Cusco, la Vallée Sacrée

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Cusco et la Vallée Sacrée
18h de bus et une nuit plus tard, nous arrivons à Cusco, véritable camp de base pour partir à la découverte de la Vallée Sacrée.

Sur place, nous sommes accueillis chez Carlos dans une maison à taille péruvienne (autant dire qu'il est nettement plus confortable de mesurer 1m50.. tanpis pour nous!) Le lendemain, Camille et Ju' (rencontrés un peu plutot à Huaraz et laissés à Lima, pour ceux qui auraient loupé un épisode) nous retrouvent chez Carlos. On passe la journée tous les 4 à prendre nos marques dans la Cité des Incas entre Mercado Central (inévitables pour dégoter les indispensables avocats, marracuya et autres citrons verts), la Plaza des Armas, le marché artisanal et les ruelles de San Blas. Pas évident de s'y retrouver au début avec les noms de rues inscrites en Queshua et les cartes éditées en espagnol...



La vallée sacrée était un pilier (et encore aujourd'hui) de la civilisation Incas grâce à des terres abondamment fertiles autour du fleuve Urubamba. Avec des routes qui ne s'arrêtent pas de monter et de descendre au milieu des montagnes, on prend un peu de temps pour aller jeter un œil sur quelques sites et ruines de l'Empire Incas.



Chinchero et Moray où sur ce dernier les Incas avaient créé un laboratoire agricole. Concrètement ce sont de grandes terrasses creusées dans la montagne dans des formes circulaires. L'idée était de pouvoir recréer les différents micro-climats de la vallée dans un seul et même lieu afin de tester la résistance et le développement de certains céréales, fruits et légumes. Jose Luis (allias Pepe) avec qui on fera la route le lendemain, nous fera remarquer que les dizaines espèces de mais ne se cultivent pas à la même altitude ni aux mêmes endroits en raison des multitudes de micro-climats qui existants dans la vallée.




Les Salineras de Maras - Alors là on est scotchés par le décor ! Il faut imaginer plusieurs milliers de passerelles accrochées à la montagne où les familles du village (chacune propriétaire d'1 passerelle) cultivent le sel émanant de la source d'eau salée qui coule sur leurs terres. Le phénomène d'évaporation donne des dégradés aux teintes blanches et ocres, tout simplement magnifique, ON ADORE!



Pisàc et Ollamtaytambo Nous passons la journée avec le fameux chauffeur Pepe qui nous fait découvrir la vallée dont il est originaire. Nous sommes le 31/12, c'est l'occasion de tester les spécialités locales cuisinées pour l'occasion, dont un délicieux porc mariné cuit à la broche (dégusté un bord de route au dessus de Pisac, un régal !). Apres la visite des ruines et une balade au marché artisanal de pisac, nous reprenons la route pour Ollamtaytambo avec, en chemin, un arrêt dégustation de Cuy al Horno (autrement dit, du cochon d'Inde à la broche)! Loin d'être un animal de compagnie, les péruviens l'apprécient en famille ou pour de grandes occasions comme un plat raffiné. On dira que toute expérience est bonne à prendre, mais que nos papilles d'européens ne sont pas habituées au goût très salé et a la peau épaisse et gélatineuse du petit rongeur poilu.



Nous sommes le 31 Décembre et les marchands et stands de rues vendent tous des accessoires et surtout des sous-vêtements jaunes! Après avoir questionné plusieurs locaux sur le pourquoi du comment à propos de tout ce jaune, la réponse est simple : LA SUERTE ! Portez du jaune pour le passage à la nouvelle année porterait chance, tout comme manger 12 grains de raisins aux 12 coups de minuit.

Évidemment on joue le jeu et on va dégoter grappes de raisins et colliers jaunes.On aura passé un super réveillon, bien entourés avec Camille & Ju' et Isaac (un espagnol rencontré lors de notre étape de Noël à Huacachina), autour d'une délicieuse raclette Franco-péruvienne. Après le fromage andin et la charcuterie d'alpaga, la soirée continue au rythme des feux d'artifice et concert reggae/rock.



On pense bien à vous avant de passer en 2017! Ce nouvel an péruvien, c'est certains on s'en souviendra !!

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