transports en commun qu’on la vit… Nous partons dignement chercher nos billets de bus pour partir de Quito le jour suivant. Bon ok nous avons un guide 2006, la nouvelle édition est sortie 3 jours avant notre départ (rhhaa !), et bien entendu une ville telle que Quito évolue énormément en 3 ans… tous nos plans de bus étaient faux…
mais la rencontre avec 2 étudiants de Riobamba qui allaient au même endroit nous aide bien, (1H15 de bus tout de même, sans même voir le bout de la ville, à Paris j’aurais jamais supporté…) très bon échange, et devinez ce qu’ils connaissent de la France ? Le vin de Bordeaux ? Pff et puis quoi ? La tour Eiffel ? Même pas en rêve ! Le Pastis voyons tout simplement ! Et on se demande encore d’où leur vient leur fierté à ces Marseillais ?
Les rencontres sont très agréables et même attachantes, mais la conversation est souvent difficile, on se concentre tellement pour comprendre le max qu’on en perd notre vocabulaire lorsqu’il s’agit de répondre. On progresse très vite sans aucun doute, tant dans notre réapprentissage de la langue que dans la prise de conscience de cette pauvreté ambiante et de la main mise des Etats Unis, tout dépend d’eux concernant l’Equateur et malheureusement, en temps de crise, c’est toujours les mêmes qui trinquent. Le manque d’argent et la chance que l’on a de pouvoir partir en vacances arrivent toujours sur le tapis. Ainsi, jalousie, mépris et parfois aussi un peu de haine ou d’admiration dans les regards
?
Le jour où nous quittons Quito pour la côte est assez lent ; c’est le 9 octobre, jour férié par ici, date anniversaire de l’indépendance de Guyaquil. Tout est fermé, les quitenos sont chez eux, seul le quartier touristique vit. Nous sommes donc en plein dedans, à découvrir, ahuris, un autre culte de la consommation. D’autant plus surprenant après nos 2 premières journées passées dans des lieux de la ville plus authentiques. La journée passe, dans l’attente de notre première nuit en bus, pour descendre de nos 2800 mètres, direction Canoa, sur la côte.
Quelques mots pour décrire Quito.
IMMENSE, le ville n’en finit plus de s’étendre, on n’en verra jamais le bout.
ENFUMEE, comme cette pollution qui prend à la gorge, surtout lorsque l’on se retrouve en montée derrière un bus… assez dégueu il faut le dire, mais comme on aime marcher en ville, ben on s’en prend plein la tronche. C’est un peu comme si on avait gagné un peeling poussière carbone, miam !
AMBULANTE, comme tous ces gens qui alignent ces petits boulots pour survivre (le mot vaut ici sa définition) : cireurs de pompes, vendeurs de billets de loterie,
de fruits, de clés usb, de télécommandes, de maillots de foot, de légumes, de miroirs, de tout de rien, et cela bien entendu dès le plus jeune âge. On est alpagués en permanence, la peau blanche synonyme de richesse attire, heureusement on n’a pas mis nos mocassins aujourd’hui, c’est déjà ça…
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Adrien
non-member comment
Amazing
Formidable d'avoir de vos nouvelles, vos photos sont épatantes voir alléchantes ( on arrive !) sans parler de votre jolie texte ... On pense fort à vous, continuer à nous faire partager votre carte mémoire ^^ hasta la vista baby